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Duc Yu-Seong Daeshim Adda
Yu-Seong Daeshim Adda
42 ans » Homme » Heureux marié » Terres de Babel » Duc et membre du conseil
Taille : 187 cm. Certains jalousent sa grandeur, lui aurait préféré être un peu plus petit. Personne n’est jamais satisfait de sa propre taille.
Poids : 75 kg. Il devrait sûrement manger un peu plus.
Couleur des yeux : Des noisettes en amande qui s’éclaircissent ou s’assombrissent selon la lumière ambiante.
Cheveux : De longs cheveux bruns – presque noirs – lissés vers l’arrière qui contrastent avec sa peau claire. Ceux-ci descendent un peu plus bas que ses épaules; il arrive même qu’ils se rendent jusqu’au milieu de son dos lorsqu’il décide de les laisser pousser davantage.
Signes distinctifs : Une barbe parfaitement taillée. Chaque poil de son corps est soyeux. Une contenance naturellement élégante. Une profonde cicatrice laissée par une pointe de lance sur la partie gauche de son abdomen. Quelques autres cicatrices plus petites et subtiles rappellent qu’il y aura toujours quelqu’un quelque part qui voudra sa peau.
Description :
Malgré sa grande richesse, vous ne verrez jamais de bijoux décorer son attirante silhouette. Cela fait beaucoup trop vaniteux à son goût, surtout chez les hommes. Les femmes peuvent toutefois en porter, en autant que cela mette en valeur leur beauté naturelle ! Vous devinez donc que l’entièreté de sa garde-robe est plutôt sobre, bien que chaque morceau de tissus soit d’excellente qualité. Il porte souvent de longues manches et montre généralement peu de peau. Aussi, il traîne toujours des gants sur lui au cas où son travail l’appelle à manipuler des livres (ce qui arrive assez souvent pour des raisons évidentes).
Est-ce que ce puissant duc pourrait passer inaperçu dans la foule ? Malheureusement pour lui, c’est peine perdue si vous voulez mon avis. Déjà parce que cet homme est plus grand que la moyenne. Puis, il y a ses longs cheveux, une coiffure que l’on retrouve rarement chez la gent masculine. Parlant de masculinité, les traits de son visage son assez fins. Sans être efféminé pour autant, Yu-Seong n’est pas le personnage le plus viril du coin … Est-ce pour cela qu’il porte la barbe ?
Dans tous les cas, c’est un beau bonhomme. Très bien conservé pour son âge, il dira que c’est 100% grâce à sa génétique, alors que c’est plutôt 90%. Les 10% restants sont comblés par des produits de beauté (plus pour cacher ses cernes que ses rides), mais chut, c’est un secret ! Enfin, bien que les Terres de Babel soient reconnues pour son mélange entre les peuples, l’apparence et même l’aura du duc semblent sortir tout droit de l’Empire Nuhoko. Comme s’il était de sang pur et non métissé. Un débat qui a longtemps fait rage dans son entourage.
Parlons plutôt de ses muscles, tiens ! Muscles pas si présents que ça, mais ce qui est encore moins présent, c’est la graisse. Parce qu’il entretient son corps autant que son esprit. Parce que même si sa blessure l’empêche d’effectuer des travaux physiques trop intenses, ce n’est pas une raison pour se laisser aller. Une bonne condition physique peut faire toute la différence lors d’une tentative d’assassinat, vous savez ? On vit dans un monde dangereux.
Mais la réalité, c’est qu’il n’est pas aussi en forme qu’il le croit. Même si se déplacer aux quatre coins de son fief est un bon exercice en soi, ses efforts sont perdus lorsqu’il saute un repas ou passe une nuit blanche … Ce qui arrive quotidiennement. Le vrai exploit, c’est qu’il ne se soit pas encore effondré de fatigue ! Quoiqu’on l’ait déjà retrouvé endormi sur son bureau, la face contre ses parchemins. Lorsqu’il s’était réveillé, il avait de l’encre plein le visage ! Les témoins de la scène étaient hilares.
Poids : 75 kg. Il devrait sûrement manger un peu plus.
Couleur des yeux : Des noisettes en amande qui s’éclaircissent ou s’assombrissent selon la lumière ambiante.
Cheveux : De longs cheveux bruns – presque noirs – lissés vers l’arrière qui contrastent avec sa peau claire. Ceux-ci descendent un peu plus bas que ses épaules; il arrive même qu’ils se rendent jusqu’au milieu de son dos lorsqu’il décide de les laisser pousser davantage.
Signes distinctifs : Une barbe parfaitement taillée. Chaque poil de son corps est soyeux. Une contenance naturellement élégante. Une profonde cicatrice laissée par une pointe de lance sur la partie gauche de son abdomen. Quelques autres cicatrices plus petites et subtiles rappellent qu’il y aura toujours quelqu’un quelque part qui voudra sa peau.
Description :
Malgré sa grande richesse, vous ne verrez jamais de bijoux décorer son attirante silhouette. Cela fait beaucoup trop vaniteux à son goût, surtout chez les hommes. Les femmes peuvent toutefois en porter, en autant que cela mette en valeur leur beauté naturelle ! Vous devinez donc que l’entièreté de sa garde-robe est plutôt sobre, bien que chaque morceau de tissus soit d’excellente qualité. Il porte souvent de longues manches et montre généralement peu de peau. Aussi, il traîne toujours des gants sur lui au cas où son travail l’appelle à manipuler des livres (ce qui arrive assez souvent pour des raisons évidentes).
Est-ce que ce puissant duc pourrait passer inaperçu dans la foule ? Malheureusement pour lui, c’est peine perdue si vous voulez mon avis. Déjà parce que cet homme est plus grand que la moyenne. Puis, il y a ses longs cheveux, une coiffure que l’on retrouve rarement chez la gent masculine. Parlant de masculinité, les traits de son visage son assez fins. Sans être efféminé pour autant, Yu-Seong n’est pas le personnage le plus viril du coin … Est-ce pour cela qu’il porte la barbe ?
Dans tous les cas, c’est un beau bonhomme. Très bien conservé pour son âge, il dira que c’est 100% grâce à sa génétique, alors que c’est plutôt 90%. Les 10% restants sont comblés par des produits de beauté (plus pour cacher ses cernes que ses rides), mais chut, c’est un secret ! Enfin, bien que les Terres de Babel soient reconnues pour son mélange entre les peuples, l’apparence et même l’aura du duc semblent sortir tout droit de l’Empire Nuhoko. Comme s’il était de sang pur et non métissé. Un débat qui a longtemps fait rage dans son entourage.
Parlons plutôt de ses muscles, tiens ! Muscles pas si présents que ça, mais ce qui est encore moins présent, c’est la graisse. Parce qu’il entretient son corps autant que son esprit. Parce que même si sa blessure l’empêche d’effectuer des travaux physiques trop intenses, ce n’est pas une raison pour se laisser aller. Une bonne condition physique peut faire toute la différence lors d’une tentative d’assassinat, vous savez ? On vit dans un monde dangereux.
Mais la réalité, c’est qu’il n’est pas aussi en forme qu’il le croit. Même si se déplacer aux quatre coins de son fief est un bon exercice en soi, ses efforts sont perdus lorsqu’il saute un repas ou passe une nuit blanche … Ce qui arrive quotidiennement. Le vrai exploit, c’est qu’il ne se soit pas encore effondré de fatigue ! Quoiqu’on l’ait déjà retrouvé endormi sur son bureau, la face contre ses parchemins. Lorsqu’il s’était réveillé, il avait de l’encre plein le visage ! Les témoins de la scène étaient hilares.
Arme : Dague
Maîtrise de l'arme : 2/5
Magie : Eau
Maîtrise de la magie : 5/5
Emblème : //
Maîtrise de l'arme : 2/5
Magie : Eau
Maîtrise de la magie : 5/5
Emblème : //
Caractère
Ne se fie pas aux apparences et ne sous-estime jamais les autres, peu importe leur rang // Généreux avec ceux qui le méritent // A la fibre paternelle, même avec les enfants qui ne sont pas les siens // Sympathique (oh, vraiment ?) et facilement abordable // Sens de l’humour à peu près à toute épreuve // Observateur, chaque détail compte // Méticuleux, tout doit être bien fait // Patient, préfère généralement frapper au bon moment // Incorrigible romantique // Ambitieux… mais est-ce positif ?
Fait preuve d’une méfiance qui peut rapidement se transformer en crise de paranoïa // Vindicatif. À la moindre erreur, tu es sur sa liste // Manipulateur caché derrière des airs de nonchalance // Ne se confie que très rarement // Aucun problème à faire taire sa morale // Un peu (beaucoup) maniaque du contrôle // Adepte de la machination, c’est devenu un plaisir malsain // Un côté sadique qui s’est développé en parallèle // Grand hypocrite
Fait preuve d’une méfiance qui peut rapidement se transformer en crise de paranoïa // Vindicatif. À la moindre erreur, tu es sur sa liste // Manipulateur caché derrière des airs de nonchalance // Ne se confie que très rarement // Aucun problème à faire taire sa morale // Un peu (beaucoup) maniaque du contrôle // Adepte de la machination, c’est devenu un plaisir malsain // Un côté sadique qui s’est développé en parallèle // Grand hypocrite
Qu'est-ce que votre personnage aime/déteste ?
Il adore son travail. S’assurer que tout est en ordre à la bibliothèque, dicter et/ou approuver le contenu des journaux matinaux, renforcer ses alliances, veiller au bonheur de son peuple … Il déteste déléguer ses tâches, alors forcément, il travaille trop. Mais est-ce un problème s’il y prend du plaisir ? Sa famille l’oblige parfois (souvent) à prendre des pauses, et Yu-Seong les écoute. Parce qu’il aime sa femme et ses enfants plus que tout. Même après plus de vingt ans de mariage, il est amoureux de sa dame comme le premier jour !
Il aime aussi les situations loufoques. En général, il est assez bon public et adore toutes sortes de blagues. Il aime se faire dorloter dans les sources chaudes de Cheol ou tout simplement rester des heures dans son propre bain (tout le monde sait qu’on réfléchit mieux dans la baignoire). Se promener sur son territoire et parler avec ses sujets sont des activités tout aussi importantes que plaisantes à ses yeux. Le duc prend le temps de lire des histoires aux enfants sur la place publique et reste parfois pour jouer avec eux. Et lorsqu’il cherche le calme et le silence, il n’est pas rare de le voir déambuler sans but précis entre les rangées du Palais du Savoir.
Évidemment, il adore gagner encore et toujours plus de pouvoir et d’influence. Et rien n’est plus satisfaisant qu’un plan qui se déroule sans accroc.
En contrepartie, il déteste les autres nobles et leur hypocrise constante et dégoûtante. Ugh, devoir se montrer poli avec eux alors qu’on a juste envie de les frapper … Un sentiment partagé par beaucoup j’en suis sûr. Bref, Yu-Seong prend très mal les coups bas contre lui. Sa blessure qui l’empêche d’atteindre son plein potentiel le hante encore aujourd’hui. Il n’aime pas lorsque sa femme lui reproche quelque chose et quand ses enfants refusent de se confier à lui. Ne pas trouver de terrain d’entente après plusieurs heures de négociations lui tape sur les nerfs – même sa patience a des limites !
Que de haine – et d’effroi – envers les enfoirés chanceux qui parviennent à échapper aux assassins envoyés par ses soins. Le duc doit constamment vivre avec la certitude que les autres veulent sa mort autant qu’il souhaite la leur. Le duc doit constamment vivre en sachant qu’il n’a pas le contrôle sur tout.
Il aime aussi les situations loufoques. En général, il est assez bon public et adore toutes sortes de blagues. Il aime se faire dorloter dans les sources chaudes de Cheol ou tout simplement rester des heures dans son propre bain (tout le monde sait qu’on réfléchit mieux dans la baignoire). Se promener sur son territoire et parler avec ses sujets sont des activités tout aussi importantes que plaisantes à ses yeux. Le duc prend le temps de lire des histoires aux enfants sur la place publique et reste parfois pour jouer avec eux. Et lorsqu’il cherche le calme et le silence, il n’est pas rare de le voir déambuler sans but précis entre les rangées du Palais du Savoir.
Évidemment, il adore gagner encore et toujours plus de pouvoir et d’influence. Et rien n’est plus satisfaisant qu’un plan qui se déroule sans accroc.
En contrepartie, il déteste les autres nobles et leur hypocrise constante et dégoûtante. Ugh, devoir se montrer poli avec eux alors qu’on a juste envie de les frapper … Un sentiment partagé par beaucoup j’en suis sûr. Bref, Yu-Seong prend très mal les coups bas contre lui. Sa blessure qui l’empêche d’atteindre son plein potentiel le hante encore aujourd’hui. Il n’aime pas lorsque sa femme lui reproche quelque chose et quand ses enfants refusent de se confier à lui. Ne pas trouver de terrain d’entente après plusieurs heures de négociations lui tape sur les nerfs – même sa patience a des limites !
Que de haine – et d’effroi – envers les enfoirés chanceux qui parviennent à échapper aux assassins envoyés par ses soins. Le duc doit constamment vivre avec la certitude que les autres veulent sa mort autant qu’il souhaite la leur. Le duc doit constamment vivre en sachant qu’il n’a pas le contrôle sur tout.
Votre personnage est-il satisfait de sa vie ?
Il est le duc de la famille Adda. Il possède un fief tout entier. Il est à la tête d’un mouvement culturel important : celui des livres. Il est entouré de nombreux alliés puissants. Lui-même est assez puissant pour posséder un siège au conseil. Il a une famille. Il est beau, intelligent et relativement en santé. Il réussit presque tout ce qu’il entreprend. La vie lui sourit.
Cela devrait être plus que suffisant pour n’importe qui. Et pourtant, l’ambition le dévore et lui partage sa faim insatiable. Le pouvoir corrompt les cœurs.
Il est heureux, mais il en veut plus. Il sait qu’il peut avoir plus.
Cela devrait être plus que suffisant pour n’importe qui. Et pourtant, l’ambition le dévore et lui partage sa faim insatiable. Le pouvoir corrompt les cœurs.
Il est heureux, mais il en veut plus. Il sait qu’il peut avoir plus.
Si non, que voudrait-il changer à sa vie ?
Il aurait voulu avoir le courage de demander à sa mère si les commères avaient raison. S’il est réellement un enfant illégitime.
Il aurait fallu donner plus d’amour et d’attention à son frère. Ou du moins, il aurait fallu essayer de le tuer le premier.
Il n’aurait pas dû se cacher de la dure réalité pendant si longtemps. Il aurait dû faire face aux jeux tordus de la noblesse dès le départ; cela lui aurait évité bien des souffrances.
Mais si on lui donnait le choix, changerait-il son passé ?... Non. Non, ce serait une mauvaise idée. Ces épreuves ont forgé la personne qu’il est aujourd’hui; qui sait dans quelle situation il se trouverait sans elles ? Néanmoins, si c’était à recommencer, il éviterait peut-être de se faire transpercer par une lance. Et pourquoi pas se retirer quelques centimètres au passage ? 1 mètre 80, ce serait amplement suffisant, non ? À moins que sa femme ne soit pas d’accord …
Il aurait fallu donner plus d’amour et d’attention à son frère. Ou du moins, il aurait fallu essayer de le tuer le premier.
Il n’aurait pas dû se cacher de la dure réalité pendant si longtemps. Il aurait dû faire face aux jeux tordus de la noblesse dès le départ; cela lui aurait évité bien des souffrances.
Mais si on lui donnait le choix, changerait-il son passé ?... Non. Non, ce serait une mauvaise idée. Ces épreuves ont forgé la personne qu’il est aujourd’hui; qui sait dans quelle situation il se trouverait sans elles ? Néanmoins, si c’était à recommencer, il éviterait peut-être de se faire transpercer par une lance. Et pourquoi pas se retirer quelques centimètres au passage ? 1 mètre 80, ce serait amplement suffisant, non ? À moins que sa femme ne soit pas d’accord …
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage soutient le plus ?
La famille. Il n’y a rien de plus beau à ses yeux qu’une famille soudée. Yu-Seong fait son possible pour être un bon mari et un bon père, pour prendre soin de sa femme et de ses enfants. Les seules personnes en qui il a réellement confiance (à part lui-même). Pas de conflits, pas de jalousie, que de l’amour !... Ça paraît qu’il veut donner à sa famille ce qu’il n’a pas eu la chance d’avoir en grandissant ? Mais malgré toute sa bonne volonté, à cause de sa charge de travail gigantesque, il est plus souvent absent que présent …
La curiosité saine. Celle qui donne envie d’en apprendre plus sur le monde qui nous entoure. Celle qui donne soif de savoir et qui nourrit l’intellect. Celle qui nous pousse à comprendre son prochain plutôt qu’à le craindre et le rejeter. En somme, celle qui permet de nous améliorer.
Le contrôle. De soi et des autres. Parce qu’avant de contrôler les autres, il faut savoir se contrôler soi-même. N’importe qui peut être un pion sur l’échiquier de la vie, mais seuls les esprits supérieurs peuvent en être les joueurs. Si un paysan meurt parce qu’il ne sait pas manier l’épée, un noble meurt parce qu’il ne sait pas jouer aux échecs. C’est comme ça.
La curiosité saine. Celle qui donne envie d’en apprendre plus sur le monde qui nous entoure. Celle qui donne soif de savoir et qui nourrit l’intellect. Celle qui nous pousse à comprendre son prochain plutôt qu’à le craindre et le rejeter. En somme, celle qui permet de nous améliorer.
Le contrôle. De soi et des autres. Parce qu’avant de contrôler les autres, il faut savoir se contrôler soi-même. N’importe qui peut être un pion sur l’échiquier de la vie, mais seuls les esprits supérieurs peuvent en être les joueurs. Si un paysan meurt parce qu’il ne sait pas manier l’épée, un noble meurt parce qu’il ne sait pas jouer aux échecs. C’est comme ça.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage méprise le plus ?
L’intolérance. On ne devrait pas cracher sur les pauvres juste parce qu’ils ne sont pas riches. On ne devrait pas sous-estimer le gamin né avec un seul bras. On ne devrait pas se moquer de ceux ayant la malchance d’être laids. Le frère ignoré finira par se faire remarquer en mal. Le bâtard moqué finira par vous tuer tôt ou tard. Tous les hommes, femmes et enfants maltraités à cause de leurs différences finiront toujours par se venger : c’est pour cela qu’il faut se montrer ouvert d’esprit. Et même si Yu-Seong a encore quelques réserves sur certains sujets, il espère que les générations futures se montreront plus bienveillantes que la sienne.
La curiosité malsaine. Celle des commères qui ne se mêlent pas de leurs affaires. Celle qui cherche tous les petits secrets afin de les dévoiler aux grands jours. Celle qui fouille et fouille et fouille encore jusqu’à trouver le point faible parfait à exploiter. En somme, celle de la noblesse.
L’hypocrisie. Le noble qui te sourit et te complimente alors qu’il déteste ton attitude et tes idées. Le noble qui te souhaite une belle et longue vie alors que cela fait des mois qu’il planifie ta mort. Le noble qui console des enfants ayant perdu leur père alors que c’est lui-même qui l’a fait assassiner parce qu’il risquait de se mettre au travers de son chemin. En passant, ce noble, c’est Yu-Seong. Tellement hypocrite qu’il ne sait pas qu’il l’est.
La curiosité malsaine. Celle des commères qui ne se mêlent pas de leurs affaires. Celle qui cherche tous les petits secrets afin de les dévoiler aux grands jours. Celle qui fouille et fouille et fouille encore jusqu’à trouver le point faible parfait à exploiter. En somme, celle de la noblesse.
L’hypocrisie. Le noble qui te sourit et te complimente alors qu’il déteste ton attitude et tes idées. Le noble qui te souhaite une belle et longue vie alors que cela fait des mois qu’il planifie ta mort. Le noble qui console des enfants ayant perdu leur père alors que c’est lui-même qui l’a fait assassiner parce qu’il risquait de se mettre au travers de son chemin. En passant, ce noble, c’est Yu-Seong. Tellement hypocrite qu’il ne sait pas qu’il l’est.
Votre personnage aime-t-il son pays ?
Publiquement, il va se montrer fier de son pays si différent des autres. Fier de ses ancêtres qui se sont battus non seulement pour leur liberté, mais aussi celle des autres. Fier d’être né sur ces terres accueillantes où l’ouverture d’esprit est encouragée et non cachée. Fier d’avoir la chance d’être au centre du progrès avec ses livres et sa grande bibliothèque. Bref, fier d’habiter un pays qui cherche sans cesse à se surpasser.
Personnellement, il ne trouve pas cette histoire de mixité si fantastique, lui qu’on a détesté parce qu’il n’avait pas l’air assez « mélangé » aux goûts de certains. Et la supposée ouverture d’esprit ? Franchement, il y a encore du chemin à faire, mais Yu-Seong ne peut nier que le peuple de Babel se trouve au premier rang dans ce domaine. Aussi, il est honnête lorsqu’il dit être heureux de vivre parmi les plus grands esprits du continent.
Personnellement, il ne trouve pas cette histoire de mixité si fantastique, lui qu’on a détesté parce qu’il n’avait pas l’air assez « mélangé » aux goûts de certains. Et la supposée ouverture d’esprit ? Franchement, il y a encore du chemin à faire, mais Yu-Seong ne peut nier que le peuple de Babel se trouve au premier rang dans ce domaine. Aussi, il est honnête lorsqu’il dit être heureux de vivre parmi les plus grands esprits du continent.
Quel est l'avis de votre personnage sur la politique de son pays ?
Publiquement, il trouve que c’est une excellente idée de séparer le pouvoir de la sorte. Tous ces points de vue différents permettent de trouver la réponse juste à toutes les situations. Il est fier de pouvoir rendre service à la nation et remercie également ses collègues pour leur dévouement et leur amour de la patrie !
En réalité, il déteste être obligé de partager ce pouvoir avec d’autres personnes – et cela se ressent lors des réunions les plus mouvementées. Combien de temps perdent-ils à débattre alors qu’il suffit d’un seul homme éclairé pour prendre la bonne décision ? Que faire lorsque la majorité est trop naïve et incapable d’accepter les sacrifices pour le bien de la nation ? Plus il y a d’acteurs dans un pièce, plus il y a de risque que les choses tournent au vinaigre. Et tant qu’à faire partie de ce jeu de théâtre, Yu-Seong préférerait en être le réalisateur.
En réalité, il déteste être obligé de partager ce pouvoir avec d’autres personnes – et cela se ressent lors des réunions les plus mouvementées. Combien de temps perdent-ils à débattre alors qu’il suffit d’un seul homme éclairé pour prendre la bonne décision ? Que faire lorsque la majorité est trop naïve et incapable d’accepter les sacrifices pour le bien de la nation ? Plus il y a d’acteurs dans un pièce, plus il y a de risque que les choses tournent au vinaigre. Et tant qu’à faire partie de ce jeu de théâtre, Yu-Seong préférerait en être le réalisateur.
Avez-vous un surnom donné par les autres ou encore par vous-même ?
Lorsqu’il était plus jeune, des adultes – et parfois leurs enfants impressionnables – l’appelaient « le bâtard ». Toujours dans son dos, jamais dans sa face. Aujourd’hui, ces mêmes personnes – celles toujours en vie – l’appellent plutôt « Duc Adda », « Seigneur Adda », « Monseigneur » … C’est fou hein ?
Votre personnage a-t-il des peurs ou phobies ?
Il en a plein, mais il ne faut pas montrer ses faiblesses.
Tout d’abord, il a peur de perdre sa famille. Peur qu’on s’en prenne à elle pour l’atteindre. Peur que sa femme et ses enfants cessent un jour de l’aimer. Peur que leur union se brise.
Ensuite, il a peur de ne pas être à la hauteur et de faillir à sa tâche. Ce n’est pas parce qu’il a toujours l’air si relax en public qu’il ne vit aucun stress; un duc possède de nombreuses responsabilités et il les prend toutes très au sérieux, peu importe ce que disent certaines mauvaises langues.
Évidemment, il craint de perdre son titre, ses terres, sa richesse … Bref, perdre tout ce qu’il a bâti et se retrouver avec rien. Devoir recommencer à zéro.
Chaque jour, sans l’avouer à quiconque, il craint pour sa vie. Il envoie bien des assassins éliminer les gêneurs; pourquoi ces derniers ne feraient-ils pas de même ? D’ailleurs, c’est déjà arrivé plus d’une fois. Mais le pire, ce serait que l’on remonte les pistes jusqu’à lui et que ses mains indirectement tachées de sang soient révélées au grand jour.
Enfin, il n’y aurait rien de plus terrible que de perdre le contrôle… de lui-même. Perdre la tête. Se faire corrompre comme tant d’autres avant lui et ainsi oublier son rêve de jeunesse, celui d’utiliser son pouvoir pour le bien commun et non pour lui-même.
… Ah mais, attendez une petite minute … C’est déjà le cas !
Tout d’abord, il a peur de perdre sa famille. Peur qu’on s’en prenne à elle pour l’atteindre. Peur que sa femme et ses enfants cessent un jour de l’aimer. Peur que leur union se brise.
Ensuite, il a peur de ne pas être à la hauteur et de faillir à sa tâche. Ce n’est pas parce qu’il a toujours l’air si relax en public qu’il ne vit aucun stress; un duc possède de nombreuses responsabilités et il les prend toutes très au sérieux, peu importe ce que disent certaines mauvaises langues.
Évidemment, il craint de perdre son titre, ses terres, sa richesse … Bref, perdre tout ce qu’il a bâti et se retrouver avec rien. Devoir recommencer à zéro.
Chaque jour, sans l’avouer à quiconque, il craint pour sa vie. Il envoie bien des assassins éliminer les gêneurs; pourquoi ces derniers ne feraient-ils pas de même ? D’ailleurs, c’est déjà arrivé plus d’une fois. Mais le pire, ce serait que l’on remonte les pistes jusqu’à lui et que ses mains indirectement tachées de sang soient révélées au grand jour.
Enfin, il n’y aurait rien de plus terrible que de perdre le contrôle… de lui-même. Perdre la tête. Se faire corrompre comme tant d’autres avant lui et ainsi oublier son rêve de jeunesse, celui d’utiliser son pouvoir pour le bien commun et non pour lui-même.
… Ah mais, attendez une petite minute … C’est déjà le cas !
Que pense votre personnage de la Déesse Zorya ?
Tout le monde – Yu-Seong y compris – est d’accord pour dire que c’est un miracle qu’il ait survécu à l’attaque de son frère. Alors non seulement il croit dur comme fer à la Déesse, il lui accorde aussi chaque soir quelques prières et remerciements. Il est aussi convaincu que les mages de lumière sont des sortes d’élus, de messagers, des extensions de la bienveillance de la Déesse. Étonnement superstitieux de sa part, certes, mais c’est sûrement parce qu’il a été sauvé par l’un de ces lumineux guérisseurs …
Que pense votre personnage de la Calamité Nergal ?
Forcément, si la Déesse existe, alors la Calamité aussi. Là où il y a de la lumière, il y a des ténèbres; c’est une simple question d’équilibre.
Le duc est de ceux qui se posent cette classique question philosophique : est-ce Nergal qui noircit nos cœurs ou engendrons-nous nos propres ténèbres ? À moins que cela soit un mélange des deux où seuls les esprits faibles succombent à la tentation du Mal … Dans tous les cas, le rôle de la Calamité n’a rien de positif.
Le duc est de ceux qui se posent cette classique question philosophique : est-ce Nergal qui noircit nos cœurs ou engendrons-nous nos propres ténèbres ? À moins que cela soit un mélange des deux où seuls les esprits faibles succombent à la tentation du Mal … Dans tous les cas, le rôle de la Calamité n’a rien de positif.
Que pense votre personnage de l'Ordre des Chevaliers ?
Cette fois, son avis public et celui personnel sont les mêmes. S’il fallait résumer sa position en quelques mots : « Une belle idée vouée à l’échec. » Pour la version complète, il fallait être présent au conseil le jour du vote.
Oui, savoir que des chevaliers parfaitement neutres veillent sur tous les habitants du continent est rassurant. Sauf que personne n’est « parfaitement neutre ». Oui, c’est beau qu’ils acceptent tout le monde, nobles comme roturiers. Sauf qu’il est évident que de mauvaises graines vont se glisser dans les rangs tôt ou tard, même que c’est sûrement déjà le cas. Oui, l’Ordre est né de l’union de toutes les nations et c’est magnifique et émouvant. Sauf qu’il n’est pas rare qu’un enfant déçoive ses parents en grandissant.
Si Yu-Seong avait eu vingt ans lors de la création de l’Ordre des Chevaliers, il se serait enrôlé sans hésiter. Parce qu’il était encore jeune, naïf et innocent. Aujourd’hui, il attend presque impatiemment le jour fatidique où l’Ordre se dissociera du reste du continent afin de répandre dans le sang une justice tyrannique, ne serait-ce que pour dire à tout le monde (et surtout ses maudits collègues qui ont voté pour) : « Je vous l’avais bien dit ! » Une fin si évidente à ses yeux qu’il se demande pourquoi il est le seul que cela inquiète …
Encore plus personnellement, il déteste voir ces petits soldats vêtus de blanc sur son territoire. Que des personnes autres que ses propres hommes et lui-même fassent régner l’ordre et la justice dans son fief l’horripile au plus haut point et il n’hésite pas à le faire savoir. Tant pis si cela cause des frictions.
Oui, savoir que des chevaliers parfaitement neutres veillent sur tous les habitants du continent est rassurant. Sauf que personne n’est « parfaitement neutre ». Oui, c’est beau qu’ils acceptent tout le monde, nobles comme roturiers. Sauf qu’il est évident que de mauvaises graines vont se glisser dans les rangs tôt ou tard, même que c’est sûrement déjà le cas. Oui, l’Ordre est né de l’union de toutes les nations et c’est magnifique et émouvant. Sauf qu’il n’est pas rare qu’un enfant déçoive ses parents en grandissant.
Si Yu-Seong avait eu vingt ans lors de la création de l’Ordre des Chevaliers, il se serait enrôlé sans hésiter. Parce qu’il était encore jeune, naïf et innocent. Aujourd’hui, il attend presque impatiemment le jour fatidique où l’Ordre se dissociera du reste du continent afin de répandre dans le sang une justice tyrannique, ne serait-ce que pour dire à tout le monde (et surtout ses maudits collègues qui ont voté pour) : « Je vous l’avais bien dit ! » Une fin si évidente à ses yeux qu’il se demande pourquoi il est le seul que cela inquiète …
Encore plus personnellement, il déteste voir ces petits soldats vêtus de blanc sur son territoire. Que des personnes autres que ses propres hommes et lui-même fassent régner l’ordre et la justice dans son fief l’horripile au plus haut point et il n’hésite pas à le faire savoir. Tant pis si cela cause des frictions.
Que pense votre personnage des autres pays ?
Il n’a pas eu la chance de se rendre souvent au Domaine de North Odin, mais le froid l’a toujours dérangé … Réaction typique de tous les étrangers qui foulent ces terres glacées. Nombreux sont aussi ceux qui se moquent de leur tournoi, or Yu-Seong ne fait pas partie de ces gens-là. Seules les personnes à la fois fortes et rusées peuvent espérer gagner; des qualités essentielles pour un dirigeant. N’empêche qu’il y a de nombreuses brutes qui proviennent du nord …
À l’inverse, le duc se rend fréquemment au Royaume du Pharaon afin de visiter la famille Khouit avec laquelle il entretient de bonnes relations. Certes, le sable du sud est tout aussi déplaisant que la neige du nord, mais on ne peut pas tout avoir … Le Royaume est sûrement le pays qui contient le plus d’intellects après les Terres de Babel, alors Yu-Seong ne se sent pas dépaysé. C’est juste dommage qu’il y ait de l’esclavage, mais quelque chose d’aussi profondément ancré dans la société ne pourra jamais disparaître du jour au lendemain.
Quant à l’Empire Nuhoko … C’est compliqué. Le climat est confortable. Leurs sources chaudes sont incroyables. C’est d’ailleurs la seule raison de ses visites sur ces terres vertes. Lorsque sa famille le force à prendre des vacances, c’est souvent au fief de Cheol qu’elle l’envoie. Et pourtant, bien qu’il ne soit qu’un simple touriste, à cause de son apparence, le duc se fond parfaitement dans le décor. Même si cela fait longtemps qu’il a cessé de se soucier des médisances concernant sa naissance, cela lui fait quand même un petit pincement au cœur …
À l’inverse, le duc se rend fréquemment au Royaume du Pharaon afin de visiter la famille Khouit avec laquelle il entretient de bonnes relations. Certes, le sable du sud est tout aussi déplaisant que la neige du nord, mais on ne peut pas tout avoir … Le Royaume est sûrement le pays qui contient le plus d’intellects après les Terres de Babel, alors Yu-Seong ne se sent pas dépaysé. C’est juste dommage qu’il y ait de l’esclavage, mais quelque chose d’aussi profondément ancré dans la société ne pourra jamais disparaître du jour au lendemain.
Quant à l’Empire Nuhoko … C’est compliqué. Le climat est confortable. Leurs sources chaudes sont incroyables. C’est d’ailleurs la seule raison de ses visites sur ces terres vertes. Lorsque sa famille le force à prendre des vacances, c’est souvent au fief de Cheol qu’elle l’envoie. Et pourtant, bien qu’il ne soit qu’un simple touriste, à cause de son apparence, le duc se fond parfaitement dans le décor. Même si cela fait longtemps qu’il a cessé de se soucier des médisances concernant sa naissance, cela lui fait quand même un petit pincement au cœur …
Votre personnage a-t-il un but qu'il désire atteindre ?
Lorsqu’il était plus jeune, il s’était juré de transformer son milieu social. Un Adda qui désirait faire taire les commères ? Ah, on aura tout vu ! Et pourtant. Il rêvait du jour où il succéderait à son père, car cela marquerait le début des nombreux changements qu’il souhaitait entreprendre. Partager sa richesse avec les pauvres, apprendre aux autres nobles à aimer et aider son prochain, déposséder ceux qui abusent de leurs titres. Il rêvait d’une noblesse sans taches de sang, d’une noblesse qui guide le peuple vers la lumière, d’une noblesse qui ne complote pas dans l’ombre.
Aujourd’hui ? Il veut se protéger, lui et sa famille, de ses nombreux ennemis. Ennemis réels ou imaginaires, cela ne fait aucune différence à ses yeux : il compte tous les éliminer jusqu’au dernier. Pour y arriver, il a besoin de toujours plus de ressources, toujours plus de pions sacrifiables, toujours plus de pouvoir. Il veut être le plus puissant. Il veut être intouchable.
Il rêve d’un futur où il pourra enfin dormir sans une dague sous son oreiller.
Aujourd’hui ? Il veut se protéger, lui et sa famille, de ses nombreux ennemis. Ennemis réels ou imaginaires, cela ne fait aucune différence à ses yeux : il compte tous les éliminer jusqu’au dernier. Pour y arriver, il a besoin de toujours plus de ressources, toujours plus de pions sacrifiables, toujours plus de pouvoir. Il veut être le plus puissant. Il veut être intouchable.
Il rêve d’un futur où il pourra enfin dormir sans une dague sous son oreiller.
Histoire
An -45 // -3 ans
Le jeune duc Adda, en voyage à Nuhoko, tomba follement amoureux d’une native. Femme d’une branche secondaire de la famille Mori, elle se fit courtiser des mois durant par cet homme de Babel qui finira par devenir son fiancé, puis son mari.
27 Vega de l’an -42 // 0 an
Naissance de leur premier fils, leur héritier. La mère tient à ce qu’il porte un prénom de l’Empire. Le père accepte seulement si son deuxième prénom rappelle le Royaume.
Yu-Seong Daeshim Adda. Un drôle de mélange qui en fait sourciller plus d’un, mais les parents sont satisfaits de leur choix. Pour l’instant.
An -37 à -32 // 5 à 10 ans
« Le portrait tout craché de sa mère … » « Il ne ressemble pas du tout à son père ! » « Vous êtes sûrs que le sang des Adda coule dans ses veines ? » « Si vous voulez mon avis, le duc est cocu. » « Elle doit l’avoir trompé avec le serviteur qui l’a suivie de Nuhoko jusqu’ici ! C’est la seule explication logique ! » « Est-ce bien prudent de garder un enfant aux origines floues ? » … … …
Le petit garçon était habitué à ces bruits de couloir. Il ne saisissait pas tout, mais il ressentait l’essentiel : ses oncles, ses tantes, ses cousins, ses cousines et même ses serviteurs ne l’appréciaient pas.
En réponse à toutes ces basses accusations, la duchesse renvoya le serviteur suspecté. Cela ne calma pas les commères. Cela désespéra la pauvre mère.
Le duc, quant à lui, ne passait aucun commentaire. Peut-être savait-il quelque chose que les autres ignoraient. Peut-être était-il trop obnubilé par ses livres pour se préoccuper de ces sottises. Peut-être était-il trop fier pour accepter l’idée que sa femme l’ait soi-disant trompé.
Malgré l’ambiance tendue, Yu-Seong continua de grandir. Entouré de nombreux professeurs, il apprit à être un bon Adda : il devait savoir lire, écrire, compter, se tenir, parler et penser à la perfection. Et bâtard ou non, au moins, il était aussi doué que docile.
An -32 // 10 ans
Naissance du deuxième fils, du petit frère. Un vrai métis qui partageait les traits de ses parents. Un seul prénom : Kamil. Aucune allusion à l’Empire Nuhoko. Yu-Seong ne savait pas quoi penser de ce petit être.
An -30 // 12 ans
Sa mère est morte. Son cœur aurait lâché. Trop de stress peut-être. Une étrangère qui n’aura jamais su supporter les lourds commérages des Adda.
Yu-Seong n’avait pas le temps de la pleurer. Il avait 12 ans, ce qui signifiait le début de son apprentissage militaire. Son professeur de combat était très sévère d’ailleurs; aujourd’hui encore, il se souvient de ses leçons interminables … « Vous quitterez le terrain d’entraînement seulement lorsque vous réussirez à exécuter cette attaque à la perfection ! » « Votre sort manque encore de puissance ! Réessayez ! »
Entre ses cours, ses entraînements, sa mère disparue, son père absent et son frère trop petit, l’héritier se sentait seul au monde. Au lieu d’aller vers les autres, il décida de se focaliser sur lui-même. Pour l’instant. Car isolé dans son petit monde, l’adolescent se mit à rêver. Rêver d’un monde meilleur où les nobles ne seraient pas aussi détestables les uns envers les autres. N’étaient-ils pas supposés montrer le bon exemple au peuple ?
Cependant, pour faire avancer les choses, il allait devoir patienter. Le jour où il héritera du pouvoir de son père, il pourra enfin changer les mentalités … Ce sera génial ! Mais d’ici là, le jeune homme devait se faire oublier de ses ennemis. Dans l’espoir de faire taire les rumeurs pour de bon, il décida même d’utiliser son deuxième prénom et d’oublier le premier. Yu-Seong était mort, vive Daeshim !
An -25 // 17 ans
Son père commença à lui parler de mariage. Même qu’il avait déjà préparé une liste de potentielles femmes afin d’aider son fils. Comme s’il lui demandait de choisir une nouvelle chaise pour le jardin ! Docile, l’héritier se plia à la volonté du duc et étudia la liste. Il rencontra chacune de ces femmes, une par une. Et par Zorya, elles étaient toutes superficielles ! Seul le pouvoir les intéressait.
Pourtant, la dernière sur la liste, celle qui venait de la famille la moins prestigieuse… était différente. Ce fut le coup de foudre pour Daeshim (lui qui, jusqu’ici, était convaincu que cela n’existait que dans les contes de fées). Cela marqua la fin de sa quête pour la femme parfaite.
Comme son père avant lui, le jeune homme avait suivi son cœur. Jamais il ne le regretta.
An -21 // 21 ans
Ah, l’an -21 ! L’année de son mariage !
Pendant environ quatre ans, Daeshim avait gâté sa fiancée. Non pas pour l’impressionner ou montrer sa supériorité ou que sais-je encore; c’était tout simplement parce qu’il était fou amoureux d’elle. Un romantique comme on n’en fait plus aujourd’hui ! Il lui racontait ses rêves pour l’avenir et elle, elle l’écoutait. Elle l’écoutait toujours. Et elle soutenait ce drôle de jeune homme qui avait souvent la tête dans les nuages. Que voulez-vous ? Il était mignon ! Et gentil. Et vrai. Ces deux jeunes gens étaient des perles rares parmi les nobles.
Bref, l’an -21, ce fut l’année de leur mariage. Le plus beau jour de sa vie. Le soir même, ils parlaient d’agrandir leur petite famille.
An -20 // 22 ans
L’heure de l’entraînement militaire avait sonné pour Kamil … Tiens, son petit frère était déjà si vieux ? Il n’avait jamais fait attention. Le cadet était moins doué que l’aîné lorsqu’il avait le même âge. Le plus vieux ne remarquait pas la colère qui commençait à germer dans le corps du plus jeune.
An -17 à -14 // 25 à 28 ans
Tout va bien dans la vie de Daeshim. Les commérages sur les origines douteuses de sa naissance se sont tus depuis longtemps, à moins qu’il ait simplement cessé d’y prêter attention.
Il ne fait pas non plus attention à son jeune frère qui le rattrape lentement. Rapidement. Sûrement. Comme son père qui s’occupait simplement de son rôle de duc, l’aîné s’occupait simplement de son rôle d’héritier. Sans oublier sa femme et ses enfants bien sûr, car après tout, son cœur ne bat que pour eux !
An -13 // 29 ans
Une belle nuit de pleine lune, Kamil invita Daeshim au terrain d’entraînement. Ils étaient seuls. L’aîné croyait naïvement que le plus jeune voulait lui parler en privé, ou peut-être lui demander de l’aider à s’améliorer à la lance.
Naïvement, oui. Il était très naïf.
Kamil était là pour le tuer.
Le combat fut bref, si on peut appeler cela un combat. Ce fut plutôt un massacre. Le cadet était plus fort, plus habile, il dominait son grand frère. Et c’est là que le drame se produisit. La lance de Kamil transperça le corps tremblant de Daeshim.
Ce dernier fut sauvé par les gardes alertés par les cris de l’affrontement. Il fut innocenté par une vieille servante honnête mais fouineuse qui avait suivi toute la scène depuis une fenêtre (« C’est le jeune Kamil qui a porté le premier coup. Il avait l’air possédé ! Je vous le jure; foi de vieille dame ! »). Mais surtout, il fut soigné par le médecin de la famille et un mage blanc qui, par le plus grand des hasards, avait été invité à rester quelques jours dans la demeure familiale.
Cependant, ce ne fut pas une mince affaire. Plus d’une fois, la vie du jeune homme manqua de filer entre leurs doigts experts.
Lorsque Daeshim reprit connaissance pour de bon, il fut frappé par l’absurdité de la situation. Jamais il n’avait remarqué que son frère l’avait surpassé. Jamais il n’avait compris que s’il n’entendait plus de médisances dans les couloirs, c’était parce qu’elles étaient toutes tombées dans les oreilles de Kamil. Jamais il n’avait pensé que ce dernier se considérait comme l’héritier légitime et lui comme un bâtard.
À cause de sa stupidité, parce qu’il avait été aveugle, parce qu’il croyait que ne pas participer aux petits jeux de la noblesse aurait suffi à lui éviter des ennuis, Daeshim se retrouvait dans un état pathétique entre la vie et la mort.
Est-ce que son père obnubilé par ses livres n’était pas aussi détaché de la réalité qu’il prétendait l’être ? Combien de personnes avait-il tuées pour se rendre jusque-là ? Et sa mère, comment avait-elle survécu plus de dix ans dans une demeure qui lui était hostile ? Sans doute s’était-elle salie les mains.
Et si … Et s’il était mort cette nuit-là, Kamil aurait-il ensuite tué sa femme et ses enfants ?
Il était le pire des idiots.
Il n’avait pas le choix. Il devait entrer à son tour dans cette danse macabre.
Son frère, bien que coupable, restait un Adda de la branche principale. Il y avait une possibilité – aussi infime soit-elle – qu’il retrouve sa liberté. Daeshim ne pouvait pas ignorer ce risque. Il ne pouvait plus ignorer les risques. Il ne pouvait plus ignorer quoi que ce soit.
Alors il s’arrangea tant bien que mal. Il paya généreusement un intermédiaire afin que celui-ci graisse la patte du gardien de la cellule où était enfermé Kamil. Il devait le tuer et maquiller la scène pour faire croire à un suicide.
Par chance, malgré cette première fois maladroite, tout le monde tomba dans le panneau.
An -12 // 30 ans
Un an. Un an de pures souffrances.
Son abdomen le faisait constamment souffrir. Il craignait que sa blessure s’ouvre à chaque mouvement. Puisque se déplacer était trop difficile, l’homme passait son temps dans son lit. Il avait l’impression d’être un vieillard incapable de faire quoi que ce soit. Il se sentait inutile. Stupide et inutile.
Même des mois après l’incident, il s’en voulait toujours autant de ne pas avoir su anticiper le danger. Il s’en voulait d’être un incapable, un fardeau pour sa femme, ses enfants, son père, toute sa famille.
Une année difficile. Une année de déprime.
An -11 // 31 ans
Enfin, il retrouvait un semblant d’autonomie. Daeshim pouvait bouger, mais plus jamais comme avant. Adieu les combats ! Adieu la lance ! Adieu les poids trop lourds ! Il ne pouvait plus porter sa femme jusqu’à leur lit, ou faire voler ses enfants au bout de ses bras comme des oiseaux. Au moins, il pouvait se déplacer sans aide. Il était encore trop jeune pour les cannes !
Maintenant que son corps avait repris du poil de la bête, son esprit s’était lui aussi réveillé. Refusant de se laisser abattre plus longtemps, son désespoir se transforma en motivation. Il refusait d’être faible. La magie qu’il avait délaissée ? Il comptait bien la maîtriser, quitte à s’entraîner jusqu’à en vomir ! C’est son vieux professeur qui serait fier, tiens.
Daeshim devait également se mettre à jour et reprendre sa place légitime d’héritier. Il devait regagner la confiance de son entourage et leur prouver qu’il était le digne successeur de son père. Qu’il pouvait le faire.
Il devait ouvrir l’œil. Écouter les rumeurs. Trouver les vérités dissimulées parmi les mensonges.
An -10 // 32 ans
Se plier à la volonté de ceux qui le détestent n’avait jamais fonctionné. Faisons donc l’inverse ! Le futur duc embrassa son héritage de Nuhoko. Il laissa ses cheveux pousser. Il tailla sa barbe à la mode de l’Empire. Il dépoussiéra son premier nom. Daeshim était mort, vive Yu-Seong !
Ce dernier ne s’arrêta pas là; au lieu de se cacher, il se mit en avant-plan ! Il prit l’habitude de sortir tous les jours afin d’apprendre à connaître son peuple. Il faisait même l’effort de parler aux autres nobles, toujours un sourire collé aux lèvres.
Il devait donner l’impression que plus rien ni personne ne pouvaient l’atteindre.
An -9 // 33 ans
Décès de son père, retrouvé littéralement mort de fatigue dans son bureau. Une fin si prévisible que son fils n’en fut même pas affecté. Sans-cœur ? Ce serait exagéré. Il faut savoir que les deux hommes n’avaient jamais été particulièrement proches ou complices. Et pour tout dire, Yu-Seong avait déjà les yeux tournés vers l’avenir. Un peu trop heureux malgré les circonstances.
Enfin, ses rêves de jeunesse allaient pouvoir se réaliser !
Les premières mesures qu’il prit en tant que nouveau duc visaient toutes à améliorer le confort des habitants du duché. Les routes ? Réparez-les ! Les bâtiments publics ? Nettoyez-les ! Les rues commerçantes ? Protégez-les ! Vous aimez les journaux ? On va les améliorer ! Et ceci ? Et cela ? Faites ceci ! Et faites cela !
Bien sûr, les citoyens étaient sceptiques au début. Après tout, ce duc – ancien héritier – s’était toujours fait discret jusqu’à tout récemment. Et maintenant, ce même homme se pliait en quatre pour eux, alors que son père avant lui s’était toujours préoccupé davantage de ses livres que de ses sujets ? C’était trop beau pour être vrai.
An -8 // 34 ans
Finalement, c’était beau ET c’était vrai ! Le peuple adorait leur nouveau duc !
Toutefois, il n’y avait pas que des gens heureux sur le territoire. Les familles vassales se sentaient délaissées, abandonnées, oubliées, rejetées. Cela les énervait bien sûr; moins de reconnaissance signifiait moins de pouvoir et d’influence.
Dans le but de se venger, l’une d’entre elles engagea un assassin. Sa cible ? L’héritier du duc. Heureusement, le tueur ne se rendit jamais jusqu’à la chambre de l’enfant; les gardes l’avaient intercepté et neutralisé bien avant. Quant à Yu-Seong, il était absolument furieux. Comment ces sales nobles osaient-ils menacer sa famille ainsi ?! Il ne voulait pas donner de l’attention à ces chacals, mais s’il les ignorait, ils lui rappelaient leur existence de la pire façon qu’il soit.
Alors le duc réfléchit. Et il se souvint du jour où il s’était débarrassé de son frère de la même manière que ces enfoirés avaient tenté de se débarrasser de son enfant.
Ce petit jeu pouvait se jouer à plusieurs.
An -5 // 37 ans
Le père de Yu-Seong, l’ancien duc, n’avait jamais voulu faire partie du conseil. Soi-disant qu’il n’avait pas assez de temps pour ça; une décision qui n’avait surpris personne à l’époque. À la place, un fidèle vassal avait accepté le poste au nom de la grande et puissante famille Adda.
En cette belle année -5 avant la création d’Elysia, ce même vassal perdit « malheureusement » la vie dans un « hasardeux » accident. Yu-Seong accepta de bonne grâce de combler le vide laissé par ce grand homme disparu trop tôt.
Cela ne plaisait pas à sa douce et tendre épouse, elle qui craignait que son cher mari se tue à la tâche tout comme son père avant lui. Il en faisait toujours trop ! Évidemment, le duc ne pouvait pas lui avouer que ce serait du gaspillage de laisser le siège à quelqu’un d’autre, surtout après avoir consacré autant d’efforts pour se débarrasser de l’ancien conseiller. Elle n’avait pas à connaître ces détails.
An -1 // 41 ans
Que se passe-t-il après huit ans de règne ?
Le peuple est généralement satisfait. Comme le premier jour, le duc est présent et écoute leur demande. Il fait tout son possible pour améliorer leurs conditions de vie. Les habitants le voient comme un homme bon et intègre. Ils ont beaucoup de chance d’être tombés sur un duc aussi sympathique.
Leur perception changerait-elle s’ils connaissaient toute la vérité ?
Car si les roturiers ne se doutent de rien, les nobles du fief, eux, ne sont pas dupes. Si les familles extérieures ne connaissent pas toutes les sombres rumeurs, les familles vassales d’Adda savent qu’il y a un fond de vérité. Mais comment pourraient-elles accuser une personne qui ne laisse jamais aucune preuve, jamais aucune trace ? Un duc, qui plus est !
Accidents. Assassinats. Sabotages. Enlèvements. Disparitions. Tentatives réussies ou ratées.
Les nobles désiraient de l’attention ? Yu-Seong leur en a donnée. Il participe à leurs petites fêtes (parfois). Il leur parle et leur sourit (faussement). Il prend en compte leur avis et leurs idées (avant de brûler les notes). Oh, il y en a un qui lui a manqué de respect ? Le duc attend un mois, deux mois, six mois, le temps que tout le monde (ou presque) oublie. Il paie un intermédiaire qui en paie un autre qui en paie un autre qui paie des mercenaires. Puis un jour, on découvre un cadavre.
Les plus attentifs ont fini par faire des liens. Mais personne n’en parle ouvertement; personne ne veut être le prochain à disparaître ! Et puis, ce n’est pas comme s’ils n’avaient rien à se reprocher de leur côté. Eux aussi commettent des bassesses. Ou la plupart d’entre eux. C’est ce que Yu-Seong croit en tout cas.
Personne n’en parle, mais les nobles lucides ressentent une certaine pression lorsqu’ils se retrouvent dans la même pièce que le duc souriant. Ils ont peur de lui en quelque sorte. Ce qu’ils ignorent, c’est que Yu-Seong a aussi peur d’eux.
Un règne de bonheur pour son peuple. Un règne de terreur pour ses vassaux. Personne d’ouvertement maltraitée. Des livres de plus en plus nombreux. Tout va bien, non ?
An 0 // 42 ans
Yu-Seong commençait à croire que tout le monde adorait cette année sauf lui.
Certes, le traité de paix et de non-agression lui permettait de souffler un peu; il n’aura plus à s’inquiéter des assassins étrangers, c’était déjà pas mal ! Malheureusement, ses collègues du conseil n’avaient pas toujours d’aussi bonnes idées. Jusqu’à la toute fin, le duc s’était opposé à la création de l’Ordre des Chevaliers. Mais que pouvait-il bien faire lorsque même les dirigeants des autres pays approuvaient l’idée ?
Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas senti aussi impuissant.
Lui qui n’aimait déjà pas partager le pouvoir, il était supposé accepter l’autorité de parfaits inconnus sur ses terres ? Jamais de la vie ! Ses propres soldats avaient toujours été suffisants pour assurer la sécurité de son peuple ! Non, le conseil n’avait pas fini d’entendre ses plaintes.
Avec les créations du continent d’Elysia, de l’Ordre et de la nouvelle monnaie, Yu-Seong ne manquait pas de travail. Beaucoup de livres allaient devoir être écrits pour garder une trace de ces événements importants. En plus, maintenant que les frontières s'étaient ouvertes davantage, les bouquins allaient pouvoir circuler plus librement. De nouveaux exemplaires allaient devoir être créés.
Une nouvelle ère s’annonce. Et pour survivre, il faut être capable de s’adapter. Le duc le sait plus que quiconque.
Le jeune duc Adda, en voyage à Nuhoko, tomba follement amoureux d’une native. Femme d’une branche secondaire de la famille Mori, elle se fit courtiser des mois durant par cet homme de Babel qui finira par devenir son fiancé, puis son mari.
27 Vega de l’an -42 // 0 an
Naissance de leur premier fils, leur héritier. La mère tient à ce qu’il porte un prénom de l’Empire. Le père accepte seulement si son deuxième prénom rappelle le Royaume.
Yu-Seong Daeshim Adda. Un drôle de mélange qui en fait sourciller plus d’un, mais les parents sont satisfaits de leur choix. Pour l’instant.
An -37 à -32 // 5 à 10 ans
« Le portrait tout craché de sa mère … » « Il ne ressemble pas du tout à son père ! » « Vous êtes sûrs que le sang des Adda coule dans ses veines ? » « Si vous voulez mon avis, le duc est cocu. » « Elle doit l’avoir trompé avec le serviteur qui l’a suivie de Nuhoko jusqu’ici ! C’est la seule explication logique ! » « Est-ce bien prudent de garder un enfant aux origines floues ? » … … …
Le petit garçon était habitué à ces bruits de couloir. Il ne saisissait pas tout, mais il ressentait l’essentiel : ses oncles, ses tantes, ses cousins, ses cousines et même ses serviteurs ne l’appréciaient pas.
En réponse à toutes ces basses accusations, la duchesse renvoya le serviteur suspecté. Cela ne calma pas les commères. Cela désespéra la pauvre mère.
Le duc, quant à lui, ne passait aucun commentaire. Peut-être savait-il quelque chose que les autres ignoraient. Peut-être était-il trop obnubilé par ses livres pour se préoccuper de ces sottises. Peut-être était-il trop fier pour accepter l’idée que sa femme l’ait soi-disant trompé.
Malgré l’ambiance tendue, Yu-Seong continua de grandir. Entouré de nombreux professeurs, il apprit à être un bon Adda : il devait savoir lire, écrire, compter, se tenir, parler et penser à la perfection. Et bâtard ou non, au moins, il était aussi doué que docile.
An -32 // 10 ans
Naissance du deuxième fils, du petit frère. Un vrai métis qui partageait les traits de ses parents. Un seul prénom : Kamil. Aucune allusion à l’Empire Nuhoko. Yu-Seong ne savait pas quoi penser de ce petit être.
An -30 // 12 ans
Sa mère est morte. Son cœur aurait lâché. Trop de stress peut-être. Une étrangère qui n’aura jamais su supporter les lourds commérages des Adda.
Yu-Seong n’avait pas le temps de la pleurer. Il avait 12 ans, ce qui signifiait le début de son apprentissage militaire. Son professeur de combat était très sévère d’ailleurs; aujourd’hui encore, il se souvient de ses leçons interminables … « Vous quitterez le terrain d’entraînement seulement lorsque vous réussirez à exécuter cette attaque à la perfection ! » « Votre sort manque encore de puissance ! Réessayez ! »
Entre ses cours, ses entraînements, sa mère disparue, son père absent et son frère trop petit, l’héritier se sentait seul au monde. Au lieu d’aller vers les autres, il décida de se focaliser sur lui-même. Pour l’instant. Car isolé dans son petit monde, l’adolescent se mit à rêver. Rêver d’un monde meilleur où les nobles ne seraient pas aussi détestables les uns envers les autres. N’étaient-ils pas supposés montrer le bon exemple au peuple ?
Cependant, pour faire avancer les choses, il allait devoir patienter. Le jour où il héritera du pouvoir de son père, il pourra enfin changer les mentalités … Ce sera génial ! Mais d’ici là, le jeune homme devait se faire oublier de ses ennemis. Dans l’espoir de faire taire les rumeurs pour de bon, il décida même d’utiliser son deuxième prénom et d’oublier le premier. Yu-Seong était mort, vive Daeshim !
An -25 // 17 ans
Son père commença à lui parler de mariage. Même qu’il avait déjà préparé une liste de potentielles femmes afin d’aider son fils. Comme s’il lui demandait de choisir une nouvelle chaise pour le jardin ! Docile, l’héritier se plia à la volonté du duc et étudia la liste. Il rencontra chacune de ces femmes, une par une. Et par Zorya, elles étaient toutes superficielles ! Seul le pouvoir les intéressait.
Pourtant, la dernière sur la liste, celle qui venait de la famille la moins prestigieuse… était différente. Ce fut le coup de foudre pour Daeshim (lui qui, jusqu’ici, était convaincu que cela n’existait que dans les contes de fées). Cela marqua la fin de sa quête pour la femme parfaite.
Comme son père avant lui, le jeune homme avait suivi son cœur. Jamais il ne le regretta.
An -21 // 21 ans
Ah, l’an -21 ! L’année de son mariage !
Pendant environ quatre ans, Daeshim avait gâté sa fiancée. Non pas pour l’impressionner ou montrer sa supériorité ou que sais-je encore; c’était tout simplement parce qu’il était fou amoureux d’elle. Un romantique comme on n’en fait plus aujourd’hui ! Il lui racontait ses rêves pour l’avenir et elle, elle l’écoutait. Elle l’écoutait toujours. Et elle soutenait ce drôle de jeune homme qui avait souvent la tête dans les nuages. Que voulez-vous ? Il était mignon ! Et gentil. Et vrai. Ces deux jeunes gens étaient des perles rares parmi les nobles.
Bref, l’an -21, ce fut l’année de leur mariage. Le plus beau jour de sa vie. Le soir même, ils parlaient d’agrandir leur petite famille.
An -20 // 22 ans
L’heure de l’entraînement militaire avait sonné pour Kamil … Tiens, son petit frère était déjà si vieux ? Il n’avait jamais fait attention. Le cadet était moins doué que l’aîné lorsqu’il avait le même âge. Le plus vieux ne remarquait pas la colère qui commençait à germer dans le corps du plus jeune.
An -17 à -14 // 25 à 28 ans
Tout va bien dans la vie de Daeshim. Les commérages sur les origines douteuses de sa naissance se sont tus depuis longtemps, à moins qu’il ait simplement cessé d’y prêter attention.
Il ne fait pas non plus attention à son jeune frère qui le rattrape lentement. Rapidement. Sûrement. Comme son père qui s’occupait simplement de son rôle de duc, l’aîné s’occupait simplement de son rôle d’héritier. Sans oublier sa femme et ses enfants bien sûr, car après tout, son cœur ne bat que pour eux !
An -13 // 29 ans
Une belle nuit de pleine lune, Kamil invita Daeshim au terrain d’entraînement. Ils étaient seuls. L’aîné croyait naïvement que le plus jeune voulait lui parler en privé, ou peut-être lui demander de l’aider à s’améliorer à la lance.
Naïvement, oui. Il était très naïf.
Kamil était là pour le tuer.
Le combat fut bref, si on peut appeler cela un combat. Ce fut plutôt un massacre. Le cadet était plus fort, plus habile, il dominait son grand frère. Et c’est là que le drame se produisit. La lance de Kamil transperça le corps tremblant de Daeshim.
Ce dernier fut sauvé par les gardes alertés par les cris de l’affrontement. Il fut innocenté par une vieille servante honnête mais fouineuse qui avait suivi toute la scène depuis une fenêtre (« C’est le jeune Kamil qui a porté le premier coup. Il avait l’air possédé ! Je vous le jure; foi de vieille dame ! »). Mais surtout, il fut soigné par le médecin de la famille et un mage blanc qui, par le plus grand des hasards, avait été invité à rester quelques jours dans la demeure familiale.
Cependant, ce ne fut pas une mince affaire. Plus d’une fois, la vie du jeune homme manqua de filer entre leurs doigts experts.
Lorsque Daeshim reprit connaissance pour de bon, il fut frappé par l’absurdité de la situation. Jamais il n’avait remarqué que son frère l’avait surpassé. Jamais il n’avait compris que s’il n’entendait plus de médisances dans les couloirs, c’était parce qu’elles étaient toutes tombées dans les oreilles de Kamil. Jamais il n’avait pensé que ce dernier se considérait comme l’héritier légitime et lui comme un bâtard.
À cause de sa stupidité, parce qu’il avait été aveugle, parce qu’il croyait que ne pas participer aux petits jeux de la noblesse aurait suffi à lui éviter des ennuis, Daeshim se retrouvait dans un état pathétique entre la vie et la mort.
Est-ce que son père obnubilé par ses livres n’était pas aussi détaché de la réalité qu’il prétendait l’être ? Combien de personnes avait-il tuées pour se rendre jusque-là ? Et sa mère, comment avait-elle survécu plus de dix ans dans une demeure qui lui était hostile ? Sans doute s’était-elle salie les mains.
Et si … Et s’il était mort cette nuit-là, Kamil aurait-il ensuite tué sa femme et ses enfants ?
Il était le pire des idiots.
Il n’avait pas le choix. Il devait entrer à son tour dans cette danse macabre.
Son frère, bien que coupable, restait un Adda de la branche principale. Il y avait une possibilité – aussi infime soit-elle – qu’il retrouve sa liberté. Daeshim ne pouvait pas ignorer ce risque. Il ne pouvait plus ignorer les risques. Il ne pouvait plus ignorer quoi que ce soit.
Alors il s’arrangea tant bien que mal. Il paya généreusement un intermédiaire afin que celui-ci graisse la patte du gardien de la cellule où était enfermé Kamil. Il devait le tuer et maquiller la scène pour faire croire à un suicide.
Par chance, malgré cette première fois maladroite, tout le monde tomba dans le panneau.
An -12 // 30 ans
Un an. Un an de pures souffrances.
Son abdomen le faisait constamment souffrir. Il craignait que sa blessure s’ouvre à chaque mouvement. Puisque se déplacer était trop difficile, l’homme passait son temps dans son lit. Il avait l’impression d’être un vieillard incapable de faire quoi que ce soit. Il se sentait inutile. Stupide et inutile.
Même des mois après l’incident, il s’en voulait toujours autant de ne pas avoir su anticiper le danger. Il s’en voulait d’être un incapable, un fardeau pour sa femme, ses enfants, son père, toute sa famille.
Une année difficile. Une année de déprime.
An -11 // 31 ans
Enfin, il retrouvait un semblant d’autonomie. Daeshim pouvait bouger, mais plus jamais comme avant. Adieu les combats ! Adieu la lance ! Adieu les poids trop lourds ! Il ne pouvait plus porter sa femme jusqu’à leur lit, ou faire voler ses enfants au bout de ses bras comme des oiseaux. Au moins, il pouvait se déplacer sans aide. Il était encore trop jeune pour les cannes !
Maintenant que son corps avait repris du poil de la bête, son esprit s’était lui aussi réveillé. Refusant de se laisser abattre plus longtemps, son désespoir se transforma en motivation. Il refusait d’être faible. La magie qu’il avait délaissée ? Il comptait bien la maîtriser, quitte à s’entraîner jusqu’à en vomir ! C’est son vieux professeur qui serait fier, tiens.
Daeshim devait également se mettre à jour et reprendre sa place légitime d’héritier. Il devait regagner la confiance de son entourage et leur prouver qu’il était le digne successeur de son père. Qu’il pouvait le faire.
Il devait ouvrir l’œil. Écouter les rumeurs. Trouver les vérités dissimulées parmi les mensonges.
An -10 // 32 ans
Se plier à la volonté de ceux qui le détestent n’avait jamais fonctionné. Faisons donc l’inverse ! Le futur duc embrassa son héritage de Nuhoko. Il laissa ses cheveux pousser. Il tailla sa barbe à la mode de l’Empire. Il dépoussiéra son premier nom. Daeshim était mort, vive Yu-Seong !
Ce dernier ne s’arrêta pas là; au lieu de se cacher, il se mit en avant-plan ! Il prit l’habitude de sortir tous les jours afin d’apprendre à connaître son peuple. Il faisait même l’effort de parler aux autres nobles, toujours un sourire collé aux lèvres.
Il devait donner l’impression que plus rien ni personne ne pouvaient l’atteindre.
An -9 // 33 ans
Décès de son père, retrouvé littéralement mort de fatigue dans son bureau. Une fin si prévisible que son fils n’en fut même pas affecté. Sans-cœur ? Ce serait exagéré. Il faut savoir que les deux hommes n’avaient jamais été particulièrement proches ou complices. Et pour tout dire, Yu-Seong avait déjà les yeux tournés vers l’avenir. Un peu trop heureux malgré les circonstances.
Enfin, ses rêves de jeunesse allaient pouvoir se réaliser !
Les premières mesures qu’il prit en tant que nouveau duc visaient toutes à améliorer le confort des habitants du duché. Les routes ? Réparez-les ! Les bâtiments publics ? Nettoyez-les ! Les rues commerçantes ? Protégez-les ! Vous aimez les journaux ? On va les améliorer ! Et ceci ? Et cela ? Faites ceci ! Et faites cela !
Bien sûr, les citoyens étaient sceptiques au début. Après tout, ce duc – ancien héritier – s’était toujours fait discret jusqu’à tout récemment. Et maintenant, ce même homme se pliait en quatre pour eux, alors que son père avant lui s’était toujours préoccupé davantage de ses livres que de ses sujets ? C’était trop beau pour être vrai.
An -8 // 34 ans
Finalement, c’était beau ET c’était vrai ! Le peuple adorait leur nouveau duc !
Toutefois, il n’y avait pas que des gens heureux sur le territoire. Les familles vassales se sentaient délaissées, abandonnées, oubliées, rejetées. Cela les énervait bien sûr; moins de reconnaissance signifiait moins de pouvoir et d’influence.
Dans le but de se venger, l’une d’entre elles engagea un assassin. Sa cible ? L’héritier du duc. Heureusement, le tueur ne se rendit jamais jusqu’à la chambre de l’enfant; les gardes l’avaient intercepté et neutralisé bien avant. Quant à Yu-Seong, il était absolument furieux. Comment ces sales nobles osaient-ils menacer sa famille ainsi ?! Il ne voulait pas donner de l’attention à ces chacals, mais s’il les ignorait, ils lui rappelaient leur existence de la pire façon qu’il soit.
Alors le duc réfléchit. Et il se souvint du jour où il s’était débarrassé de son frère de la même manière que ces enfoirés avaient tenté de se débarrasser de son enfant.
Ce petit jeu pouvait se jouer à plusieurs.
An -5 // 37 ans
Le père de Yu-Seong, l’ancien duc, n’avait jamais voulu faire partie du conseil. Soi-disant qu’il n’avait pas assez de temps pour ça; une décision qui n’avait surpris personne à l’époque. À la place, un fidèle vassal avait accepté le poste au nom de la grande et puissante famille Adda.
En cette belle année -5 avant la création d’Elysia, ce même vassal perdit « malheureusement » la vie dans un « hasardeux » accident. Yu-Seong accepta de bonne grâce de combler le vide laissé par ce grand homme disparu trop tôt.
Cela ne plaisait pas à sa douce et tendre épouse, elle qui craignait que son cher mari se tue à la tâche tout comme son père avant lui. Il en faisait toujours trop ! Évidemment, le duc ne pouvait pas lui avouer que ce serait du gaspillage de laisser le siège à quelqu’un d’autre, surtout après avoir consacré autant d’efforts pour se débarrasser de l’ancien conseiller. Elle n’avait pas à connaître ces détails.
An -1 // 41 ans
Que se passe-t-il après huit ans de règne ?
Le peuple est généralement satisfait. Comme le premier jour, le duc est présent et écoute leur demande. Il fait tout son possible pour améliorer leurs conditions de vie. Les habitants le voient comme un homme bon et intègre. Ils ont beaucoup de chance d’être tombés sur un duc aussi sympathique.
Leur perception changerait-elle s’ils connaissaient toute la vérité ?
Car si les roturiers ne se doutent de rien, les nobles du fief, eux, ne sont pas dupes. Si les familles extérieures ne connaissent pas toutes les sombres rumeurs, les familles vassales d’Adda savent qu’il y a un fond de vérité. Mais comment pourraient-elles accuser une personne qui ne laisse jamais aucune preuve, jamais aucune trace ? Un duc, qui plus est !
Accidents. Assassinats. Sabotages. Enlèvements. Disparitions. Tentatives réussies ou ratées.
Les nobles désiraient de l’attention ? Yu-Seong leur en a donnée. Il participe à leurs petites fêtes (parfois). Il leur parle et leur sourit (faussement). Il prend en compte leur avis et leurs idées (avant de brûler les notes). Oh, il y en a un qui lui a manqué de respect ? Le duc attend un mois, deux mois, six mois, le temps que tout le monde (ou presque) oublie. Il paie un intermédiaire qui en paie un autre qui en paie un autre qui paie des mercenaires. Puis un jour, on découvre un cadavre.
Les plus attentifs ont fini par faire des liens. Mais personne n’en parle ouvertement; personne ne veut être le prochain à disparaître ! Et puis, ce n’est pas comme s’ils n’avaient rien à se reprocher de leur côté. Eux aussi commettent des bassesses. Ou la plupart d’entre eux. C’est ce que Yu-Seong croit en tout cas.
Personne n’en parle, mais les nobles lucides ressentent une certaine pression lorsqu’ils se retrouvent dans la même pièce que le duc souriant. Ils ont peur de lui en quelque sorte. Ce qu’ils ignorent, c’est que Yu-Seong a aussi peur d’eux.
Un règne de bonheur pour son peuple. Un règne de terreur pour ses vassaux. Personne d’ouvertement maltraitée. Des livres de plus en plus nombreux. Tout va bien, non ?
An 0 // 42 ans
Yu-Seong commençait à croire que tout le monde adorait cette année sauf lui.
Certes, le traité de paix et de non-agression lui permettait de souffler un peu; il n’aura plus à s’inquiéter des assassins étrangers, c’était déjà pas mal ! Malheureusement, ses collègues du conseil n’avaient pas toujours d’aussi bonnes idées. Jusqu’à la toute fin, le duc s’était opposé à la création de l’Ordre des Chevaliers. Mais que pouvait-il bien faire lorsque même les dirigeants des autres pays approuvaient l’idée ?
Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas senti aussi impuissant.
Lui qui n’aimait déjà pas partager le pouvoir, il était supposé accepter l’autorité de parfaits inconnus sur ses terres ? Jamais de la vie ! Ses propres soldats avaient toujours été suffisants pour assurer la sécurité de son peuple ! Non, le conseil n’avait pas fini d’entendre ses plaintes.
Avec les créations du continent d’Elysia, de l’Ordre et de la nouvelle monnaie, Yu-Seong ne manquait pas de travail. Beaucoup de livres allaient devoir être écrits pour garder une trace de ces événements importants. En plus, maintenant que les frontières s'étaient ouvertes davantage, les bouquins allaient pouvoir circuler plus librement. De nouveaux exemplaires allaient devoir être créés.
Une nouvelle ère s’annonce. Et pour survivre, il faut être capable de s’adapter. Le duc le sait plus que quiconque.
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Oh... If you only knew how much I regret being an idiot
Lannah Domingo
19 y.o » féminin » hétérosexuelle » Royaume du Pharaon » Couturière
Taille : 1m60
Poids : 42 kilogrammes
Couleur des yeux : Ambrés
Cheveux : Blonds cendrés
Signes distinctifs : Porte de grosses perles dans ses cheveux
Description :
Avant, Lannah était jolie. De longs cheveux blonds cendrés, des yeux pétillants de gaieté, un corps bien formé et une énergie illimitée. Elle était complimentée, au centre des regards, appréciée. Une adolescente lumineuse et forte, un soleil éblouissant.
Oui, elle l’était. Avant.
Maintenant, ses cheveux sont emmêlés, détachés, cachent son visage honteux. Les yeux fuyants, sa taille est mince, bien trop pour la maintenir en bonne santé. Elle n’a plus le goût à la vie, elle n’a plus de plaisir à s’alimenter.
Elle déteste la personne qu’elle est devenue.
Poids : 42 kilogrammes
Couleur des yeux : Ambrés
Cheveux : Blonds cendrés
Signes distinctifs : Porte de grosses perles dans ses cheveux
Description :
Avant, Lannah était jolie. De longs cheveux blonds cendrés, des yeux pétillants de gaieté, un corps bien formé et une énergie illimitée. Elle était complimentée, au centre des regards, appréciée. Une adolescente lumineuse et forte, un soleil éblouissant.
Oui, elle l’était. Avant.
Maintenant, ses cheveux sont emmêlés, détachés, cachent son visage honteux. Les yeux fuyants, sa taille est mince, bien trop pour la maintenir en bonne santé. Elle n’a plus le goût à la vie, elle n’a plus de plaisir à s’alimenter.
Elle déteste la personne qu’elle est devenue.
Arme : Dague
Maîtrise de l'arme : 1/5
Magie : Eau
Maîtrise de la magie : 4/5
Emblème : Aucun.
Maîtrise de l'arme : 1/5
Magie : Eau
Maîtrise de la magie : 4/5
Emblème : Aucun.
Caractère
• Sociable • Énergique • Toujours de bonne humeur • Parfois un peu trop familière • Tactile avec ses proches • Travailleuse mais se déconcentre vite • Un peu gauche et maladroite • Impulsive, ne réfléchit pas avant de parler • Depuis peu, dépressive et mélancolique •
Qu'est ce que votre personnage aime/déteste ?
Lannah aime, elle aime tant la vie, la nature, le désert, le soleil, le vent, l'eau, la terre, l'air…. Elle aime tout ce qui compose ce monde, elle aime faire partie de ce monde magnifique. Son cœur chavire au moindre paysage qui l'éblouit, elle tombe amoureuse encore et encore. Elle aime les fleurs, elle aime les oasis, elle aime les vêtements, elle aime les danses, elle aime les pièces d'or, elle aime les pièces d'argent et de bronze. Elle aime ses proches plus que tout au monde, elle ne répète jamais assez à quel point elle aime. Ses parents, son frère, son amie.
Il y a peu de choses qu'elle déteste parce que Lannah est une femme d'amour. Cependant, en tête de liste, elle dirait les études. Elle n'aime pas perdre son temps à lire des livres, elle préfère courir à l'extérieur. Elle n'aime pas les leçons ni les cours d'étiquette. Elle n'aime pas se piquer avec une aiguille, ce n'est jamais agréable. Elle n'aime pas perdre une aiguille car elle est impossible à retrouver dans le sable. Elle n'aime pas les atmosphères pesantes qui sont synonymes de problème. Elle n'aime pas se battre. Elle n'aime pas ce qu'elle a fait. Ce qu'elle a causé. Ce qu'elle est devenue.
Il y a peu de choses qu'elle déteste parce que Lannah est une femme d'amour. Cependant, en tête de liste, elle dirait les études. Elle n'aime pas perdre son temps à lire des livres, elle préfère courir à l'extérieur. Elle n'aime pas les leçons ni les cours d'étiquette. Elle n'aime pas se piquer avec une aiguille, ce n'est jamais agréable. Elle n'aime pas perdre une aiguille car elle est impossible à retrouver dans le sable. Elle n'aime pas les atmosphères pesantes qui sont synonymes de problème. Elle n'aime pas se battre. Elle n'aime pas ce qu'elle a fait. Ce qu'elle a causé. Ce qu'elle est devenue.
Votre personnage est-il satisfait de sa vie ?
Rien ne la satisfait dans sa vie. Son frère ne lui adresse plus la parole, son amie a été blessée par sa faute, elle se sent mal. Mal d'avoir mal agi, de s'être mal comportée et de ne voir aucune issue. Elle est loin d'être satisfaite.
Si non, que voudrait-il changer à sa vie ?
Tout. Elle voudrait tout recommencer et ne pas s'égarer, cette fois.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage soutient le plus ?
Dévouement. Lannah a toujours privilégié le bonheur de ses proches en particulier de Sehrazad, elle s’est donnée du mal et l’a toujours encouragée à aller de l’avant. (Même si, quand Sehrazad avait le plus besoin d’elle, elle l’a abandonnée…)
Optimiste. Lannah l’a toujours été, le sourire aux lèvres, à coup de « Tout va bien ! », aucune difficulté ne la faisait flancher. Tout finit par s’arranger avec le temps. Du moins, c’est ce qu’elle croyait.
Amour. Lannah est amoureuse de l’amour, de la beauté de ce sentiment si pur et invincible. Elle aime sa famille, elle aime ses proches, elle rêve d’aimer un homme. Mais qui pourrait l’aimer maintenant ?
Optimiste. Lannah l’a toujours été, le sourire aux lèvres, à coup de « Tout va bien ! », aucune difficulté ne la faisait flancher. Tout finit par s’arranger avec le temps. Du moins, c’est ce qu’elle croyait.
Amour. Lannah est amoureuse de l’amour, de la beauté de ce sentiment si pur et invincible. Elle aime sa famille, elle aime ses proches, elle rêve d’aimer un homme. Mais qui pourrait l’aimer maintenant ?
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage méprise le plus ?
Envieuse. Lannah a toujours été jalouse du succès des autres, de leur bonheur. (En vérité, elle était sincèrement heureuse pour Sehrazad lors de ses fiançailles. Mais avec le recul, elle ne sait plus quoi penser. Elle est perdue.)
Irréfléchie. A cause de son manque de discernement, elle a dit des choses horribles, elle n’a pas su peser ses mots. Elle a été très blessante et s’en veut au point de ne plus se regarder dans la glace.
Peur et égoïsme. C’est à cause de son caractère que tout s’est brisé. Si elle n’avait pas eu peur, si elle lui avait fait confiance, si elle avait choisi son amie plutôt que sa sécurité… Elle n’a pensé qu’à elle.
Irréfléchie. A cause de son manque de discernement, elle a dit des choses horribles, elle n’a pas su peser ses mots. Elle a été très blessante et s’en veut au point de ne plus se regarder dans la glace.
Peur et égoïsme. C’est à cause de son caractère que tout s’est brisé. Si elle n’avait pas eu peur, si elle lui avait fait confiance, si elle avait choisi son amie plutôt que sa sécurité… Elle n’a pensé qu’à elle.
Votre personnage aime t-il son pays/souverain ?
Lannah aime son pays, elle ne l'a presque jamais quitté et elle ne se verrait pas habiter ailleurs qu'ici. Elle aime les dunes de sables, elle aime les oasis, elle aime son métier, elle aime le soleil qui tape fortemment en pleine après-midi et fait bronzer sa peau.
Elle respecte la famille Pharaos ainsi que le Pharaon actuel. Bien qu'il soit vieux et n'en ait plus pour longtemps, il fait un bon dirigeant. Mais bon, Lannah ne s'y connaît pas en politique.
Elle respecte la famille Pharaos ainsi que le Pharaon actuel. Bien qu'il soit vieux et n'en ait plus pour longtemps, il fait un bon dirigeant. Mais bon, Lannah ne s'y connaît pas en politique.
Que pense votre personnage de la Déesse Zorya ?
Oh que la Déesse est cruelle. Lannah a toujours été très croyante à son égard, elle n'a jamais cessé de prier pour le bonheur de ses proches, dans de nombreuses bâtisses. Cependant, pourquoi n'a-t-elle pas protégé Sehrazad ? Pourquoi l'a-t-elle laissé attraper ce mal ? Lannah ne comprend pas cette épreuve insurmontable qu'elle a mis sur sa route. C'est beaucoup trop injuste.
Que pense votre personnage de la Calamité Nergal ?
Avant, il l'indifférait. Maintenant, elle le hait. Comment a-t-il osé maudire la plus pure des personnes sur le continent ? Pourquoi s'est-il attaqué à Sehrazad ? Elle lui en veut tellement. Tellement qu'elle voudrait lui parler en personne et lui dire ses quatre vérités. Jamais elle ne pourra l'apprécier, pas tant qu'il ne lèvera pas la malédiction de Sehrazad.
Histoire
*An -19 à -10
Lannah naît au sein de la famille Domingo, une famille vassale des Borgia. Ses parents la dorlotent avec affection et son frère aîné prend soin d'elle avec tant de dévotion qu'elle ne manque jamais de quoique ce soit. Elle n'est pas une princesse mais se considère ainsi et prend plaisir à tresser des fleurs pour en faire des couronnes qu'elle porte régulièrement.
Pleine de vie et d'entrain, Lannah apprécie chaque jour dans le pays du sable. Elle n'aime pas étudier et préfère gambader dans les plaines et dunes. Elle n'aime pas qu'on lui impose des choix, dès que c'est le cas, elle hurle "NON" et casse bien des oreilles. Lannah désire rester une fille espiègle pendant de longues années encore. Elle ne veut pas changer, elle veut rester fidèle à elle-même.
Pourtant, elle est obligée d'apprendre les règles de politesses afin d'être présentée à la famille qui gère le Fief : les Borgia. Elle bougonne mais se plie aux exigences de ses parents et apprend les révérences ainsi que la courtoisie. Elle apprend à formuler des phrases plus complètes et moins agressives sous le regard sévère de son frère qui s'attendrit dès qu'elle se plie à sa volonté. Il craque à chacun de ses caprices.
Les cours l'ennuient profondément. Sa mère parvient à la motiver en lui disant qu'une fille instruite aura plus de chance de trouver l'amour de sa vie. Bercée par ce doux songe, Lannah est déterminée à faire de son mieux et ne s'endort plus en cours. Elle aimerait former une famille comme ses parents ; unie et vivant dans le bonheur.
*An -11 à -8
A ses huit ans, Lannah est introduite auprès de Sehrazad. Le courant passe tout de suite, Sehrazad est douce et calme, Lannah, une vraie boule d'énergie. Les deux filles se rapprochent et deviennent inséparables. La plupart du temps, c'est Lannah qui fait la discussion, un vrai moulin à paroles tandis que son amie l'écoute. Cependant, Lannah ne fait pas que parler, elle observe très bien aussi et repère quand quelque chose chagrine Sehrazad.
Alvaro veille sur elles, les protège de ceux qui pourraient leur vouloir du mal. Il est nommé garde du corps de Sehrazad et la suit dans ses déplacements. Lannah les observe de loin, heureuse que les deux personnes qu'elle aime le plus s'entendent aussi bien.
*An -7 à -6
Lors d'une des visites de Caspian dans le Fief de Borgia, Lannah l'aperçoit. Immédiatement, elle pense qu'il est tout à fait charmant et qu'elle aimerait avoir, elle aussi, un fiancé aussi agréable plus tard. Cependant, son frère aîné refuse de la voir à la main de n'importe qui et ses parents ne veulent pas qu'elle quitte le nid. Ils la couvent beaucoup trop.
Lannah admire Caspian mais s'en détourne rapidement. Elle tient beaucoup trop à Sehrazad pour entrer dans une quelconque rivalité. L'amitié passe avant tout. D'autant plus quand elle apprend que son amie éprouve des sentiments pour le prince. Il est alors hors de question de perdre son amitié.
A la place du prince, elle est attirée par la présence d'un de ses gardes qui se nomme Seth. Il est dans l'ombre du futur souverain mais à ses yeux, c'est lui qui se démarque le plus. Elle est intriguée par ce dernier et l'accueille à bras ouverts sans aucune méfiance dans leur groupe.
En parallèle, Lannah encourage Sehrazad dans sa quête amoureuse et lui coud les meilleures étoffes afin de l'embellir. Elle saute comme une puce dans tous les sens et fait des crises nerveuses quand ses plans pour que Caspian s'intéresse à elle échouent.
Quand Sehrazad tombe malade, Lannah est dévastée. Elle dramatise tout. Elle ne sait quoi faire pour l'aider à se rétablir, elle a conscience de sa santé fragile et s'inquiète. Elle hurle à tous que l'état de son amie est grave, son inquiétude se propage comme une traînée de poudre et atteint les oreilles de Caspian.
D'une certaine manière, elle participe au plan de son frère sans même le comprendre. Mais grâce à lui, les fiancés se sont enfin rapprochés. Elle lui en est tellement reconnaissante qu'elle le colle pendant plusieurs jours avant de lui laisser de l'air.
Lannah est profondément heureuse que le couple se forme et elle leur laisse de l'intimité afin qu'ils profitent de leur relation sans être espionnés.
*An -5
Le bonheur laisse place à un sentiment différent. Lannah se sent tellement seule, son frère reste au Palais et veille sur Sehrazad. Sehrazad est au Palais et profite de sa vie de couple avec l'homme de sa vie. Et elle, elle reste abandonnée dans le Fief de Borgia. La distance l'affecte. Elle se concentre sur le travail pour ne pas trop y penser mais, le mal-être qu'elle ressent ne cesse d'augmenter.
Les jours heureux avec ses proches lui manquent. Elle se sent exclue de leur vie et ne comprend pas ce qu'elle a fait pour en arriver là. Toutes ses bonnes pensées se changent en désespoir et elle s'en veut d'être ainsi. Elle ne sait que sourire devant eux et ne parvient pas à parler de sa détresse.
Ils ne voient que l'éclat du soleil et non l'ombre de l'éclipse. Lannah se retient de ne pas pleurer car tout le monde autour d'elle est heureux. Tout le monde sauf elle.
A cet instant, la présence de Seth lui permet de faire abstraction de sa solitude. Il ne peut pas lui rendre visite régulièrement mais il essaye. Il voit au travers de ses sourires. Il lui apporte son amitié, sans chercher à la faire parler. Il est là et ça suffit.
Elle se sent un peu moins seule même si l'éloignement de Sehrazad la peine et que l'absence de son frère est douloureuse. Lannah essaye de rester optimiste et de ne pas interpréter la situation. Elle n'a pas été laissée derrière, elle compte pour eux.
*An -2
Des rumeurs se propagent dans le pays entier. L'épouse royale serait habitée par le mal. Elle a été maudite par Nergal et elle ne pourra jamais porter d'enfants. Lannah ne sait pas comment réagir. Sehrazad vient lui demander de l'aide, cela fait tellement longtemps qu'elle ne l'a pas vue. Mais sous le poids de la révélation, elle panique. La possibilité de voir ses rêves de familles nombreuses disparaître l'effraie. Elle prend peur. Elle craint de contracter son mal et la repousse brutalement.
Lannah réagit dans l'excès sans mesurer la portée de ses actes. Elle est terrorisée à l'idée de ne plus pouvoir devenir mère et fuit Sehrazad. Amoureuse d’un homme, elle craint de ne pas pouvoir fonder de famille alors que c’est son plus grand rêve depuis l'enfance… Aucune excuse ne la pardonnera, elle le sait bien. Elle le regrette. Elle l'a regretté dès l'instant où elle l'a rejetée. Pour sa propre sécurité, pour son propre bien. Sans se soucier de son amie.
Son frère la rejoint peu de temps après, leur dispute est une déchirure supplémentaire dans son cœur. Il lui balance des vérités qu'elle n'est pas prête à entendre et elle se replie sur elle-même. Elle sait qu'elle l'a déçu, elle sait qu'elle a eu tort mais elle ignore comment réparer ses erreurs alors, elle s'enferme dans sa chambre et n'en sort que pour se nourrir, une fois par jour.
*An -1 à 0
Lannah s'est coupée du monde et peine à le réintégrer. Elle ne se regarde plus dans aucun miroir, craint de croiser son reflet et d'y voir ce qu'elle est devenue. C'est facile de s'excuser quand elle est seule mais elle n'y arrive pas devant ceux qu'elle a blessés. Elle a l'impression que c'est trop facile, qu'elle ne mérite pas leur pardon. A la place, elle s'enfuit et se cache dans la foule. Elle fixe ses pieds, ne parvient plus à feindre des sourires qui seraient de toute façon hypocrites.
Son corps s'est amaigri, sa joie de vivre s'est envolée. Lannah espère renouer sans parvenir à faire le premier pas. Plus elle attend, plus la situation empire. Plus elle hésite, moins elle avance.
Lannah naît au sein de la famille Domingo, une famille vassale des Borgia. Ses parents la dorlotent avec affection et son frère aîné prend soin d'elle avec tant de dévotion qu'elle ne manque jamais de quoique ce soit. Elle n'est pas une princesse mais se considère ainsi et prend plaisir à tresser des fleurs pour en faire des couronnes qu'elle porte régulièrement.
Pleine de vie et d'entrain, Lannah apprécie chaque jour dans le pays du sable. Elle n'aime pas étudier et préfère gambader dans les plaines et dunes. Elle n'aime pas qu'on lui impose des choix, dès que c'est le cas, elle hurle "NON" et casse bien des oreilles. Lannah désire rester une fille espiègle pendant de longues années encore. Elle ne veut pas changer, elle veut rester fidèle à elle-même.
Pourtant, elle est obligée d'apprendre les règles de politesses afin d'être présentée à la famille qui gère le Fief : les Borgia. Elle bougonne mais se plie aux exigences de ses parents et apprend les révérences ainsi que la courtoisie. Elle apprend à formuler des phrases plus complètes et moins agressives sous le regard sévère de son frère qui s'attendrit dès qu'elle se plie à sa volonté. Il craque à chacun de ses caprices.
Les cours l'ennuient profondément. Sa mère parvient à la motiver en lui disant qu'une fille instruite aura plus de chance de trouver l'amour de sa vie. Bercée par ce doux songe, Lannah est déterminée à faire de son mieux et ne s'endort plus en cours. Elle aimerait former une famille comme ses parents ; unie et vivant dans le bonheur.
*An -11 à -8
A ses huit ans, Lannah est introduite auprès de Sehrazad. Le courant passe tout de suite, Sehrazad est douce et calme, Lannah, une vraie boule d'énergie. Les deux filles se rapprochent et deviennent inséparables. La plupart du temps, c'est Lannah qui fait la discussion, un vrai moulin à paroles tandis que son amie l'écoute. Cependant, Lannah ne fait pas que parler, elle observe très bien aussi et repère quand quelque chose chagrine Sehrazad.
Alvaro veille sur elles, les protège de ceux qui pourraient leur vouloir du mal. Il est nommé garde du corps de Sehrazad et la suit dans ses déplacements. Lannah les observe de loin, heureuse que les deux personnes qu'elle aime le plus s'entendent aussi bien.
*An -7 à -6
Lors d'une des visites de Caspian dans le Fief de Borgia, Lannah l'aperçoit. Immédiatement, elle pense qu'il est tout à fait charmant et qu'elle aimerait avoir, elle aussi, un fiancé aussi agréable plus tard. Cependant, son frère aîné refuse de la voir à la main de n'importe qui et ses parents ne veulent pas qu'elle quitte le nid. Ils la couvent beaucoup trop.
Lannah admire Caspian mais s'en détourne rapidement. Elle tient beaucoup trop à Sehrazad pour entrer dans une quelconque rivalité. L'amitié passe avant tout. D'autant plus quand elle apprend que son amie éprouve des sentiments pour le prince. Il est alors hors de question de perdre son amitié.
A la place du prince, elle est attirée par la présence d'un de ses gardes qui se nomme Seth. Il est dans l'ombre du futur souverain mais à ses yeux, c'est lui qui se démarque le plus. Elle est intriguée par ce dernier et l'accueille à bras ouverts sans aucune méfiance dans leur groupe.
En parallèle, Lannah encourage Sehrazad dans sa quête amoureuse et lui coud les meilleures étoffes afin de l'embellir. Elle saute comme une puce dans tous les sens et fait des crises nerveuses quand ses plans pour que Caspian s'intéresse à elle échouent.
Quand Sehrazad tombe malade, Lannah est dévastée. Elle dramatise tout. Elle ne sait quoi faire pour l'aider à se rétablir, elle a conscience de sa santé fragile et s'inquiète. Elle hurle à tous que l'état de son amie est grave, son inquiétude se propage comme une traînée de poudre et atteint les oreilles de Caspian.
D'une certaine manière, elle participe au plan de son frère sans même le comprendre. Mais grâce à lui, les fiancés se sont enfin rapprochés. Elle lui en est tellement reconnaissante qu'elle le colle pendant plusieurs jours avant de lui laisser de l'air.
Lannah est profondément heureuse que le couple se forme et elle leur laisse de l'intimité afin qu'ils profitent de leur relation sans être espionnés.
*An -5
Le bonheur laisse place à un sentiment différent. Lannah se sent tellement seule, son frère reste au Palais et veille sur Sehrazad. Sehrazad est au Palais et profite de sa vie de couple avec l'homme de sa vie. Et elle, elle reste abandonnée dans le Fief de Borgia. La distance l'affecte. Elle se concentre sur le travail pour ne pas trop y penser mais, le mal-être qu'elle ressent ne cesse d'augmenter.
Les jours heureux avec ses proches lui manquent. Elle se sent exclue de leur vie et ne comprend pas ce qu'elle a fait pour en arriver là. Toutes ses bonnes pensées se changent en désespoir et elle s'en veut d'être ainsi. Elle ne sait que sourire devant eux et ne parvient pas à parler de sa détresse.
Ils ne voient que l'éclat du soleil et non l'ombre de l'éclipse. Lannah se retient de ne pas pleurer car tout le monde autour d'elle est heureux. Tout le monde sauf elle.
A cet instant, la présence de Seth lui permet de faire abstraction de sa solitude. Il ne peut pas lui rendre visite régulièrement mais il essaye. Il voit au travers de ses sourires. Il lui apporte son amitié, sans chercher à la faire parler. Il est là et ça suffit.
Elle se sent un peu moins seule même si l'éloignement de Sehrazad la peine et que l'absence de son frère est douloureuse. Lannah essaye de rester optimiste et de ne pas interpréter la situation. Elle n'a pas été laissée derrière, elle compte pour eux.
*An -2
Des rumeurs se propagent dans le pays entier. L'épouse royale serait habitée par le mal. Elle a été maudite par Nergal et elle ne pourra jamais porter d'enfants. Lannah ne sait pas comment réagir. Sehrazad vient lui demander de l'aide, cela fait tellement longtemps qu'elle ne l'a pas vue. Mais sous le poids de la révélation, elle panique. La possibilité de voir ses rêves de familles nombreuses disparaître l'effraie. Elle prend peur. Elle craint de contracter son mal et la repousse brutalement.
Lannah réagit dans l'excès sans mesurer la portée de ses actes. Elle est terrorisée à l'idée de ne plus pouvoir devenir mère et fuit Sehrazad. Amoureuse d’un homme, elle craint de ne pas pouvoir fonder de famille alors que c’est son plus grand rêve depuis l'enfance… Aucune excuse ne la pardonnera, elle le sait bien. Elle le regrette. Elle l'a regretté dès l'instant où elle l'a rejetée. Pour sa propre sécurité, pour son propre bien. Sans se soucier de son amie.
Son frère la rejoint peu de temps après, leur dispute est une déchirure supplémentaire dans son cœur. Il lui balance des vérités qu'elle n'est pas prête à entendre et elle se replie sur elle-même. Elle sait qu'elle l'a déçu, elle sait qu'elle a eu tort mais elle ignore comment réparer ses erreurs alors, elle s'enferme dans sa chambre et n'en sort que pour se nourrir, une fois par jour.
*An -1 à 0
Lannah s'est coupée du monde et peine à le réintégrer. Elle ne se regarde plus dans aucun miroir, craint de croiser son reflet et d'y voir ce qu'elle est devenue. C'est facile de s'excuser quand elle est seule mais elle n'y arrive pas devant ceux qu'elle a blessés. Elle a l'impression que c'est trop facile, qu'elle ne mérite pas leur pardon. A la place, elle s'enfuit et se cache dans la foule. Elle fixe ses pieds, ne parvient plus à feindre des sourires qui seraient de toute façon hypocrites.
Son corps s'est amaigri, sa joie de vivre s'est envolée. Lannah espère renouer sans parvenir à faire le premier pas. Plus elle attend, plus la situation empire. Plus elle hésite, moins elle avance.
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Peu importe à quel point la route sera dure, la danse ne s'arrêtera pas.
Eira Strøm
23 ans » féminin » assexuelle » fief de Lodowic » danseuse et membre des Ailes de l'Ombre
Taille : 1m72
Poids : 54 kg
Couleur des yeux : bleu clair
Cheveux : blond
Signes distinctifs :
Trop longtemps plongée dans son mutisme, sa voix se meurt avant même de franchir ses fines lèvres rosées. Avec les années qui s'écoulent, sa famille n'arrive pas à se souvenir de son timbre et n'espère plus un quelconque rétablissement. À jamais son seul moyen d'exprimer ses émotions, sera la danse.
Elle possède aussi une cicatrice au niveau du mollet gauche suite à une morsure d'un chien.
Description :
Douce fleur aux pétales d'or, ses prunelles sont semblables à une paire de saphir bleu. Élancée, la belle nordienne ne fait pas partie de cette noblesse qui reste chez elle, les bras croisés. À force d'entraînements, Eira cache sous ses robes richement brodées, un corps finement sculpté. Agile, gracieuse, elle s'élance au rythme de la musique. Ses gestes parfaitement calculés, dessinent des figures dans les airs, captive les foules par la puissance des émotions qu'elle peut faire ressentir au travers de ses danses.
Poids : 54 kg
Couleur des yeux : bleu clair
Cheveux : blond
Signes distinctifs :
Trop longtemps plongée dans son mutisme, sa voix se meurt avant même de franchir ses fines lèvres rosées. Avec les années qui s'écoulent, sa famille n'arrive pas à se souvenir de son timbre et n'espère plus un quelconque rétablissement. À jamais son seul moyen d'exprimer ses émotions, sera la danse.
Elle possède aussi une cicatrice au niveau du mollet gauche suite à une morsure d'un chien.
Description :
Douce fleur aux pétales d'or, ses prunelles sont semblables à une paire de saphir bleu. Élancée, la belle nordienne ne fait pas partie de cette noblesse qui reste chez elle, les bras croisés. À force d'entraînements, Eira cache sous ses robes richement brodées, un corps finement sculpté. Agile, gracieuse, elle s'élance au rythme de la musique. Ses gestes parfaitement calculés, dessinent des figures dans les airs, captive les foules par la puissance des émotions qu'elle peut faire ressentir au travers de ses danses.
Arme : arc
Maîtrise de l'arme : 4/5
Magie : magie de la terre
Maîtrise de la magie : 1/5
Emblème : aucun
Maîtrise de l'arme : 4/5
Magie : magie de la terre
Maîtrise de la magie : 1/5
Emblème : aucun
Caractère
Souriante / Gracieuse / Imaginative / Loyale / Méticuleuse
Sournoise / Méfiante / Mystérieuse / Joueuse / Fausse
Sournoise / Méfiante / Mystérieuse / Joueuse / Fausse
Qu'est ce que votre personnage aime/déteste ?
Eira fait partie de ces personnes qui aime l'art et les émotions qui peuvent s'en dégager. Son intérêt va tout particulièrement à la danse, le métier qu'elle embrasse avec passion et le chant - à défaut de ne pouvoir réussir à s'exprimer, elle se laisse imprégner par la voix des autres.
Depuis que la belle blonde ait reçu de sa mère, Orion un cheval à la robe zain, elle le chouchoute comme s'il s'agissait de son bébé. Il a une part très importante dans son cœur et a réussi à développer un lien très fort. Et si de manière générale, elle est une grande passionnée de la nature et des animaux, le tournesol a une peur incontrôlée des chiens. Il lui est très difficile de se rapprocher du canidé sans sentir tout son corps se tétaniser.
Eira aime le blanc immaculé des terres de North Odin. Et encore plus lorsque sa couleur préférée, le rouge, vient souiller cette neige éternelle. À contrario, elle n'apprécie guère le jaune qui lui rappelle le soleil et par extension, la Déesse Zorya. De ce fait, elle n'apprécie pas vraiment sa longue chevelure, bien qu'elle arrive à la tolérer.
Grande amatrice de nourriture, la jeune dame a l'estomac bien accroché. Elle privilégiera les plats bien épicés à ceux étrangement fade, quitte à en mettre une quantité à faire des bonds. Très peu pour la danseuse tout ce qui touche au sucre. S'il lui est possible d'en avaler, cela l'écœure bien trop vite.
Depuis que la belle blonde ait reçu de sa mère, Orion un cheval à la robe zain, elle le chouchoute comme s'il s'agissait de son bébé. Il a une part très importante dans son cœur et a réussi à développer un lien très fort. Et si de manière générale, elle est une grande passionnée de la nature et des animaux, le tournesol a une peur incontrôlée des chiens. Il lui est très difficile de se rapprocher du canidé sans sentir tout son corps se tétaniser.
Eira aime le blanc immaculé des terres de North Odin. Et encore plus lorsque sa couleur préférée, le rouge, vient souiller cette neige éternelle. À contrario, elle n'apprécie guère le jaune qui lui rappelle le soleil et par extension, la Déesse Zorya. De ce fait, elle n'apprécie pas vraiment sa longue chevelure, bien qu'elle arrive à la tolérer.
Grande amatrice de nourriture, la jeune dame a l'estomac bien accroché. Elle privilégiera les plats bien épicés à ceux étrangement fade, quitte à en mettre une quantité à faire des bonds. Très peu pour la danseuse tout ce qui touche au sucre. S'il lui est possible d'en avaler, cela l'écœure bien trop vite.
Votre personnage est-il satisfait de sa vie ?
Difficile de répondre à cette question. Si tout n'a pas été rose dans sa vie au point d'en perdre l'usage même de la parole, le tournesol a pu découvrir sa voie. Alors oui, elle pourrait être satisfaite à l'heure actuelle...
Si non, que voudrait-il changer à sa vie ?
Mais au fond, la nordienne se dit que tout avait pu aller pour le mieux si ce n'avait pas été eux. Cette famille à la fois aimante à son égard et trop stricte. Ce père et ses frères qui n'ont jamais cherché à la comprendre et qui on préféré la pousser dans les bas d'un homme, un simple inconnu. Cette mère qui a laissé son cœur parler et qui n'a pas hésité à partir, laissant sa fleur dans cet endroit aux pierres froides.
Votre personnage aime t-il son pays/souverain ?
Eira aime profondément le pays qui l'a vue naître. Si les températures y sont rudes, il suffit tout simplement de se couvrir davantage. Et quoi de plus inspirant pour la demoiselle que ce blanc immaculé à perte de vue. Ces paysages figés dans la glace, onirique, mais aussi ceux marqués par le passé. Elle aime aussi ce peuple un peu bourru et pourtant, au cœur en or.
Pour ce qui est du souverain, la danseuse ne peut pas nier tous les bienfaits qu'elle a pu apporter à sa nation. Elle lui voue un certain respect. Pourtant...
Pour ce qui est du souverain, la danseuse ne peut pas nier tous les bienfaits qu'elle a pu apporter à sa nation. Elle lui voue un certain respect. Pourtant...
Quel est l'avis de votre personnage sur la politique de son pays ?
Beaucoup de choses ont pu évoluer, lançant une ère nouvelle en Elysia. Mais, si elle peut approuver les décisions, est-ce réellement par sollicitude pour son peuple ? En agissant ainsi, la souveraine n'a fait que s'élever davantage sur la voie de la gloire et impose alors sa suprématie. Les nordiens désireux de panser leurs plaies, courbe l'échine face à cette femme. Il ne serait pas étonnant de la voir imposer de nouvelles règles dans sa nation sans qu'aucun ne se soulève.
Avez-vous un surnom donné par les autres ou encore par vous-même ?
Eira possède bien des surnoms autant positif que négatif.
Tournesol (mon petit tournesol) : Petit nom affectif donné par sa mère dès son plus jeune âge en raison de sa chevelure d'or et de son caractère solaire.
Ei : Bien que son prénom ne soit pas bien long, certains préfère user de ce diminutif.
La silencieuse, la muette : Et tous les adjectifs qui pointent du doigt son problème d'élocution.
Tournesol (mon petit tournesol) : Petit nom affectif donné par sa mère dès son plus jeune âge en raison de sa chevelure d'or et de son caractère solaire.
Ei : Bien que son prénom ne soit pas bien long, certains préfère user de ce diminutif.
La silencieuse, la muette : Et tous les adjectifs qui pointent du doigt son problème d'élocution.
Que pense votre personnage de la Déesse Zorya ?
Elle est la Mère Nature qui couve ses enfants d'un regard aimant. Et pourtant, pourquoi n'a jamais t'elle mis un terme à tous ces siècles de conflits ? N'est-elle celle que l'on prie avec ferveur chaque jour aux quatre coins d'Elysia ?
Eira ne peut pas croire en une déitée qui depuis sa naissance, n'a jamais fait preuve de sympathie en daignant répondre à ses nombreuses prières. Au point qu'au fil des années, le tournesol a fini par ne plus croire en la Déesse sans pour autant la renier totalement.
Eira ne peut pas croire en une déitée qui depuis sa naissance, n'a jamais fait preuve de sympathie en daignant répondre à ses nombreuses prières. Au point qu'au fil des années, le tournesol a fini par ne plus croire en la Déesse sans pour autant la renier totalement.
Que pense votre personnage de la Calamité Nergal ?
Vu comme une Calamité depuis des siècles, Nergal alimente les cauchemars des petits et des grands. Néanmoins, Eira fait partie de ceux qui n'éprouvent aucune animosité à son égard.
Elle en vient même à penser, dans son esprit farfelu, que si Mère Nature ne désire pas s'occuper de ses enfants alors Nergal, peut-être, se montrera plus bienveillant. Hérésie que de penser ainsi.
Elle en vient même à penser, dans son esprit farfelu, que si Mère Nature ne désire pas s'occuper de ses enfants alors Nergal, peut-être, se montrera plus bienveillant. Hérésie que de penser ainsi.
Que pense votre personnage des autres pays ?
Tant d'endroits que la jeune danseuse a le privilège de découvrir durant ses prestations. Si le Domaine reste sa nation de prédilection, chaque voyage est un ravissement pour les yeux.
Si elle devait choisir parmi les trois autres pays, alors son choix irait automatiquement se porter vers l'Empire. Là où le vert prédomine et ou elle ressent la sérénité. Eira aime se rendre à la capitale pour se mouvoir devant la foule. Bien qu'elle n'ait jamais pu réellement rencontrer l'impératrice en face-à-face, les échos qu'elle a de cette personne fait qu'Eun-ji est respectable.
Viennent alors les Terres de Babel, véritable fourmilière où l'on prône la liberté du peuple. Le tournesol ne peut qu'apprécier de voir des gens de tout horizon vivre ici et interagir entre eux sans se soucier des différences. Mais si la belle blonde arrive à s'émerveiller devant les prouesses architecturales, elle ne peut pas s'empêcher d'avoir ce sentiment de peur persisté au fin fond de son être. Pour Eira, le Conseil et beaucoup de savants sont bien trop ambitieux et cherchent à dompter l'impensable.
Pour finir, le Royaume se positionne en dernier. Là-bas, même si le sable à perte de vue est quelque chose de véritablement impressionnant à voir, la danseuse souffre énormément de la chaleur. Elle sait, qu'elle ne pourrait pas vivre très longtemps dans ce pays. L'autre point qui la chagrine et la révolte est le rôle du Pharaon. Loin de là l'idée de remettre en question sa souveraineté, mais il s'agit de la nation ou la notion de liberté lui paraît bien fade.
Si elle devait choisir parmi les trois autres pays, alors son choix irait automatiquement se porter vers l'Empire. Là où le vert prédomine et ou elle ressent la sérénité. Eira aime se rendre à la capitale pour se mouvoir devant la foule. Bien qu'elle n'ait jamais pu réellement rencontrer l'impératrice en face-à-face, les échos qu'elle a de cette personne fait qu'Eun-ji est respectable.
Viennent alors les Terres de Babel, véritable fourmilière où l'on prône la liberté du peuple. Le tournesol ne peut qu'apprécier de voir des gens de tout horizon vivre ici et interagir entre eux sans se soucier des différences. Mais si la belle blonde arrive à s'émerveiller devant les prouesses architecturales, elle ne peut pas s'empêcher d'avoir ce sentiment de peur persisté au fin fond de son être. Pour Eira, le Conseil et beaucoup de savants sont bien trop ambitieux et cherchent à dompter l'impensable.
Pour finir, le Royaume se positionne en dernier. Là-bas, même si le sable à perte de vue est quelque chose de véritablement impressionnant à voir, la danseuse souffre énormément de la chaleur. Elle sait, qu'elle ne pourrait pas vivre très longtemps dans ce pays. L'autre point qui la chagrine et la révolte est le rôle du Pharaon. Loin de là l'idée de remettre en question sa souveraineté, mais il s'agit de la nation ou la notion de liberté lui paraît bien fade.
Histoire
An-23
C'est au cœur d'une famille de la petite noblesse et vassale des Lodowic que née Eira Strøm. Son père est un des forgerons les plus reconnus du fief et n'hésite pas à prendre des apprentis sous son aile. Quant à sa mère, elle est une valeureuse combattante au service du seigneur Bertrade. L'enfant est la quatrième et avant dernière de la fratrie, mais aussi la seule et unique fille. De ce fait, son éducation va être plus stricte et très angoissante pour la gamine que l'on prépare dans le but de faire d'elle une demoiselle parfaite pour se marier avec un homme plus riche. Heureusement, elle peut compter sur l'amour de sa mère qui n'hésite pas à faire face à son époux.
An -16 à l'an -13
Le couple Strøm bas de l'aile. Les disputes de plus en plus régulières ne font qu'étioler davantage cette relation déjà bancale. Eira assiste, impuissante face aux nombreuses querelles verbales - et presque physique de la part du maître de maison -. N'arrivant pas à trouver du réconfort auprès de ses grands-frères et s'obligeant de paraître forte malgré son jeune âge face à son petit-frère, la gamine commence à se renfermer un peu sur elle-même. Sa voix cristalline résonnant d'habitude entre les murs de la maison, n'est pratiquement plus qu'un murmure. Et si elle assiste assidûment aux cours donnés par le prêtre, le tournesol préfère sortir dehors et aller à la rencontre de sa meilleure amie.
Les mois passent et si les altercations se font plus rares, son père n'en devient pas moins plus aigri, tandis que sa mère prétexte son devoir de protéger la dirigeante de North Odin afin de s'éloigner un maximum de la demeure. Quelque temps, plus tard, l'infidélité de madame sera mise sur le devant de la scène, provoquant un véritable sentiment de trahison de la part de l'ensemble de la famille Strøm. Cela annonce la rupture pour le couple qui, malgré le fait qu'ils décident de rester unis par les liens du mariage, font chambres séparées. La maîtresse quitte définitivement la maison afin d'être au plus proche des Lodowic. Malheureusement pour Eira, il lui est impossible de suivre sa génitrice et cela marque la descente dans un profond mutisme.
Les cours jusqu'alors suivi assidûment par la demoiselle, deviennent source de torture. Son pouvoir tout récent et que le prêtre aimerait travailler, ne peut se développer en raison de son silence. Fort heureusement, il cherche à rester le plus à l'écoute à l'égard de la jeune demoiselle et tente de s'adapter en lui proposant de lui apprendre les bases de se monde part le jeu.
An - 9
Son père s'est fait une raison à l'égard de sa fille. Celle-ci ne daigne même plus faire entendre sa voix par pur caprice et cela arrange bien l'homme. Ainsi muette, elle ne peut donc pas se rebeller comme l'a fait sa femme quelques années apparemment n'est-ce pas ? Il fait d'elle une demoiselle avec un problème de santé et cherche à faire naître un sentiment de pitié à l'égard des autres. Il n'hésite même pas à lui trouver déjà quelques prétendants qui pourront la prendre comme épouse lorsqu'elle sera en âge de se marier.
De son côté Eira, prie chaque jour la Déesse Zorya en espérant qu'en se réveillant, tout cela n'aura été qu'un rêve. Mais avec les années, sa foi envers cette déité se transforme petit à petit en une haine. Complètement perdue, elle erre dans les ruelles du village. C'est en plein mois d'Diwi, alors que la fête en l'honneur de la mort du fondateur de la nation, qu'elle fait la rencontre de cette troupe d'artistes. La blonde s'émerveille des prestations qui se suivent et principalement lorsque le tour de la danseuse vient. Inconsciemment, ses pas se mouvaient au rythme de la musique. Elle se laisse aller aux émotions qui l'envahirent. Sa danse bien que chaotique, attire tout de même les regards. Si bien, que l'on vient même l'applaudir une fois la représentation terminée.
Pour la première fois depuis longtemps, Eira sourit sincèrement et se dit : "Peut-être que la réponse à mes questions est juste là, sous mes yeux."
An - 7 à an - 2
Son père ne peut pas nier le fait que la danse a permis à sa fille de s'ouvrir au monde qui l'entoure malgré son profond désaccord. La demoiselle s'entraîne depuis la représentation d'il y a deux ans, sans relâche épaulé par cette même danseuse. Dans un premier temps, ne s'attendant pas à ce que son père accepte le fait qu'elle puisse continuer à danser, elle trouve la réaction de son géniteur surréaliste, avant de lui accorder enfin de la reconnaissance.
La petite Strøm docile grandit et avec cela, elle atteint la majorité. Elle n'est encore qu'une débutante dans son nouveau métier et pourtant, déjà elle se fait un petit nom sur le devant de la scène. Éclatante, ravissante, elle attise les regards des hommes avides et la curiosité mal placée à cause de son mutisme. Elle se sent enfin libre dans sa vie et dans le choix qu'elle a pris.
Lorsque lui parvient ses fiançailles avec un noble du fief d'Unfrid, c'est la douche froide. La danseuse prend conscience que sa liberté n'a jamais été vraiment réelle. Pauvre enfant dans sa cage dorée, enchaînée par les ambitions d'autrui. Une rage profonde anime ses entrailles et vient alors de l'heure de la grande décision
. Au cœur d'une nuit d'automne, elle s'évapore complètement de la demeure familiale, ne laissant dernière elle qu'un simple petit mot.
"Père, veuillez me pardonner."
Par chance, Eira peut compter sur celle qui la pousse à poursuivre son rêve. Une relation profonde se noue entre les deux femmes, la demoiselle voyant en cette personne une nouvelle figure maternelle. Et même si sa voix ne peut pas l'atteindre, la blonde lui montre toute sa gratitude à son égard. À ses côtés, elle pourra devenir une belle fleur. On lui apprend tout de même le maniement de l'arc, afin qu'elle puisse se défendre à tout moment.
Mais les nuits, l'orage gronde dans son cœur. Tel un serpent, cette noirceur se resserre encore et encore jusqu'au point de non-retour. Ce moment où dans un excès de colère incontrôlable, alors que l'un de ses frères arrive à la retrouver, elle parvient à le blesser d'une pierre dans la main. Le choc passé de son action et une peur sourde, c'est aussi un grand sentiment de soulagement qui l'envahit. Ce sang venant souiller ce blanc manteau éternel. Oh, elle ne l'a pas blessé mortellement, toutefois il pourra se rappeler chaque jour avec cette cicatrice au front, que sa sœur existe toujours et qu'elle n'est pas aussi pur et naïve.
Et ce n'est peut-être pas pour rien qu'un jour, on apparaît devant elle, visage masqué. Les Ailes de l'Ombre qu'il semble faire partie et voilà qu'on lui tend la main. Ce qu'elle accepte sans hésitation - bien qu'elle seule, garde sa véritable motivation derrière son appartenance à ce groupuscule.
An 0
Depuis, Eira a parcouru le continent bien maintes fois afin de se donner en spectacle. Elle a pu rencontrer des personnes de tout horizon et en apprendre bien plus que lorsque le prêtre s'occupait d'elle.
Et si tout comme beaucoup, elle accepte à bras ouvert cette nouvelle ère qui s'annonce, elle ne peut que voir toutes ces personnes qui ont tant soufferts par la vie.
C'est au cœur d'une famille de la petite noblesse et vassale des Lodowic que née Eira Strøm. Son père est un des forgerons les plus reconnus du fief et n'hésite pas à prendre des apprentis sous son aile. Quant à sa mère, elle est une valeureuse combattante au service du seigneur Bertrade. L'enfant est la quatrième et avant dernière de la fratrie, mais aussi la seule et unique fille. De ce fait, son éducation va être plus stricte et très angoissante pour la gamine que l'on prépare dans le but de faire d'elle une demoiselle parfaite pour se marier avec un homme plus riche. Heureusement, elle peut compter sur l'amour de sa mère qui n'hésite pas à faire face à son époux.
An -16 à l'an -13
Le couple Strøm bas de l'aile. Les disputes de plus en plus régulières ne font qu'étioler davantage cette relation déjà bancale. Eira assiste, impuissante face aux nombreuses querelles verbales - et presque physique de la part du maître de maison -. N'arrivant pas à trouver du réconfort auprès de ses grands-frères et s'obligeant de paraître forte malgré son jeune âge face à son petit-frère, la gamine commence à se renfermer un peu sur elle-même. Sa voix cristalline résonnant d'habitude entre les murs de la maison, n'est pratiquement plus qu'un murmure. Et si elle assiste assidûment aux cours donnés par le prêtre, le tournesol préfère sortir dehors et aller à la rencontre de sa meilleure amie.
Les mois passent et si les altercations se font plus rares, son père n'en devient pas moins plus aigri, tandis que sa mère prétexte son devoir de protéger la dirigeante de North Odin afin de s'éloigner un maximum de la demeure. Quelque temps, plus tard, l'infidélité de madame sera mise sur le devant de la scène, provoquant un véritable sentiment de trahison de la part de l'ensemble de la famille Strøm. Cela annonce la rupture pour le couple qui, malgré le fait qu'ils décident de rester unis par les liens du mariage, font chambres séparées. La maîtresse quitte définitivement la maison afin d'être au plus proche des Lodowic. Malheureusement pour Eira, il lui est impossible de suivre sa génitrice et cela marque la descente dans un profond mutisme.
Les cours jusqu'alors suivi assidûment par la demoiselle, deviennent source de torture. Son pouvoir tout récent et que le prêtre aimerait travailler, ne peut se développer en raison de son silence. Fort heureusement, il cherche à rester le plus à l'écoute à l'égard de la jeune demoiselle et tente de s'adapter en lui proposant de lui apprendre les bases de se monde part le jeu.
An - 9
Son père s'est fait une raison à l'égard de sa fille. Celle-ci ne daigne même plus faire entendre sa voix par pur caprice et cela arrange bien l'homme. Ainsi muette, elle ne peut donc pas se rebeller comme l'a fait sa femme quelques années apparemment n'est-ce pas ? Il fait d'elle une demoiselle avec un problème de santé et cherche à faire naître un sentiment de pitié à l'égard des autres. Il n'hésite même pas à lui trouver déjà quelques prétendants qui pourront la prendre comme épouse lorsqu'elle sera en âge de se marier.
De son côté Eira, prie chaque jour la Déesse Zorya en espérant qu'en se réveillant, tout cela n'aura été qu'un rêve. Mais avec les années, sa foi envers cette déité se transforme petit à petit en une haine. Complètement perdue, elle erre dans les ruelles du village. C'est en plein mois d'Diwi, alors que la fête en l'honneur de la mort du fondateur de la nation, qu'elle fait la rencontre de cette troupe d'artistes. La blonde s'émerveille des prestations qui se suivent et principalement lorsque le tour de la danseuse vient. Inconsciemment, ses pas se mouvaient au rythme de la musique. Elle se laisse aller aux émotions qui l'envahirent. Sa danse bien que chaotique, attire tout de même les regards. Si bien, que l'on vient même l'applaudir une fois la représentation terminée.
Pour la première fois depuis longtemps, Eira sourit sincèrement et se dit : "Peut-être que la réponse à mes questions est juste là, sous mes yeux."
An - 7 à an - 2
Son père ne peut pas nier le fait que la danse a permis à sa fille de s'ouvrir au monde qui l'entoure malgré son profond désaccord. La demoiselle s'entraîne depuis la représentation d'il y a deux ans, sans relâche épaulé par cette même danseuse. Dans un premier temps, ne s'attendant pas à ce que son père accepte le fait qu'elle puisse continuer à danser, elle trouve la réaction de son géniteur surréaliste, avant de lui accorder enfin de la reconnaissance.
La petite Strøm docile grandit et avec cela, elle atteint la majorité. Elle n'est encore qu'une débutante dans son nouveau métier et pourtant, déjà elle se fait un petit nom sur le devant de la scène. Éclatante, ravissante, elle attise les regards des hommes avides et la curiosité mal placée à cause de son mutisme. Elle se sent enfin libre dans sa vie et dans le choix qu'elle a pris.
Lorsque lui parvient ses fiançailles avec un noble du fief d'Unfrid, c'est la douche froide. La danseuse prend conscience que sa liberté n'a jamais été vraiment réelle. Pauvre enfant dans sa cage dorée, enchaînée par les ambitions d'autrui. Une rage profonde anime ses entrailles et vient alors de l'heure de la grande décision
. Au cœur d'une nuit d'automne, elle s'évapore complètement de la demeure familiale, ne laissant dernière elle qu'un simple petit mot.
"Père, veuillez me pardonner."
Par chance, Eira peut compter sur celle qui la pousse à poursuivre son rêve. Une relation profonde se noue entre les deux femmes, la demoiselle voyant en cette personne une nouvelle figure maternelle. Et même si sa voix ne peut pas l'atteindre, la blonde lui montre toute sa gratitude à son égard. À ses côtés, elle pourra devenir une belle fleur. On lui apprend tout de même le maniement de l'arc, afin qu'elle puisse se défendre à tout moment.
Mais les nuits, l'orage gronde dans son cœur. Tel un serpent, cette noirceur se resserre encore et encore jusqu'au point de non-retour. Ce moment où dans un excès de colère incontrôlable, alors que l'un de ses frères arrive à la retrouver, elle parvient à le blesser d'une pierre dans la main. Le choc passé de son action et une peur sourde, c'est aussi un grand sentiment de soulagement qui l'envahit. Ce sang venant souiller ce blanc manteau éternel. Oh, elle ne l'a pas blessé mortellement, toutefois il pourra se rappeler chaque jour avec cette cicatrice au front, que sa sœur existe toujours et qu'elle n'est pas aussi pur et naïve.
Et ce n'est peut-être pas pour rien qu'un jour, on apparaît devant elle, visage masqué. Les Ailes de l'Ombre qu'il semble faire partie et voilà qu'on lui tend la main. Ce qu'elle accepte sans hésitation - bien qu'elle seule, garde sa véritable motivation derrière son appartenance à ce groupuscule.
An 0
Depuis, Eira a parcouru le continent bien maintes fois afin de se donner en spectacle. Elle a pu rencontrer des personnes de tout horizon et en apprendre bien plus que lorsque le prêtre s'occupait d'elle.
Et si tout comme beaucoup, elle accepte à bras ouvert cette nouvelle ère qui s'annonce, elle ne peut que voir toutes ces personnes qui ont tant soufferts par la vie.
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[Léger TW] Six Hundred Lives I'll Take, Six Hundred Lives I'll Break || Aadhya
– 31 du mois de Polaris | An -26 –
Mais, que vois-je ?
Mes yeux me déçoivent-ils ?
En voilà une bien curieuse découverte
celle d’un poupon tout juste né
criant sa frustration dans l’air frigide d’une nuit désertique.
La mère la laisse crier
cette petite fille tout juste née
ne la prendra-t-elle donc pas ?
C’est l’une des servantes
celle qui a joué le rôle de sage-femme
Priya
qui s’occupera de la petite
qui la prendra dans ses bras
après l’avoir langée et emmitoufflée
dans une étoffe de soie douce –
c’est Priya qui la prendra sous son aile
qui sera la première à voir
cet emblème marquant le visage du bébé.
« Bénie sois-tu, » qu’elle lui a dit
« La déesse t’a offert un don. »
La mère n’a jamais demandé
à voir son bébé
ni a-t-elle demandé à la prendre
ni a-t-elle demandé à ce qu’on lui prépare une chambre.
« Tu la garderas, » qu’elle a dit à Priya
« car moi, je n’en veux pas. »
Le père, lui, a insisté à ce que la petite reste auprès de la famille
quitte à offrir une chambre à la servante
où elle pourrait loger aux côtés du bébé.
Et le père a octroyé à la fillette
un joli petit nom
« Aadhyasri »
« commencement, renouveau. »
– 14 du mois de Cybèle | An -21 –
Ah, mais je vois là
quelques années qui se sont écoulées
lentement
tranquillement
une petite Aadhyasri heureuse
épanouie
auprès de Priya sa gouvernante
Aadhyasri qui a suivi les instructions des prêtres
lorsqu’ils étaient de visite au Fief de Rezk
ou lorsque son père les faisait venir à la maison
pour qu’elle suive des cours particuliers
Aadhyasri qui a suivi
instructions en tous genres
en danse
en chant
en arts.
Aadhyasri à l’enfance heureuse
au sourire radieux
aux souvenirs les plus doux
Aadhyasri qui se méritait
un sourire de Priya
lorsqu’elle lui offrait un dessin
ou qu’elle lui chantait une chanson.
Aadhyasri
qui n’a jamais eu plus qu’un regard de biais
de la part de sa mère
une œillade furtive
hautaine
remplie d’un jugement silencieux.
Car elle n’a jamais voulu d’une fille
elle qui n’a eu que des garçons
trois grands frères
pour une fillette rejetée de sa mère.
Trois grands frères
qui ont immité la mère
qui la fixent d’un air amer
sévère
hautain.
Mais Aadhyasri
petite Aadhyasri
douce Aadhyasri
ne s’en souciait guère
car elle avait l’amour d’une mère
l’amour de Priya
et c’était bien assez pour elle.
– 7 du mois de Diwi | An -15 –
Ah, mais que vois-je ?
Au salon, installé dans les coussins de soie
le père semble mal à l’aise devant un homme de renom
un homme avec qui il a pourtant l’habitude de converser.
Au salon, la mère est tapie dans son coin
écoute ce qui se dit.
On discute, on parle business.
On découvre que les choses ne sont pas toutes roses
que les chiffres dégringolent petit à petit.
Priya, elle, garde Aadhyasri à l’écart
bien loin de ces conversations qu’elle n’a pas à entendre.
Elle l’amuse et l’instruit
lui apprend à se défendre, à manier la lance
dans la grande cour du domaine familial.
Car Priya était une combattante, voyez-vous
une combattante avant de devenir une servante pour le compte de la famille.
Une vie un peu plus facile
un peu plus douce.
Et elle a cru bon instruire sa pupille aux arts du combat.
« Tu n’as pas de magie, » qu’elle a dit, un jour
« Alors tu dois savoir te battre. »
Et pendant qu’Aadhyasri apprenait à manier sa lance
à la faire tournoyer habilement
à la passer d’une main à une autre
à l’utiliser comme arme, comme outil
comme une extension d’elle-même
le père, lui, parlait business
parlait de choses qui devaient arrêter
le saignement de sa fortune.
– 3 du mois d’Altaïr | An -10 –
Aadhyasri
parée de ses plus beaux habits
accompagne son père
sa mère
et ses frères
pour ce qu’on lui a dit était
une soirée mondaine
une fête organisée
en l’honneur des accomplissements d’un membre éloigné de la famille.
Aadhyasri
elle est loin de se douter
que ce soir de fête sera bien son dernier
que son Emblème essaie de l'avertir
que ce soir, on lui arrache
ses bijoux
ses vêtements
son titre
son nom
ses droits
son corps.
Aadhyasri n’est plus qu’un jouet
une poupée qu’on a nommée
Aadhya
et si elle a quitté la maison, ce jour-là
ce ne fut pas parce qu’on l’avait invitée à la fête
non
ce fut parce que le père
influencé par la mère
a décidé qu’elle changera de mains
une entente passée sous la table
avec un partenaire peu scrupuleux
en échange de suffisamment d’or
pour que la famille se sorte d’immenses dettes
et retrouve la majorité de sa fortune.
À seize ans
Aadhya n’a qu’à peine vécu
que déjà le monde lui tourne le dos
que la Calamité la maudit
que Zorya l’abandonne.
– 17 du mois de Sirius | An -4 –
« Aadhya
tu vas me nettoyer ça, tout de suite. »
Ah, mais que vois-je ?
Une pauvre fille toute chétive
famélique
les haillons qu’elle porte couvrant à peine son corps.
Ah, mais que vois-je ?
Un homme grand
aux épaules carrées
gaillard en forme et bien bâti
épée sur la hanche et regard sévère
qui pointe un coin de la cuisine où un peu de farine est tombé au sol.
« Oui, maître, » qu’elle répond
les yeux tous baissés
rivés au sol
et elle s’empresse d’aller corriger l’erreur
nettoyer le peu de farine qui est tombé.
Grand gaillard l’observe d’une œillade sévère
hautaine
avant de tourner les talons et quitter la pièce
laissant l’esclave seule
à ruminer cette colère qui bout au creux de l’estomac
comme un poison qui n’attend que d’être craché.
Aadhya
elle est passée aux mains d’un homme
puis d’un autre
le second plus violent que le premier
qui la laisse rarement seule ainsi
ou le fait que lorsque les ordres concernent le ménager.
Aadhya
elle est passée aux mains de cet homme tout récemment
ce grand gaillard bien bâti
aux yeux sévères
et aux gestes brutes
qui profite d’elle bien plus que de raison.
Et elle n’a d’autre choix que d’obéir
car là est le rôle de l’esclave.
Et le soir venu
lorsqu’elle quitte la chambre du maître
pour rejoindre les quartiers où sont logés les esclaves de son domaine
Aadhya rumine sa colère
la laisse empoisonner cet esprit que Zorya a clairement abandonné
malgré les prières et les requêtes désespérées qui lui ont été faites
par le passé
Aadhya
elle s’imagine trouver un couteau
infliger au maître les mêmes blessures qu’on lui a fait subir
elle s’imagine lui faire la peau
alors qu’il vit toujours
et enfin
elle s’imagine mettre le feu à sa demeure
alors qu’elle part loin
bien loin de là.
– 25 du mois d’Achernar | An 0 –
Ah, mais que vois-je ?
Serait-ce un jouet brisé
levant les yeux sur un jour nouveau ?
Serait-ce un jouet brisé
frappé par la réalisation
que le maître est mort
que le maître est…
Vraiment mort ?
Les yeux se sont écarquillés
au matin
quand elle et deux autres esclaves sont entrés dans la chambre
au bout de quelques heures suivant la présentation du repas du matin
les victuailles étalées sur la table
l’odeur alléchante flottant partout dans l’immense maison.
Et pourtant
pourtant
le maître n’avait daigné descendre.
Alors on est allé vérifier.
Aadhya
Gheeta
et Shanti.
Elles ont retrouvé le maître
mort dans son lit
la gorge ouverte
les draps tachés de sang.
Personne n’a vu qui a tué le maître
personne n’a vu qui s’est faufilé dans la pièce
qui en est ressorti
tard dans la nuit.
Mais enfin
les esclaves du domaine retrouvent leur liberté
celle qui leur a été arrachée si tôt
si
vite.
Mais Aadhya
pauvre Aadhya
douce Aadhya
elle ne se sent pas libre
elle ne se sent pas maîtresse de sa propre destinée.
Aadhya
elle a toujours cette impression qu’une entrave la retient
elle visualise cette chaîne accrochée à sa cheville
un fardeau fort trop lourd qu’on lui a lâché sur les épaules.
Six vies qu’elle doit prendre
pour apaiser ses douleurs –
Six vies qu’elle doit prendre
pour apaiser sa soif de vengeance –
Six cents coupûres qu’elle doit infliger
Six cents coups qu’elle doit asséner
Six morts pour briser
ces chaînes qui la retiennent
prisonnière de sa vie d’esclave ;
enfin, ce seront plutôt cinq vies à prendre ;
car, même affranchie
Aadhya n’est toujours pas
maîtresse de son destin.
Aadhya
26 ans » femme » pansexuelle » Royaume du Pharaon » Vagabonde
Taille : 1m63
Poids : 65 kg.
Couleur des yeux : Hétérochromes, l’œil droit est bleu, l’œil gauche est brun ambré.
Cheveux : Bruns foncés à reflets cuivrés, dont la frange est complètement blanche.
Signes distinctifs : Sa peau halée est parsemée de taches pâles, dues à son vitiligo. Elle arbore également l’emblème Présage, comme un tatouage encré dans la peau de la partie inférieure de son visage.
Description :
Entre lumière et ténèbres, la voilà qui marche
sur la ligne bien définie qui les sépare
pieds nus, usés par les sables
et les terres arides où elle est née
où on l’a
emprisonnée.
Aadhya, de qui certains ont dit
qu’elle a la peau tachée de lumière
le visage marqué d’un Présage –
Aadhya, de qui certains autres ont dit
qu’elle est peut-être maudite
que la Calamité l’a touchée
que Zorya l’a abandonnée.
Aadhya
jouet brisé
fille de joie
fille de malheur
fille ignorée
repoussée
repoussante.
Aadhya
jouet brisé
qui cherche à se réparer
qui cherche à se
venger
de ceux qui l’ont mise au monde
de ceux qui l’ont exposée aux pires des péchés
de ceux qui l’ont échangée contre quelques poignées d’or
de ceux qui l’ont vendue au noir
pour préserver leur
fortune.
Aadhya
pauvre Aadhya
dont l’emblème a tenté de l’avertir
et qui n’a pu l’écouter
car il y a des années qui se sont écoulées
depuis ce moment où les pièces ont changé de mains
depuis ce moment où son corps ne fut plus le sien.
Aadhya
pauvre Aadhya
petit jouet brisé
complètement délaissé
à la peau marquée
de coupûres
de brûlures
d’ecchymoses et de cicatrices
de taches lumineuses
et de marques ténébreuses
au visage marqué d’un Présage
sais-tu donc ce que l’avenir te réserve ?
Sais-tu donc que tu deviendras un jour
que tu deviendras bientôt
maîtresse de ton propre destin ?
Sais-tu donc qu’un jour
ces six cents vies que tu souhaites prendre
que tu souhaites
détruire
sais-tu donc qu’un jour
tu les détruiras ?
Poids : 65 kg.
Couleur des yeux : Hétérochromes, l’œil droit est bleu, l’œil gauche est brun ambré.
Cheveux : Bruns foncés à reflets cuivrés, dont la frange est complètement blanche.
Signes distinctifs : Sa peau halée est parsemée de taches pâles, dues à son vitiligo. Elle arbore également l’emblème Présage, comme un tatouage encré dans la peau de la partie inférieure de son visage.
Description :
Entre lumière et ténèbres, la voilà qui marche
sur la ligne bien définie qui les sépare
pieds nus, usés par les sables
et les terres arides où elle est née
où on l’a
emprisonnée.
Aadhya, de qui certains ont dit
qu’elle a la peau tachée de lumière
le visage marqué d’un Présage –
Aadhya, de qui certains autres ont dit
qu’elle est peut-être maudite
que la Calamité l’a touchée
que Zorya l’a abandonnée.
Aadhya
jouet brisé
fille de joie
fille de malheur
fille ignorée
repoussée
repoussante.
Aadhya
jouet brisé
qui cherche à se réparer
qui cherche à se
venger
de ceux qui l’ont mise au monde
de ceux qui l’ont exposée aux pires des péchés
de ceux qui l’ont échangée contre quelques poignées d’or
de ceux qui l’ont vendue au noir
pour préserver leur
fortune.
Aadhya
pauvre Aadhya
dont l’emblème a tenté de l’avertir
et qui n’a pu l’écouter
car il y a des années qui se sont écoulées
depuis ce moment où les pièces ont changé de mains
depuis ce moment où son corps ne fut plus le sien.
Aadhya
pauvre Aadhya
petit jouet brisé
complètement délaissé
à la peau marquée
de coupûres
de brûlures
d’ecchymoses et de cicatrices
de taches lumineuses
et de marques ténébreuses
au visage marqué d’un Présage
sais-tu donc ce que l’avenir te réserve ?
Sais-tu donc que tu deviendras un jour
que tu deviendras bientôt
maîtresse de ton propre destin ?
Sais-tu donc qu’un jour
ces six cents vies que tu souhaites prendre
que tu souhaites
détruire
sais-tu donc qu’un jour
tu les détruiras ?
Arme : Lance.
Maîtrise de l'arme : 4/5
Magie : Aucune.
Maîtrise de la magie : 0/5
Emblème : Présage.
Maîtrise de l'arme : 4/5
Magie : Aucune.
Maîtrise de la magie : 0/5
Emblème : Présage.
Caractère
Disciplinée / Attentionnée / Maternelle / Sociable / Charismatique
Rancunière / Têtue / Intrépide / Hautaine / Complexée
Rancunière / Têtue / Intrépide / Hautaine / Complexée
Qu'est ce que votre personnage aime/déteste ?
Aadhya, elle aime ce qui brille – elle aime les joyaux, les métaux, les objets qui les transforment et en font usage. Elle aime ce qui brille et ce qui est beau, ce qui est divin – ce qui lui rappelle son ancienne vie, avant que le malheur ne la frappe et qu’elle perde tout – ses bijoux, ses belles robes, ses droits, son corps. Elle aime les mouvements fluides de la danse, les couleurs riches des tableaux peints à l’huile, la texture rugueuse des esquisses et les motifs élaborés des étoffes de satin ; Aadhya, elle aime le beau, elle aime la richesse, elle aime ce qui lui rappelle ce qu’elle fut à une autre époque.
Mais Aadhya, elle déteste ce qui n’est ni beau, ni juste – elle déteste la laideur, elle déteste ce qui lui rappelle cette vie effroyable qu’elle a menée ces dernières années. Elle déteste ces marques lumineuses sur sa peau, son unique œil bleu, cet emblème qui marque son visage – elle déteste chacun des visages appartenant à ceux ayant profité d’elle et de son statut d’esclave.
Mais Aadhya, elle déteste ce qui n’est ni beau, ni juste – elle déteste la laideur, elle déteste ce qui lui rappelle cette vie effroyable qu’elle a menée ces dernières années. Elle déteste ces marques lumineuses sur sa peau, son unique œil bleu, cet emblème qui marque son visage – elle déteste chacun des visages appartenant à ceux ayant profité d’elle et de son statut d’esclave.
Votre personnage est-il satisfait de sa vie ?
Elle le fut, autrefois ; jadis, quand les bijoux étaient posés sur sa tête afin de témoigner son appartenance à la noblesse, quand les plus belles étoffes étaient drapées sur sa personne et les sourires étaient sincères. Durant de longues années, les quelques bijoux dont on la parait n’étaient posés sur elle que pour rehausser sa beauté, faire d’une commodité brisée un jouet plus attrayant qu’il ne le serait sans eux.
Si non, que voudrait-il changer à sa vie ?
Aadhya, elle souhaiterait retrouver sa place tout en-haut, retrouver ce monde de joyaux scintillants, de richesses et de mondanités banales. Mais ce n’est pas en tant qu’esclave fraîchement affranchie qu’elle réussira une telle chose.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage soutient le plus ?
Loyauté, Prestige et Confort.
Avez-vous un surnom donné par les autres ou encore par vous-même ?
« Aadhya » ; c’est son nom, celui qu’on lui a donné lorsqu’elle a quitté la maison, celui qu’on lui a donné lorsqu’on a voulu lui faire entendre raison, comprendre sa nouvelle condition. « Aadhya » ; c’est le nom d’une malheureuse, un surnom dérivé de son prénom (Aadhyasri), c’est le surnom qu’elle reconnaît comme seule appelation. « Aadhya » ; « Aadhya » ; « Aadhya ».
Que pense votre personnage de la Déesse Zorya ?
Zorya n’est qu’un nom comme un autre ; Zorya ne signifie plus rien à ses yeux. Zorya n’est qu’un mythe, une histoire qu’on raconte aux enfants pour les rassurer avant la tombée de la nuit – Zorya n’est qu’un nom qu’on murmure entre deux prières, en espérant que celle qui le porte répondra à nos requêtes les plus désespérées. Zorya, ce n’est qu’un nom de cinq lettres qui n’a plus aucune signification pour un jouet brisé.
Que pense votre personnage de la Calamité Nergal ?
Nergal, comme une ombre qui la suit constamment – Nergal, comme un écho qui résonne tout bas sans s’épuiser. Nergal, Nergal, Nergal. Un autre nom qui n’a guère de signification pour une poupée brisée, un autre nom qu’elle entend murmuré sur son passage. Les plus superstitieux peuvent bien y croire si ça leur chante, qu’elle ait été touchée par la Calamité – ça n’en sera que plus facile d’effrayer, faire brûler le monde pour les péchés qu’on lui a fait subir.
Votre personnage a-t-il un but qu'il désire atteindre ?
Aadhya, douce Aadhya, elle veut retrouver sa place dans les hautes sphères de la société, celle qu’on lui a arrachée en échange de quelques poignées d’or. Aadhya, douce Aadhya, elle veut d’abord voir le monde brûler – six vies qu’elle veut prendre, six vies qu’elle veut briser ; six cents coupûres pour apaiser six cents blessures effroyables qu’on lui a infligées.
Histoire
Mais, que vois-je ?
Mes yeux me déçoivent-ils ?
En voilà une bien curieuse découverte
celle d’un poupon tout juste né
criant sa frustration dans l’air frigide d’une nuit désertique.
La mère la laisse crier
cette petite fille tout juste née
ne la prendra-t-elle donc pas ?
C’est l’une des servantes
celle qui a joué le rôle de sage-femme
Priya
qui s’occupera de la petite
qui la prendra dans ses bras
après l’avoir langée et emmitoufflée
dans une étoffe de soie douce –
c’est Priya qui la prendra sous son aile
qui sera la première à voir
cet emblème marquant le visage du bébé.
« Bénie sois-tu, » qu’elle lui a dit
« La déesse t’a offert un don. »
La mère n’a jamais demandé
à voir son bébé
ni a-t-elle demandé à la prendre
ni a-t-elle demandé à ce qu’on lui prépare une chambre.
« Tu la garderas, » qu’elle a dit à Priya
« car moi, je n’en veux pas. »
Le père, lui, a insisté à ce que la petite reste auprès de la famille
quitte à offrir une chambre à la servante
où elle pourrait loger aux côtés du bébé.
Et le père a octroyé à la fillette
un joli petit nom
« Aadhyasri »
« commencement, renouveau. »
Ah, mais je vois là
quelques années qui se sont écoulées
lentement
tranquillement
une petite Aadhyasri heureuse
épanouie
auprès de Priya sa gouvernante
Aadhyasri qui a suivi les instructions des prêtres
lorsqu’ils étaient de visite au Fief de Rezk
ou lorsque son père les faisait venir à la maison
pour qu’elle suive des cours particuliers
Aadhyasri qui a suivi
instructions en tous genres
en danse
en chant
en arts.
Aadhyasri à l’enfance heureuse
au sourire radieux
aux souvenirs les plus doux
Aadhyasri qui se méritait
un sourire de Priya
lorsqu’elle lui offrait un dessin
ou qu’elle lui chantait une chanson.
Aadhyasri
qui n’a jamais eu plus qu’un regard de biais
de la part de sa mère
une œillade furtive
hautaine
remplie d’un jugement silencieux.
Car elle n’a jamais voulu d’une fille
elle qui n’a eu que des garçons
trois grands frères
pour une fillette rejetée de sa mère.
Trois grands frères
qui ont immité la mère
qui la fixent d’un air amer
sévère
hautain.
Mais Aadhyasri
petite Aadhyasri
douce Aadhyasri
ne s’en souciait guère
car elle avait l’amour d’une mère
l’amour de Priya
et c’était bien assez pour elle.
Ah, mais que vois-je ?
Au salon, installé dans les coussins de soie
le père semble mal à l’aise devant un homme de renom
un homme avec qui il a pourtant l’habitude de converser.
Au salon, la mère est tapie dans son coin
écoute ce qui se dit.
On discute, on parle business.
On découvre que les choses ne sont pas toutes roses
que les chiffres dégringolent petit à petit.
Priya, elle, garde Aadhyasri à l’écart
bien loin de ces conversations qu’elle n’a pas à entendre.
Elle l’amuse et l’instruit
lui apprend à se défendre, à manier la lance
dans la grande cour du domaine familial.
Car Priya était une combattante, voyez-vous
une combattante avant de devenir une servante pour le compte de la famille.
Une vie un peu plus facile
un peu plus douce.
Et elle a cru bon instruire sa pupille aux arts du combat.
« Tu n’as pas de magie, » qu’elle a dit, un jour
« Alors tu dois savoir te battre. »
Et pendant qu’Aadhyasri apprenait à manier sa lance
à la faire tournoyer habilement
à la passer d’une main à une autre
à l’utiliser comme arme, comme outil
comme une extension d’elle-même
le père, lui, parlait business
parlait de choses qui devaient arrêter
le saignement de sa fortune.
Aadhyasri
parée de ses plus beaux habits
accompagne son père
sa mère
et ses frères
pour ce qu’on lui a dit était
une soirée mondaine
une fête organisée
en l’honneur des accomplissements d’un membre éloigné de la famille.
Aadhyasri
elle est loin de se douter
que ce soir de fête sera bien son dernier
que son Emblème essaie de l'avertir
que ce soir, on lui arrache
ses bijoux
ses vêtements
son titre
son nom
ses droits
son corps.
Aadhyasri n’est plus qu’un jouet
une poupée qu’on a nommée
Aadhya
et si elle a quitté la maison, ce jour-là
ce ne fut pas parce qu’on l’avait invitée à la fête
non
ce fut parce que le père
influencé par la mère
a décidé qu’elle changera de mains
une entente passée sous la table
avec un partenaire peu scrupuleux
en échange de suffisamment d’or
pour que la famille se sorte d’immenses dettes
et retrouve la majorité de sa fortune.
À seize ans
Aadhya n’a qu’à peine vécu
que déjà le monde lui tourne le dos
que la Calamité la maudit
que Zorya l’abandonne.
« Aadhya
tu vas me nettoyer ça, tout de suite. »
Ah, mais que vois-je ?
Une pauvre fille toute chétive
famélique
les haillons qu’elle porte couvrant à peine son corps.
Ah, mais que vois-je ?
Un homme grand
aux épaules carrées
gaillard en forme et bien bâti
épée sur la hanche et regard sévère
qui pointe un coin de la cuisine où un peu de farine est tombé au sol.
« Oui, maître, » qu’elle répond
les yeux tous baissés
rivés au sol
et elle s’empresse d’aller corriger l’erreur
nettoyer le peu de farine qui est tombé.
Grand gaillard l’observe d’une œillade sévère
hautaine
avant de tourner les talons et quitter la pièce
laissant l’esclave seule
à ruminer cette colère qui bout au creux de l’estomac
comme un poison qui n’attend que d’être craché.
Aadhya
elle est passée aux mains d’un homme
puis d’un autre
le second plus violent que le premier
qui la laisse rarement seule ainsi
ou le fait que lorsque les ordres concernent le ménager.
Aadhya
elle est passée aux mains de cet homme tout récemment
ce grand gaillard bien bâti
aux yeux sévères
et aux gestes brutes
qui profite d’elle bien plus que de raison.
Et elle n’a d’autre choix que d’obéir
car là est le rôle de l’esclave.
Et le soir venu
lorsqu’elle quitte la chambre du maître
pour rejoindre les quartiers où sont logés les esclaves de son domaine
Aadhya rumine sa colère
la laisse empoisonner cet esprit que Zorya a clairement abandonné
malgré les prières et les requêtes désespérées qui lui ont été faites
par le passé
Aadhya
elle s’imagine trouver un couteau
infliger au maître les mêmes blessures qu’on lui a fait subir
elle s’imagine lui faire la peau
alors qu’il vit toujours
et enfin
elle s’imagine mettre le feu à sa demeure
alors qu’elle part loin
bien loin de là.
Ah, mais que vois-je ?
Serait-ce un jouet brisé
levant les yeux sur un jour nouveau ?
Serait-ce un jouet brisé
frappé par la réalisation
que le maître est mort
que le maître est…
Vraiment mort ?
Les yeux se sont écarquillés
au matin
quand elle et deux autres esclaves sont entrés dans la chambre
au bout de quelques heures suivant la présentation du repas du matin
les victuailles étalées sur la table
l’odeur alléchante flottant partout dans l’immense maison.
Et pourtant
pourtant
le maître n’avait daigné descendre.
Alors on est allé vérifier.
Aadhya
Gheeta
et Shanti.
Elles ont retrouvé le maître
mort dans son lit
la gorge ouverte
les draps tachés de sang.
Personne n’a vu qui a tué le maître
personne n’a vu qui s’est faufilé dans la pièce
qui en est ressorti
tard dans la nuit.
Mais enfin
les esclaves du domaine retrouvent leur liberté
celle qui leur a été arrachée si tôt
si
vite.
Mais Aadhya
pauvre Aadhya
douce Aadhya
elle ne se sent pas libre
elle ne se sent pas maîtresse de sa propre destinée.
Aadhya
elle a toujours cette impression qu’une entrave la retient
elle visualise cette chaîne accrochée à sa cheville
un fardeau fort trop lourd qu’on lui a lâché sur les épaules.
Six vies qu’elle doit prendre
pour apaiser ses douleurs –
Six vies qu’elle doit prendre
pour apaiser sa soif de vengeance –
Six cents coupûres qu’elle doit infliger
Six cents coups qu’elle doit asséner
Six morts pour briser
ces chaînes qui la retiennent
prisonnière de sa vie d’esclave ;
enfin, ce seront plutôt cinq vies à prendre ;
car, même affranchie
Aadhya n’est toujours pas
maîtresse de son destin.
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Sehrazad Borgia ~✿
Sehrazad Borgia
19 ans » Femme » Hétérosexuelle » Royaume du Pharaon » Tisseuse
Taille : 1m65
Poids : 53kg
Couleur des yeux : Noisette
Cheveux : Brun cuivré
Signes distinctifs : Porte fréquemment des fleurs dans les cheveux. Contrairement aux apparences ces dernières ne sont pas des fleurs fraîches mais des factices, faites en tissu. Certains reconnaîtront la délicatesse des tisserands Borgia, d'autres se laisseront tromper par l'habile illusion.
Description :
C’est une silhouette aérienne, une hirondelle gracieuse qui parcourt l’azur en riant. Solaire, son visage est un astre chaleureux, rayonnant de douceur et de compassion. Souriante et silencieuse le plus souvent, elle acquiesce avec modestie et se tient en retrait. Elle ne désire point la lumière, le devant de la scène, pourtant, elle rayonne.
Son charme à la pureté de l’innocence et pour cela certains jugeront trop enfantine, trop naïve, peut-être même la penseront-ils un peu idiote. Peut-être que tout cela est vrai, pensera Sehrazad, peut-être n’est-elle pas digne de l’amour de celui qu’elle a choisi. Si les reproches se font plus précis, plus incisifs, son coeur se fendra de douleur, ses yeux se noieront et les flots brûleront ses joues. Pourtant.. le soleil séchera ses larmes et son coeur se soignera.
Le désert à cette faculté innée, balayé par le vent, par les tempêtes, harassé de critiques et d’inimitié, ses dunes se brisent et se reforment, immuables et éternelles. Ainsi est le coeur de Sehrazad, malmené et sensible, il se brise et se reforme, immuable car baigné de soleil et d’amour. Aussi rudes puissent-être les vents et les rumeurs, les critiques et les reproches, ses deux pieds enfoncés dans le sable chaud, elle se relèvera.
Poids : 53kg
Couleur des yeux : Noisette
Cheveux : Brun cuivré
Signes distinctifs : Porte fréquemment des fleurs dans les cheveux. Contrairement aux apparences ces dernières ne sont pas des fleurs fraîches mais des factices, faites en tissu. Certains reconnaîtront la délicatesse des tisserands Borgia, d'autres se laisseront tromper par l'habile illusion.
Description :
C’est une silhouette aérienne, une hirondelle gracieuse qui parcourt l’azur en riant. Solaire, son visage est un astre chaleureux, rayonnant de douceur et de compassion. Souriante et silencieuse le plus souvent, elle acquiesce avec modestie et se tient en retrait. Elle ne désire point la lumière, le devant de la scène, pourtant, elle rayonne.
Son charme à la pureté de l’innocence et pour cela certains jugeront trop enfantine, trop naïve, peut-être même la penseront-ils un peu idiote. Peut-être que tout cela est vrai, pensera Sehrazad, peut-être n’est-elle pas digne de l’amour de celui qu’elle a choisi. Si les reproches se font plus précis, plus incisifs, son coeur se fendra de douleur, ses yeux se noieront et les flots brûleront ses joues. Pourtant.. le soleil séchera ses larmes et son coeur se soignera.
Le désert à cette faculté innée, balayé par le vent, par les tempêtes, harassé de critiques et d’inimitié, ses dunes se brisent et se reforment, immuables et éternelles. Ainsi est le coeur de Sehrazad, malmené et sensible, il se brise et se reforme, immuable car baigné de soleil et d’amour. Aussi rudes puissent-être les vents et les rumeurs, les critiques et les reproches, ses deux pieds enfoncés dans le sable chaud, elle se relèvera.
Arme : Shuriken
Maîtrise de l'arme : 1/5
Magie : Lumière
Maîtrise de la magie : 4/5
Emblème : Aucun
Maîtrise de l'arme : 1/5
Magie : Lumière
Maîtrise de la magie : 4/5
Emblème : Aucun
Caractère
• Discrète • Douce • Émotive, elle a tendance à vite fondre en larmes • Se remet souvent en question doute beaucoup d'elle-même • Culpabilise d'enfermer celui qu'elle aime • Attachante • Délicate • Sensible • Gracieuse • Curieuse • Manuelle • Créative • Naïve • Anxieuse • Piètre menteuse • Bon public
Qu'est ce que votre personnage aime/déteste ?
Sehrazad est une jeune fille simple à satisfaire, les petits bonheurs de la vie emplissent sa journée d’allégresse. Une brise rafraîchissante, la caresse chaleureuse du soleil, le parfum des épices, la seule présence de l’être aimé, tout cela est capable de la rendre heureuse et de lui faire oublier ces petites blessures que la vie inflige aussi. Rares sont les choses que la demoiselle oserait ouvertement détester, elle n’apprécie pas les rumeurs désagréables qu’on peut répandre sur elle mais plus encore, elle exècre ceux qui cherchent à s’en prendre à son conjoint ou à sa famille.
Votre personnage est-il satisfait de sa vie ?
Elle l’était, pleinement, peut-être trop ? Un grand bonheur se doit-il d’être accompagné d’un grand malheur ? Tels Zorya et Nergal, sa vie était une bénédiction jusqu’à ce qu’elle découvre son infertilité. Comment tant d’amour pouvait-il souffrir de ne jamais pouvoir donner de fruit ? La détresse qui s’est emparé d’elle est devenue son ombre, elle la dissimule dans son dos mais, elle est là, toujours, tout le temps.
Si non, que voudrait-il changer à sa vie ?
Elle prie chaque jour, chaque minute, pour que la grande Zorya lui accorde sa bienveillance, pour son amour, pour cet enfant qu’elle voudrait chérir, qu’elle voudrait connaître. Elle sait que ce voeu est égoïste, qu’il serait plus juste d’accepter son sort et de comprendre que les Dieux ne souhaitent pas qu’elle soit la femme du futur Pharaon. Pourtant, elle continue de prier. Coupable de son égoïsme ou forte de sa détermination, chacun jugera.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage soutient le plus ?
Noblesse : non de statut mais d’idéaux, la noblesse d’une âme se mesure aux engagements qu’elle prend et tient. Le plus pauvre des hommes pourrait être la plus noble des personnes si son cœur est pur et ses actions admirables.
Sincérité : le mensonge et la calomnie sont des poisons, pour l’esprit et pour la société. La franchise et l’honnêteté sont des remèdes et des principes moraux solides et nécessaires. La sincérité peut être exprimée sans blesser son interlocuteur, il n’est pas utile d’être incisif pour être vrai et juste. Les langues franches et les cœurs droits sont les biens les plus précieux d’un royaume.
Amour : car rien ne saurait durer sans amour. Sans amour pour sa famille, pour sa patrie, pour son prochain, pour son enfant ou pour son conjoint, comment traverser la vie sans se perdre dans les abysses dessinées par Nergal ? La fidélité et la ténacité cheminent auprès de l’amour et le bonheur pave sa route, rien de beau et de bon ne saurait être réalisé sans amour.
Sincérité : le mensonge et la calomnie sont des poisons, pour l’esprit et pour la société. La franchise et l’honnêteté sont des remèdes et des principes moraux solides et nécessaires. La sincérité peut être exprimée sans blesser son interlocuteur, il n’est pas utile d’être incisif pour être vrai et juste. Les langues franches et les cœurs droits sont les biens les plus précieux d’un royaume.
Amour : car rien ne saurait durer sans amour. Sans amour pour sa famille, pour sa patrie, pour son prochain, pour son enfant ou pour son conjoint, comment traverser la vie sans se perdre dans les abysses dessinées par Nergal ? La fidélité et la ténacité cheminent auprès de l’amour et le bonheur pave sa route, rien de beau et de bon ne saurait être réalisé sans amour.
Votre personnage aime-t-il son pays/souverain ?
Fille du désert, Sehrazad aime profondément son pays. Le soleil écrasant, les dunes brûlantes, le ciel infini, oui son pays est rude, aride, dur, mais il est beau comme nul autre. Celui qui dort dans le désert et qui lève les yeux vers le ciel, n’oubliera jamais cette image, il gardera dans son coeur une part infime de la majesté de cet environnement. Elle aime aussi fort son peuple, plus résilient, plus déterminé et plus chaleureux que n’importe quel autre peuple, du moins à ses yeux. Pourtant elle n’est pas aveugle aux disparités qui fractionnent le royaume, aux inégalités qui le fragilisent, elle aimerait le transformer, en douceur, patiemment, comme les dunes se meuvent parfois, mais elle se trouve bien petite dans cet océan asséché. Elle sait cependant qu’un homme est capable de soulever ces montagnes de vieilles traditions, un homme à qui elle tient la main.
Avez-vous un surnom donné par les autres ou encore par vous-même ?
Sihaya : terme issu d'un des rares dialectes s'étant développé au sein du royaume des sables, désignant le printemps du désert, "le paradis à venir", il est devenu le surnom de Sehrazad lorsque la jeune femme a commencé à user de sa magie pour soigner les plus modestes.
Que pense votre personnage de la Déesse Zorya ?
Sehrazad est une jeune femme très pieuse, elle l’a toujours été sans jamais rien demander si ce n’est espérer que le regard bienveillant de la déesse ne se pose sur sa famille. Elle n’a jamais pensé que le rôle des Dieux étaient d’exaucer des voeux pourtant, aujourd’hui, sa ferveur se mêle à l’espoir. Sehrazad ne veut pas être ingrate et elle tente de garder ses espoirs modestes mais son coeur désir si intensément une bénédiction, une libération, qu’elle ne peut parfois taire ses aspirations.
Que pense votre personnage de la Calamité Nergal ?
Elle craint d’avoir attiré son mauvais oeil, comme certaines rumeurs le laissent entendre. Serait-elle maudite ? Touchée par la calamité ? Elle qui rayonne si naturellement, aurait-elle attirée sur elle et son époux la jalouse noirceur du dieu des ombres ?
Que pense votre personnage de l'Ordre des Chevaliers ?
Curieuse et bienveillante à l’égard de ce nouvel ordre, Sehrazad en attend beaucoup car leurs idéaux semblent nobles et sincères. La jeune femme sait cependant que la plus pure des lumières peut être la cible de l'avarice et de la Calamité, elle craint que Nergal ne jette un jour son ombre sur ces serviteurs de Zorya et que l'ordre soit détourné de son noble objectif. Elle souhaite que le Royaume du Pharaon les épaule tout en se gardant de toute ingérence.
Que pense votre personnage des autres pays ?
Les tensions entre le Royaume de feu et les terres de glace ne sont un secret pour personne. L’éducation de Sehrazad a baignée dans beaucoup d’apriori sur cette nation qui n’est pourtant plus ennemie, elle n’est cependant plus une enfant et son esprit est plus curieux qu’il n’a été embrigadé, elle souhaiterait en savoir plus sur ces hommes et femmes qui ont en commun avec eux de vivre dans un climat difficile.
Leurs cousins babéliens sont ingénieux et créatifs, des qualités qu’apprécie particulièrement la jeune Borgia. Elle n’ignore rien de la création de cette jeune nation et espère de tout coeur que le Royaume continuera de tenir une place de grand frère bienveillant.
L’empire de Nuhoko, nation voisine et lointaine aînée, attise la curiosité de la demoiselle, notamment depuis qu’elle a à sa tête une impératrice. Les terres Borgia jouxtant les territoires des familles Chen et Murphy, Sehrazad les considèrent naturellement comme des égaux, la famille Murphy faisant autrefois partie du Royaume, ils n’ont aucun mal à se comprendre et à s’apprécier.
Leurs cousins babéliens sont ingénieux et créatifs, des qualités qu’apprécie particulièrement la jeune Borgia. Elle n’ignore rien de la création de cette jeune nation et espère de tout coeur que le Royaume continuera de tenir une place de grand frère bienveillant.
L’empire de Nuhoko, nation voisine et lointaine aînée, attise la curiosité de la demoiselle, notamment depuis qu’elle a à sa tête une impératrice. Les terres Borgia jouxtant les territoires des familles Chen et Murphy, Sehrazad les considèrent naturellement comme des égaux, la famille Murphy faisant autrefois partie du Royaume, ils n’ont aucun mal à se comprendre et à s’apprécier.
Votre personnage a-t-il un but qu'il désire atteindre ?
La jeune femme a toujours souhaiter faire honneur à sa famille et pour accomplir cette noble ambition, elle fut la plus assidue des élèves. Habile de ses mains et débordante d’imagination, elle pourrait devenir une prestigieuse tisserande et peut-être que l’avenir sera ainsi fait. Pourtant, elle nourrit une nouvelle ambition, plus grande encore que celle de faire honneur aux siens, elle désire faire honneur à son pays. Il mérite le meilleur des dirigeants et elle se doit de faire tout son possible pour que ce destin s’accomplisse.
Histoire
*An -19
Bénie par la lumière de Zorya et déjà promise à une grande destinée, celle d’épouse royale, la fille unique des Borgia vint au monde couverte d’amour et d’espoirs.
*An -12
Sehrazad a sept ans, c’est une enfant mais son esprit est déjà agile, son caractère doux et discret, et son coeur possède déjà les qualités et les faiblesses qui feront d’elle une femme émotive. Elle se lie facilement d’amitié avec l’entourage de sa famille, enfants comme adultes mais c’est avec les enfants Domingo qu’elle entretiendra ses plus belles relations.
Elle rencontre pour la première fois son futur époux, celui à qui elle est promise, celui qu’elle devra rendre heureux.. et il ne l’apprécie pas. Elle le voit bien, il ne l’aime pas. Mais elle, l’aime-t-elle ? Cette notion est trop abstraite pour elle mais elle sait qu’elle l’aimera. Il lui parle de son avenir de Pharaon et elle voit ses yeux s’illuminer. Elle se dit que Zorya devait avoir le même regard. Oui, il serait pharaon, cela ne faisait aucun doute, la déesse l’avait déjà choisi.
Peut-être la grande déesse avait-elle aussi des plans pour la jeune fille car il fut bientôt évident qu'elle avait placé en elle sa puissante lumière. Il faudrait à Sehrazad plusieurs mois pour comprendre et apprivoiser sa magie et plusieurs années pour la faire totalement sienne. Rare au sein du Royaume pourtant baigné de la lumière des astres, la magie de Sehrazad fut rapidement perçu comme un signe. Parmi les prétendantes, elle seule possédait la faveur de Zorya, il ne faisait plus aucune doute qu'elle était le choix le plus évident pour devenir épouse royale. Si cela ravissait la famille Borgia et attisait les convoitises de certaines autres familles, la précieuse magie fut, tout comme sa porteuse, longtemps gardée au sein du domaine familiale. Si ses parents l'encourageaient à s'exercer, ils n'attendirent jamais d'elle autre chose que de jolies et inoffensives démonstrations, des spectacles auxquels l'enfant prenait plaisir, jusqu'à ce qu'elle découvre la véritable valeur de son don.
*An -8
Le fils du Pharaon ne la voit toujours que comme une enfant. De six ans son aîné, il ne peut la considérer comme son égale, il est déjà un homme et elle peine à entrer dans l’adolescence. Son corps est encore celui d’une enfant mais son esprit est déjà celui d’une demoiselle éduquée, elle ne laisse rien paraître de son désarroi et se convainc d’être patiente. Pourtant lorsque des jeunes femmes plus attrayantes croisent le regard de Caspian, elle ne peut s’empêcher de se mordre l’intérieur de la joue, anxieuse à l’idée qu’il ne la regarde jamais avec le désir et l’amour grandissant qu’elle éprouve à son égard.
Elle tait ses sentiments mais son coeur est un livre ouvert pour Lannah et Alvaro Domingo, ses deux plus anciens et fidèles amis. Sehrazad sait qu’elle peut compter sur eux pour essuyer ses larmes pourtant son coeur se serre de joie et d’honneur lorsque l’aîné des Domingo lui promet de rester son gardien quoi qu’il advienne. Elle n’aurait jamais pu rêver plus fidèle allié.
C'est auprès d'Alvaro que l'adolescente cherche à perfectionner le maniement de sa magie, peu désireuse de faire étalage de ses entrainement devant ses parents, ni de leur révéler qu'elle souhaite pouvoir se défendre elle-même.. ou ceux qu'elle aime. Elle se rapproche de l'ainé des Domingo, partageant des secrets qu'elle serait bien incapable de lui dissimuler et apprenant auprès de lui des vérités qu'elle aurait pu toute sa vie ignorer. Son monde n'avait été qu'amour et douceur, sa seule contrariété venant du vraisemblable désintérêt de son futur époux, elle n'avait jusqu'alors jamais expérimenté la détresse de ceux moins bien nés. Avec Alvaro comme guide et protecteur, elle se confronta à la réalité de son royaume bien aimé. Pour la première fois, elle vit ceux qui avaient faim, ceux qui vendaient des vies pour éponger des dettes familiales, ceux qui tendaient leurs mains, à la recherche de quelques pièces, d'un sourire, d'un regard. Elle vit ce qu'elle avait toujours choisi d'ignorer, inconsciente du gouffre qui séparait son quotidien de celui de beaucoup d'autres enfants du royaume.
Elle décide de ne plus fermer les yeux et offre sa magie à ceux qui en ont besoin, soignant tout ceux qu'elle peut aider. Elle devient Sihaya, le printemps du désert, celle qui porte la lumière jusque dans les ténèbres, tendant la main à ceux qui sombre dans l'obscurité.
*An -6
Décidée à transformer ce corps de fillette, Sehrazad le pousse dans ses retranchements, le force à changer. Elle veut apprendre le maniement des shurikens, être capable de se défendre avec sa magie ne pourra peut-être pas toujours suffire et surtout, elle veut accélérer le processus naturel qui doit transformer la petite fille en jeune femme. La pression est trop grande, l’effort trop intense et son corps le lui fait savoir. La fièvre gangrène sa santé et elle doit garder le lit plusieurs jours. Faible et impuissante, la jeune fille peine à garder le sourire qui jusqu’ici avait fait sa force.
C’était sans compter sur la venue de Caspian, il reste à son chevet tout au long de sa guérison, lui promettant que désormais, il serait toujours à ses côtés. Incertaine et fiévreuse, il faudra plusieurs jours à la jeune fille pour se rendre compte de la véracité et de l’intensité des sentiments de son futur époux. Elle partagera sa promesse en même temps que sa fièvre.
*An -5 à -2
La déesse a embrassé leur front. Elle bénit cette union, c’est certain. Sihaya la porteuse de lumière est devenue une splendide jeune femme, il ne fait plus aucun doute qu'elle est aimé de Zorya et son union avec l'héritier du Pharaon ne peut être qu'une bénédiction pour le royaume. Les rumeurs vont bon train sur le couple et ils ne cherchent pas à les étouffer, cela serait bien inutile. Ils sont trop occupés à s’aimer pour se soucier du reste. Ils parcourent le désert ensemble, partagent leurs rêves et leurs craintes, rien ne pourra les arrêter tant qu’ils seront ensemble. Les sentiments juvéniles et l’attirance physique se transforment, ils taillent ensemble le diamant brut de leur amour et façonnent chaque jour de nouvelles facettes. Leur affection réciproque devient une complicité évidente, une compréhension profonde teintée de l’innocence du premier amour.
*An -2
Désormais considérée comme une adulte, Sehrazad a dix-sept ans et les chastes baisers deviennent plus ardents, les étreintes plus étroites. Amants et amoureux, les deux jeunes gens sont désormais égaux. Son corps reste fragile mais il est plus fort, plus féminin qu’il ne l’a jamais été. Elle se trouve belle dans les yeux de Caspian et cela fait son bonheur. Il la regarde et il ne voit qu’elle, elle le sait car ses yeux sont pareils aux siens, il n’y avait pas de place pour un autre homme dans son coeur. À moins que.. à moins que ce ne soit son fils. Elle pourrait aimer un fils ou une fille, elle s’en sentait prête et capable. Ils étaient prêts à accueillir une nouvelle bénédiction de Zorya et à montrer au monde la puissance de leur amour.
Il n’en serait pas ainsi. Les semaines se font mois et deux années passent sans que son ventre ne daigne s’arrondir. Elle était maudite, incapable d’enfanter, elle ne serait jamais épouse royale, elle ne pourrait pas rester au côté de celui qu’elle aime. Les rumeurs se répandent, vils et dévastatrices, elles réussissent à éloigner celle qui était jusqu’ici sa plus fidèle amie. Sehrazad avait échoué à faire honneur à sa famille et elle échouait à être une bonne épouse pour le futur Pharaon. Faible et impuissante, elle l’était à nouveau, plus profondément encore que lorsqu’elle fut malade.
Il aurait du partir, c’est ce qu’ils diront tous, il aurait du la laisser, la quitter et choisir une autre femme, une vraie femme.. pourtant, Caspian resta auprès d’elle. Comme il l’avait fait avant, comme il avait promis de le faire. Il ne renoncerait pas à son amour, pas même pour le trône de son père. Son affection était un baume autant qu’un lourd fardeau sur les épaules de Sehrazad. Elle voulait rester avec lui, elle ne voulait pas qu’il en aime une autre, pourtant, elle ne pouvait pas le laisser renoncer au trône. Il devait devenir Pharaon car s’il ne l’était pas, elle aurait échoué plus encore, elle aurait trahi non seulement sa propre destinée mais aussi la sienne et celle du Royaume.
Il ne l’avait pas abandonné, elle ne l’abandonnerait pas à son tour. Elle trouverait une solution, car ce monde était empli de possibilités et de prodiges, son miracle était là, quelque part, elle en était persuadée. Elle devait y croire.
Bénie par la lumière de Zorya et déjà promise à une grande destinée, celle d’épouse royale, la fille unique des Borgia vint au monde couverte d’amour et d’espoirs.
*An -12
Sehrazad a sept ans, c’est une enfant mais son esprit est déjà agile, son caractère doux et discret, et son coeur possède déjà les qualités et les faiblesses qui feront d’elle une femme émotive. Elle se lie facilement d’amitié avec l’entourage de sa famille, enfants comme adultes mais c’est avec les enfants Domingo qu’elle entretiendra ses plus belles relations.
Elle rencontre pour la première fois son futur époux, celui à qui elle est promise, celui qu’elle devra rendre heureux.. et il ne l’apprécie pas. Elle le voit bien, il ne l’aime pas. Mais elle, l’aime-t-elle ? Cette notion est trop abstraite pour elle mais elle sait qu’elle l’aimera. Il lui parle de son avenir de Pharaon et elle voit ses yeux s’illuminer. Elle se dit que Zorya devait avoir le même regard. Oui, il serait pharaon, cela ne faisait aucun doute, la déesse l’avait déjà choisi.
Peut-être la grande déesse avait-elle aussi des plans pour la jeune fille car il fut bientôt évident qu'elle avait placé en elle sa puissante lumière. Il faudrait à Sehrazad plusieurs mois pour comprendre et apprivoiser sa magie et plusieurs années pour la faire totalement sienne. Rare au sein du Royaume pourtant baigné de la lumière des astres, la magie de Sehrazad fut rapidement perçu comme un signe. Parmi les prétendantes, elle seule possédait la faveur de Zorya, il ne faisait plus aucune doute qu'elle était le choix le plus évident pour devenir épouse royale. Si cela ravissait la famille Borgia et attisait les convoitises de certaines autres familles, la précieuse magie fut, tout comme sa porteuse, longtemps gardée au sein du domaine familiale. Si ses parents l'encourageaient à s'exercer, ils n'attendirent jamais d'elle autre chose que de jolies et inoffensives démonstrations, des spectacles auxquels l'enfant prenait plaisir, jusqu'à ce qu'elle découvre la véritable valeur de son don.
*An -8
Le fils du Pharaon ne la voit toujours que comme une enfant. De six ans son aîné, il ne peut la considérer comme son égale, il est déjà un homme et elle peine à entrer dans l’adolescence. Son corps est encore celui d’une enfant mais son esprit est déjà celui d’une demoiselle éduquée, elle ne laisse rien paraître de son désarroi et se convainc d’être patiente. Pourtant lorsque des jeunes femmes plus attrayantes croisent le regard de Caspian, elle ne peut s’empêcher de se mordre l’intérieur de la joue, anxieuse à l’idée qu’il ne la regarde jamais avec le désir et l’amour grandissant qu’elle éprouve à son égard.
Elle tait ses sentiments mais son coeur est un livre ouvert pour Lannah et Alvaro Domingo, ses deux plus anciens et fidèles amis. Sehrazad sait qu’elle peut compter sur eux pour essuyer ses larmes pourtant son coeur se serre de joie et d’honneur lorsque l’aîné des Domingo lui promet de rester son gardien quoi qu’il advienne. Elle n’aurait jamais pu rêver plus fidèle allié.
C'est auprès d'Alvaro que l'adolescente cherche à perfectionner le maniement de sa magie, peu désireuse de faire étalage de ses entrainement devant ses parents, ni de leur révéler qu'elle souhaite pouvoir se défendre elle-même.. ou ceux qu'elle aime. Elle se rapproche de l'ainé des Domingo, partageant des secrets qu'elle serait bien incapable de lui dissimuler et apprenant auprès de lui des vérités qu'elle aurait pu toute sa vie ignorer. Son monde n'avait été qu'amour et douceur, sa seule contrariété venant du vraisemblable désintérêt de son futur époux, elle n'avait jusqu'alors jamais expérimenté la détresse de ceux moins bien nés. Avec Alvaro comme guide et protecteur, elle se confronta à la réalité de son royaume bien aimé. Pour la première fois, elle vit ceux qui avaient faim, ceux qui vendaient des vies pour éponger des dettes familiales, ceux qui tendaient leurs mains, à la recherche de quelques pièces, d'un sourire, d'un regard. Elle vit ce qu'elle avait toujours choisi d'ignorer, inconsciente du gouffre qui séparait son quotidien de celui de beaucoup d'autres enfants du royaume.
Elle décide de ne plus fermer les yeux et offre sa magie à ceux qui en ont besoin, soignant tout ceux qu'elle peut aider. Elle devient Sihaya, le printemps du désert, celle qui porte la lumière jusque dans les ténèbres, tendant la main à ceux qui sombre dans l'obscurité.
*An -6
Décidée à transformer ce corps de fillette, Sehrazad le pousse dans ses retranchements, le force à changer. Elle veut apprendre le maniement des shurikens, être capable de se défendre avec sa magie ne pourra peut-être pas toujours suffire et surtout, elle veut accélérer le processus naturel qui doit transformer la petite fille en jeune femme. La pression est trop grande, l’effort trop intense et son corps le lui fait savoir. La fièvre gangrène sa santé et elle doit garder le lit plusieurs jours. Faible et impuissante, la jeune fille peine à garder le sourire qui jusqu’ici avait fait sa force.
C’était sans compter sur la venue de Caspian, il reste à son chevet tout au long de sa guérison, lui promettant que désormais, il serait toujours à ses côtés. Incertaine et fiévreuse, il faudra plusieurs jours à la jeune fille pour se rendre compte de la véracité et de l’intensité des sentiments de son futur époux. Elle partagera sa promesse en même temps que sa fièvre.
*An -5 à -2
La déesse a embrassé leur front. Elle bénit cette union, c’est certain. Sihaya la porteuse de lumière est devenue une splendide jeune femme, il ne fait plus aucun doute qu'elle est aimé de Zorya et son union avec l'héritier du Pharaon ne peut être qu'une bénédiction pour le royaume. Les rumeurs vont bon train sur le couple et ils ne cherchent pas à les étouffer, cela serait bien inutile. Ils sont trop occupés à s’aimer pour se soucier du reste. Ils parcourent le désert ensemble, partagent leurs rêves et leurs craintes, rien ne pourra les arrêter tant qu’ils seront ensemble. Les sentiments juvéniles et l’attirance physique se transforment, ils taillent ensemble le diamant brut de leur amour et façonnent chaque jour de nouvelles facettes. Leur affection réciproque devient une complicité évidente, une compréhension profonde teintée de l’innocence du premier amour.
*An -2
Désormais considérée comme une adulte, Sehrazad a dix-sept ans et les chastes baisers deviennent plus ardents, les étreintes plus étroites. Amants et amoureux, les deux jeunes gens sont désormais égaux. Son corps reste fragile mais il est plus fort, plus féminin qu’il ne l’a jamais été. Elle se trouve belle dans les yeux de Caspian et cela fait son bonheur. Il la regarde et il ne voit qu’elle, elle le sait car ses yeux sont pareils aux siens, il n’y avait pas de place pour un autre homme dans son coeur. À moins que.. à moins que ce ne soit son fils. Elle pourrait aimer un fils ou une fille, elle s’en sentait prête et capable. Ils étaient prêts à accueillir une nouvelle bénédiction de Zorya et à montrer au monde la puissance de leur amour.
Il n’en serait pas ainsi. Les semaines se font mois et deux années passent sans que son ventre ne daigne s’arrondir. Elle était maudite, incapable d’enfanter, elle ne serait jamais épouse royale, elle ne pourrait pas rester au côté de celui qu’elle aime. Les rumeurs se répandent, vils et dévastatrices, elles réussissent à éloigner celle qui était jusqu’ici sa plus fidèle amie. Sehrazad avait échoué à faire honneur à sa famille et elle échouait à être une bonne épouse pour le futur Pharaon. Faible et impuissante, elle l’était à nouveau, plus profondément encore que lorsqu’elle fut malade.
Il aurait du partir, c’est ce qu’ils diront tous, il aurait du la laisser, la quitter et choisir une autre femme, une vraie femme.. pourtant, Caspian resta auprès d’elle. Comme il l’avait fait avant, comme il avait promis de le faire. Il ne renoncerait pas à son amour, pas même pour le trône de son père. Son affection était un baume autant qu’un lourd fardeau sur les épaules de Sehrazad. Elle voulait rester avec lui, elle ne voulait pas qu’il en aime une autre, pourtant, elle ne pouvait pas le laisser renoncer au trône. Il devait devenir Pharaon car s’il ne l’était pas, elle aurait échoué plus encore, elle aurait trahi non seulement sa propre destinée mais aussi la sienne et celle du Royaume.
Il ne l’avait pas abandonné, elle ne l’abandonnerait pas à son tour. Elle trouverait une solution, car ce monde était empli de possibilités et de prodiges, son miracle était là, quelque part, elle en était persuadée. Elle devait y croire.
Ô déesse, puisses-tu éclairer ma voie lorsque l’obscurité submerge mes songes. Tu m’as offert ta lumière et j’en ferai don au monde. Tu m’as montré l’amour et je veux le partager au-delà des frontières. Ô déesse tu m’as déjà tant apporté. Je t’en prie, accorde-moi de donner la vie à mon tour.
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Coins
「 Une paix sans bonheur est comme une guerre sans vainqueur. 」
*An -27
「 Je suis née, sur le sol de Nuhoko. Tout me semblait merveilleux. Parcourir des terres vierges de bâtisses, des collines d’herbes et de fleurs. Tout était si beau, si magnifique. Tout cela nous venait de la Déesse. Oh Zorya, merci à toi. Je me sentais libre, riant et courant sans fin. J’étais jeune, naïve, fragile, inconsciente, innocente. 」
Eun-Ji est née le 12 Nethuns. A cette époque, son père est le précédent Empereur et sa mère travaille comme herboriste. Ils mènent une vie sans excès, sans pauvreté. Son père s’occupe de gérer un temple que sa fille qualifie de vieillot. Elle est bien la seule à le penser. Nuhoko est une contrée paisible où il fait bon vivre. Eun-Ji passe son temps dehors, courant après le vent, se roulant dans l’herbe et grimpant aux arbres. Elle ne s’inquiète de rien, s’amuse de tout et adore passer voir sa grand-mère. Plus tard, elle désire exercer le même métier qu’elle, apaiser les clients qui souffrent de douleurs musculaires. Elle apprend à ses côtés, les gestes à effectuer. Elle a trouvé sa voie et son rêve lui apparaît clairement. Elle est fière de l’avouer à haute voix, la poitrine gonflée d’un orgueil purement enfantin. Être acupunctrice, masseuse, énergéticienne, rien que ça !
*An -22
Quand elle a cinq ans, sa mère donne naissance à une petite sœur du nom de Choo. Choo est une enfant aux joues rebondies, aux cheveux quasi-inexistants châtain, et aux yeux noisettes. Eun-Ji n’apprécie pas de ne plus avoir ses parents pour elle seule, elle pique des crises plus fréquemment jusqu’au jour où elle comprend que cela ne sert à rien. Que ses parents ne vont pas cesser de l’aimer. Rassurée, elle s’applique à donner une meilleure image d’elle à sa petite sœur et devient extrêmement attentionnée envers elle. Elle lui invente des histoires, la fait rire quand elle menace de fondre en larmes et se responsabilise très vite. Eun-Ji a hâte qu’elle grandisse pour qu’elles puissent partager encore plus d’expériences ensemble.
*An -18
A ses neuf ans, Eun-Ji est la plus jolie des enfants. Elle se démarque dans la rue, tout le monde connaît l'ainée des Yon. Cette année, elle commence à maîtriser sa magie. Choo est folle, elle est toute excitée en voyant ce phénomène, elle veut aussi le faire et désire que sa soeur lui donne sa magie. C’est impossible, elle a du mal à comprendre, Eun-Ji n’arrive pas à lui faire entendre raison. Choo pique des crises à répétition mais rien n’y fait. Eun-Ji ne peut pas lui offrir, c’est tout bonnement impossible. Ses parents tentent de lui expliquer, Choo semble comprendre. Les deux fillettes s’entendent bien.
*An -17
Eun-Ji prend conscience que son père n'est pas aimé de tous. Elle n'en comprend pas la raison et cherche à se pouponner davantage afin d'attirer les regards. Elle veut devenir plus charismatique et intéressante. Elle veut s'éloigner du titre de fille de l'Empereur et être reconnue pour ce qu'elle est.
*An -16 à -12
「 A l'adolescence, j’ai détesté mon père, toujours la tête baissée, toujours à s’excuser, à supplier. Comme si nous n’avions pas le droit de vivre, que nous n’étions que des déchets à s’accrocher au pardon des plus forts. Pourquoi sommes-nous ainsi ? Pourquoi sommes-nous faibles ? N’y-a-t-il rien à faire pour mériter le droit de vivre ? Dis, Papa, pourquoi tu ne te révoltes pas ? Je ne serai jamais comme toi. Je ferai partie des vainqueurs et non des vaincus. 」
Son opinion sur son paternel en prend un coup. Elle ignore la situation dans les différents pays. Cela ne l’intéresse pas. Elle est jeune, elle préfère discuter avec les filles de son âge, se rapprocher de son objectif et de sa carrière d'acupuncture plutôt que de sa famille. Choo a sept ans, c’est l’âge de raison. Elle est plus compréhensive. Elle évite de piquer des colères et ne pense qu’à une chose : sa magie. Elle ne parle que de cela, tout lui plairait tant qu'elle en a une.
D'un autre côté, Eun-Ji en a marre de voir son père s’agenouiller lorsque des nordiens ou pharaonais viennent chez eux. Elle est agacée qu’il ne choisisse pas de préserver sa fierté et courbe le dos pour préserver une paix illusoire. Il n’a aucun honneur, brosse les autres dans le sens du poil, adresse des sourires peureux. Tout cela à la fois, c’est agaçant. Elle ne comprend pas pourquoi ceux de Nuhoko ne cherchent pas davantage à se faire respecter, pourquoi ils sont aussi doux que des agneaux et inoffensifs. Ils ne gagnent que le mépris. Elle se refuse de devenir comme eux. Comme lui.
Peu de temps après, Eun-Ji est prise pour cible, dans une tentative de kidnapping qui échoue. Elle reçoit une large cicatrice à la jambe qui n'est pas traitée assez rapidement et laissera des traces. Suite à cet événement, elle espère que son père réagisse et change. C'est peine perdu, il reste identique. Le même couard. Son seul acte est d'engager des gardes afin qu'elle ne soit plus jamais en danger. C'est ainsi qu'elle rencontre son garde du corps.
Déçue de l'Empereur et de sa propre famille, elle renie entièrement ses origines. Sa mère essaye de lui expliquer qu’elle doit comprendre les choix de son père. Qu’il fait cela dans l’intérêt et le bien de tous. Pour la prospérité. Eun-Ji est aveuglée par son jeune âge, elle ne comprend pas, elle ne veut pas comprendre et préfère se fermer comme une huître, partageant uniquement ses émotions avec Choo. Ses envies de quitter le pays aussi. Sans mesurer ce qu'elle dit.
*An -9
「 J’ai dix-huit ans, elle n’en avait que treize, en réalité l’âge n’épargne personne. S’il m’en avait été possible, j’aurais échangé ma vie contre la tienne, or, c’est la tienne qui a été volée, pour une raison inconnue. Et notre père n’a même pas cherché à te venger, notre mère s’est mise à pleurer sur ton cadavre. Comment aurais-tu pu savoir qu’en dehors de Nuhoko, les hommes sont si mauvais ? Tu n’étais qu’une enfant, partie trop tôt, trop vite, sans avoir le temps de savourer le plaisir de la vie. 」
Choo. Choo. Choo.
Eun-Ji hurle. Eun-Ji crie. Eun-Ji suffoque. Eun-Ji étouffe. Eun-Ji se meurt.
Inspirée par les mots de sa grande sœur, Choo a quitté le pays, pour voyager. Et c'est son corps qui est revenu. Elle est froide au toucher, elle a les yeux écarquillés d’horreur, de douleur. Vision horrifique, Eun-Ji pleure de longues heures. Quand elle se relève, elle ne désire que de se venger, que de mettre un terme à l’existence de celui qui a fait cela. Son père la fait reprendre ses esprits.
« A quoi bon obtenir vengeance ? Penses-tu que cela ait de l’importance ? Penses-tu que cela te rendra heureuse ? Cela ne servira à rien, cela ne fera pas revenir Choo ! »
C’est une douleur supplémentaire qui s’abat sur ses épaules. Choo est morte, elle ne reviendra pas. [...] Eun-Ji se trouve dans une profonde dépression mêlée à une révolte qui s’accentue chaque jour qui passe. Son père ne fait rien. Sa mère ne fait rien. Personne ne sait qui a tué sa soeur, personne ne sait pourquoi. Il n’y a pas d’indices, pas de coupable, seulement une envie destructrice de vengeance qui hante ses nuits. Elle passe d’une émotion à l’autre, d’un extrême à l’autre. Vestige d’une aînée désespérée. Son père ne supporte plus de la voir ainsi et pour la première fois depuis sa naissance, il consent à sortir du silence.
« - Eun-Ji, ne crois pas être la seule à ressentir ce désespoir, il en va de même pour ta mère et moi.
- Alors pourquoi ne rien faire ? Choo ne pourra jamais reposer en paix !
- Penses-y différemment, si nous agissons, nous donnerons un prétexte aux autres pour nous attaquer. Nuhoko est une terre d’espoir et de paix. Nous ne pouvons pas prendre les armes, nous ne devons pas céder à la colère.
- Alors nous devons accepter que les nôtres soient massacrés sans pouvoir honorer leur mémoire ?
- Oui. Nous devons tout accepter, même ce qui te semble injuste, nous devons tout faire pour continuer de vivre, perdre une personne ne doit pas nous enlever notre lucidité. Nous avons le devoir de ne jamais commettre l’irréparable parce que nous sommes de Nuhoko. Notre identité ne doit pas être souillée.
- Je ne comprends rien à ces préceptes…
- Tu vas devoir les comprendre Eun-Ji. Tu deviendras la prochaine Impératrice.
- J... Je ne suis pas prête à prendre les rênes.
- Tu l'es, tu dois devenir la gardienne des vies sur nos terres.
- Pourquoi ? Je n’ai jamais été faite pour ce rôle, je n’ai cessé de te remettre en question, plutôt que moi, un autre citoyen serait plus apte…-
- Remettre en question n’est pas une mauvaise chose, cela permet d’adopter un point de vue différent et d’apporter sa pierre à l’édifice.
- Pourquoi maintenant…? Tu ne m’as jamais rien dit...
- Je ne voulais pas que tu deviennes comme moi, un perdant du passé. Je veux que tu construises un avenir où nous serons heureux.
- … »
*An -8 à -6
Avec l'aide de son père, Eun-Ji se prépare à reprendre le flambeau. De longs mois d'étiquette et de cours sur la politique lui sont donnés. Réticente sur de nombreux points, les échanges sont mouvementés. Plus le temps passe, plus Eun-Ji commence à comprendre la façon de penser de son père. Un lâche, toujours. A ses yeux. Cependant, il est plus que ça. Parce que depuis qu'il règne, aucune effusion de sang ne s'est produite. Il a toujours agi pour le peuple, au détriment de sa famille.
Oui. La famille.
Alors, il suffit de ne pas en fonder pour ne jamais la léser.
C'est la promesse qu'elle se fait avant de devenir Impératrice, au court d'une longue cérémonie. Les festivités se sont étendues sur une semaine. La seule semaine de repos qu'elle s'est accordée depuis sa nomination.
*An -5 à -1
Ensuite, Eun-Ji n'a cessé de gouverner, de nommer des personnes talentueuses à des postes qui leur permettraient de s'épanouir. Que ce soit son garde en tant que gardien principal afin qu'il puisse être sous sa protection -et non sous celle de sa famille- ou encore Narcisse Murphy qui devient son Conseiller et l'un des premiers Mage de la Cour. Une position qui lui permet de se reposer sur lui lors des décisions difficiles. Peu à peu, en grattant la surface immaculée de son pays, elle se rend compte que tout n'est pas rose et qu'un excès de foi peut entraîner bien des drames.
*An 0
Son fidèle gardien lui fait part de son souhait de rejoindre l'Ordre des Chevaliers. Surprise, Eun-Ji tombe de haut. Elle pensait naïvement qu'il resterait éternellement à son service sans jamais s'éloigner. Par égoïsme. Elle détient son destin entre ses mains et aurait pu lui refuser cette offre afin qu'il soit indéfiniment à ses côtés. L'emprisonner dans un rôle qui ne lui permet aucune liberté. Une pensée horrible qu'elle chasse vivement. Elle ne peut pas se résoudre à le perdre mais garde cette pensée pour elle. A la place, Eun-Ji fait tout son possible pour lui obtenir une place de Général, louant ses capacités au combat mais aussi son intellect.
Eun-Ji Yon
27 y.o » Féminin » Hétérosexuelle » Empire Nuhoko » Impératrice
Taille : 1m76
Poids : 65 kg
Couleur des yeux : Rouges
Cheveux : Blonds
Signes distinctifs : Eun-Ji apprécie les bijoux. Elle accroche des perles dans sa chevelure, porte des boucles d’oreilles, des colliers, des bracelets, des bagues, des bracelets aux chevilles… Même si les bijoux ne sont pas avec de vraies pierres précieuses pour la plupart, elle aime s’en recouvrir. Ce n’est pas simplement pour faire bonne impression, c’est parce qu’elle aime s’embellir. Elle possède un tatouage sur sa cuisse gauche qui cache une cicatrice et représente une branche de cerisier dont les fleurs bourgeonnent.
Description : Eun-Ji mesure un mètre soixante-seize et atteint le mètre quatre-vingt lorsqu’elle porte des chaussures à talons. Elle possède une taille de guêpe, une poitrine sans excès. Tout ce qui pourrait attirer un homme. Elle est belle, enivrante, apaisante. De longs cheveux blonds platines, parfois semblables à de la neige, d’autres fois à du blé. La plupart du temps, ils sont détachés et une broche à cheveux relève quelques mèches sur l’arrière de son crâne. Des yeux ambrés, rouges, oranges, jaunes, plein de bienveillance envers ses interlocuteur. Fragile, sa peau est pâle, ses bras et jambes fins à tel point qu’elle semble si facile à casser.
Poids : 65 kg
Couleur des yeux : Rouges
Cheveux : Blonds
Signes distinctifs : Eun-Ji apprécie les bijoux. Elle accroche des perles dans sa chevelure, porte des boucles d’oreilles, des colliers, des bracelets, des bagues, des bracelets aux chevilles… Même si les bijoux ne sont pas avec de vraies pierres précieuses pour la plupart, elle aime s’en recouvrir. Ce n’est pas simplement pour faire bonne impression, c’est parce qu’elle aime s’embellir. Elle possède un tatouage sur sa cuisse gauche qui cache une cicatrice et représente une branche de cerisier dont les fleurs bourgeonnent.
Description : Eun-Ji mesure un mètre soixante-seize et atteint le mètre quatre-vingt lorsqu’elle porte des chaussures à talons. Elle possède une taille de guêpe, une poitrine sans excès. Tout ce qui pourrait attirer un homme. Elle est belle, enivrante, apaisante. De longs cheveux blonds platines, parfois semblables à de la neige, d’autres fois à du blé. La plupart du temps, ils sont détachés et une broche à cheveux relève quelques mèches sur l’arrière de son crâne. Des yeux ambrés, rouges, oranges, jaunes, plein de bienveillance envers ses interlocuteur. Fragile, sa peau est pâle, ses bras et jambes fins à tel point qu’elle semble si facile à casser.
Arme : Arc
Maîtrise de l'arme : 1/5
Magie : Terre
Maîtrise de la magie : 3/5
Emblème : Aucun.
Maîtrise de l'arme : 1/5
Magie : Terre
Maîtrise de la magie : 3/5
Emblème : Aucun.
Caractère
Conciliante, prend des décisions mûrement réfléchies / Gracieuse et délicate / Dévouée et intègre / Maternelle / Douce
Courbe l'échine facilement / Aucune fierté / Culpabilise par rapport à ses erreurs passées / Trop rigide / S'oublie au profil de son rôle
Courbe l'échine facilement / Aucune fierté / Culpabilise par rapport à ses erreurs passées / Trop rigide / S'oublie au profil de son rôle
Si non, que voudrait-il changer à sa vie ?
S'il y a bien un unique souhait à formuler, ce serait de retrouver sa jeune soeur et de ne jamais la laisser repartir. Un vœu que la Déesse Zorya ne peut exaucer malgré les prières répétées. Choo lui manque et continuera de lui manquer.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage soutient le plus ?
Pacifiste.
« Pour sauver ce qui nous tient à cœur, nous faisons la guerre. Tant qu'il y aura de l'amour, il y aura de la haine. Et certains profiteront de cette haine pour appeler le chaos. Il est de notre devoir de ne pas y céder, rien ne justifie le meurtre et la cruauté. Surtout pas la vengeance. »
L’usage de la violence ne fait pas partie de ses solutions. Elle privilégie la discussion, essaye de convaincre avec des mots plutôt qu’avec des coups et est prête à courber l’échine si cela permet de faire descendre la tension dans l’air. Certains qualifient son attitude de lâche, elle ne fait que fuir les conflits, ne prend jamais les armes, garde un visage de bonté même face aux moqueries.
Prudence.
Elle évite toute décision hâtive, préférant mûrement réfléchir ses choix surtout s’ils ont d’importantes conséquences. La sûreté de tous dépend de ses actes et choix. Elle ne les prend pas à la légère.
Incorruptible.
Elle apprend l’amour-propre à ceux qui n’en ont pas, clame l’honneur là où le sien est traîné dans la boue. Elle est l’intégrité intacte, celle qui ne faiblit devant rien et se veut honnête en toutes circonstances. Rien ne noircit son être, rien ne corrompt ses pensées. Même si sa route semble dénuée de sens, elle continuera d’avancer avec l’espoir que le monde ne sombrera pas dans la folie de la violence. S’il faut un sacrifice pour y arriver, elle donnera sa vie. Dévouée à sa cause, elle n’a aucune crainte quant à l’échec. Confiante, elle reste sur ses positions, n'octroie aucune satisfaction à ceux qui veulent lui faire de l’ombre.
« Pour sauver ce qui nous tient à cœur, nous faisons la guerre. Tant qu'il y aura de l'amour, il y aura de la haine. Et certains profiteront de cette haine pour appeler le chaos. Il est de notre devoir de ne pas y céder, rien ne justifie le meurtre et la cruauté. Surtout pas la vengeance. »
L’usage de la violence ne fait pas partie de ses solutions. Elle privilégie la discussion, essaye de convaincre avec des mots plutôt qu’avec des coups et est prête à courber l’échine si cela permet de faire descendre la tension dans l’air. Certains qualifient son attitude de lâche, elle ne fait que fuir les conflits, ne prend jamais les armes, garde un visage de bonté même face aux moqueries.
Prudence.
Elle évite toute décision hâtive, préférant mûrement réfléchir ses choix surtout s’ils ont d’importantes conséquences. La sûreté de tous dépend de ses actes et choix. Elle ne les prend pas à la légère.
Incorruptible.
Elle apprend l’amour-propre à ceux qui n’en ont pas, clame l’honneur là où le sien est traîné dans la boue. Elle est l’intégrité intacte, celle qui ne faiblit devant rien et se veut honnête en toutes circonstances. Rien ne noircit son être, rien ne corrompt ses pensées. Même si sa route semble dénuée de sens, elle continuera d’avancer avec l’espoir que le monde ne sombrera pas dans la folie de la violence. S’il faut un sacrifice pour y arriver, elle donnera sa vie. Dévouée à sa cause, elle n’a aucune crainte quant à l’échec. Confiante, elle reste sur ses positions, n'octroie aucune satisfaction à ceux qui veulent lui faire de l’ombre.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage méprise le plus ?
Frivolité.
Elle n’est ni pudique ni nudiste mais n'accorde aucun intérêt à cette valeur. Son corps est maculé par la pureté de sa virginité et si elle se moque d’être vue, elle ne tolère pas que quelqu’un la touche, tente d’abuser de son corps. Cela la met dans une colère où le dégoût et les reproches se dégagent de son regard accusateur. Elle a peur des relations charnelles, peur de s’offrir, peur d’être manipulée, humiliée, déçue. Alors elle refuse que quiconque pénètre sa zone de sûreté.
Infidélité.
La trahison est la pire des disgrâces, qu'elle soit d'origine romantique ou non. Être trahie par un subordonné, par un chef, par un amant... Il en existe tant de formes qui l'affligent. Là où la confiance est placée, jamais elle ne devrait être abusée. Une fois perdue, elle ne peut être retrouvée et ne sera plus jamais authentique. Elle ne laissera que de la méfiance dans l'air.
Violence.
« Nous perdons tous quelque chose ou quelqu’un d’important en vivant, cette perte ne doit pas être une raison pour utiliser la violence. »
A celle qui renie les armes, la violence est la pire des valeurs. Agir par force face à ceux qui n'en ont pas est horrible. La force, la brutalité ne sont que le comportement d'animaux ne pouvant communiquer entre eux. En aucun cas, il ne faut s'y abaisser. Il faut dominer ce désir impur afin de ne pas y céder.
Elle n’est ni pudique ni nudiste mais n'accorde aucun intérêt à cette valeur. Son corps est maculé par la pureté de sa virginité et si elle se moque d’être vue, elle ne tolère pas que quelqu’un la touche, tente d’abuser de son corps. Cela la met dans une colère où le dégoût et les reproches se dégagent de son regard accusateur. Elle a peur des relations charnelles, peur de s’offrir, peur d’être manipulée, humiliée, déçue. Alors elle refuse que quiconque pénètre sa zone de sûreté.
Infidélité.
La trahison est la pire des disgrâces, qu'elle soit d'origine romantique ou non. Être trahie par un subordonné, par un chef, par un amant... Il en existe tant de formes qui l'affligent. Là où la confiance est placée, jamais elle ne devrait être abusée. Une fois perdue, elle ne peut être retrouvée et ne sera plus jamais authentique. Elle ne laissera que de la méfiance dans l'air.
Violence.
« Nous perdons tous quelque chose ou quelqu’un d’important en vivant, cette perte ne doit pas être une raison pour utiliser la violence. »
A celle qui renie les armes, la violence est la pire des valeurs. Agir par force face à ceux qui n'en ont pas est horrible. La force, la brutalité ne sont que le comportement d'animaux ne pouvant communiquer entre eux. En aucun cas, il ne faut s'y abaisser. Il faut dominer ce désir impur afin de ne pas y céder.
Votre personnage aime t-il son pays/peuple ?
Eun-Ji aime son peuple et son pays. Depuis qu'elle est devenue Impératrice, c'est pour eux qu'elle agit, respire et vit. Elle aime s'occuper des habitants de l'Empire Nuhoko, notamment en leur prêtant attention et en écoutant leurs inquiétudes, afin de les rassurer. Elle passe du temps avec les enfants, a beaucoup d'affection pour eux et désire leur garantir un avenir paisible. Elle aime les plaines verdoyantes de l'Empire, une terre saine où les herbes médicinales permettent de soigner ceux qui en ont besoin. agit toujours afin de satisfaire son peuple et non sa personne. L’avenir c’est Nuhoko. Elle s’est oubliée, s’est cachée derrière son rôle et s’y dévoue corps et âme.
Avez-vous un surnom donné par les autres ou encore par vous-même ?
Il n'est pas rare que ceux qui veulent se moquer murmurent qu'elle est la Couardise incarnée. Cependant, au sein de son pays, elle est bien plus appréciée pour ses actes qui sont constamment tournés vers son peuple. Eun-Ji est perçue comme un Paon, embellissant l'espace où elle se trouve. Elle agit avec modestie et sait qu'il lui reste fort à prouver avant d'être une Impératrice digne de ce nom.
Que pense votre personnage de la Déesse Zorya ?
La Déesse Zorya est celle qui gouverne ce monde. Elle est présente dans leur quotidien, elle est la source de leurs prières et de leurs espoirs. Eun-Ji vénère cette divinité qui leur a donné la vie et les protège du mal et de la Calamité. Elle espère un jour pouvoir rencontrer le dragon de la pureté afin de lui témoigner de sa plus grande dévotion et ne cesse de se rendre près de l'Arbre Sacré afin d'espérer son apparition. Si Zorya renaissait, le monde n'en serait que plus paisible et magnifique.
Que pense votre personnage de la Calamité Nergal ?
Tel le reflet maudit de Zorya, Nergal inspire la crainte, le désespoir et la toxicité. Malheureusement présent au quotidien, la Calamité dévore le coeur des humains et le noircit. Elle est à l'origine des vols, des meurtres, des tragédies. Nergal est la source du mal, Eun-Ji n'a aucun doute là-dessus. Si Nergal n'existait pas, les humains seraient tous bons. Si ce n'est pas le cas, c'est parce qu'il est quelque part, caché dans l'ombre et prêt à semer le chaos de nouveau.
Que pense votre personnage de l'Ordre des Chevaliers ?
Eun-Ji a donné son accord pour que l'Ordre des Chevaliers voit le jour, par conséquent, bien sûr qu'elle y est favorable et qu'elle les soutient. Une force armée pouvant exercer sur les quatre pays sans être restreintes par les lois de l'un d'entre eux. C'est à la fois rassurant et effrayant. Tout ce qu'elle espère, c'est que l'organisation restera aussi pur et bienveillant qu'à ses débuts. Parce que sinon, aucune loi ne pourra les empêcher d'agir, du moins s'ils prennent trop d'ampleur ce qui n'est pas encore le cas, à l'heure actuelle.
Que pense votre personnage des autres pays ?
L'Impératrice de Nuhoko désire garder sa neutralité face aux autres pays et pour cela, elle garde son avis pour elle. Eun-Ji veut croire que puisque chacun a signé le traité de paix, tous partagent le même désir ; ne plus voir de sang couler inutilement.
Votre personnage a-t-il un but qu'il désire atteindre ?
« La haine est une maladie incurable. Pourtant, je veux croire qu’il existe un remède, caché au fond de nous. »
Oui, Eun-Ji n'a qu'une seule chose à prouver, que l'humain est capable de se comprendre et de se guérir de ses pires émotions. L'humain est un être profondément bon qui ne cédera pas aux massacres et sera capable de les surmonter. Tout simplement.
Oui, Eun-Ji n'a qu'une seule chose à prouver, que l'humain est capable de se comprendre et de se guérir de ses pires émotions. L'humain est un être profondément bon qui ne cédera pas aux massacres et sera capable de les surmonter. Tout simplement.
Histoire
*An -27
「 Je suis née, sur le sol de Nuhoko. Tout me semblait merveilleux. Parcourir des terres vierges de bâtisses, des collines d’herbes et de fleurs. Tout était si beau, si magnifique. Tout cela nous venait de la Déesse. Oh Zorya, merci à toi. Je me sentais libre, riant et courant sans fin. J’étais jeune, naïve, fragile, inconsciente, innocente. 」
Eun-Ji est née le 12 Nethuns. A cette époque, son père est le précédent Empereur et sa mère travaille comme herboriste. Ils mènent une vie sans excès, sans pauvreté. Son père s’occupe de gérer un temple que sa fille qualifie de vieillot. Elle est bien la seule à le penser. Nuhoko est une contrée paisible où il fait bon vivre. Eun-Ji passe son temps dehors, courant après le vent, se roulant dans l’herbe et grimpant aux arbres. Elle ne s’inquiète de rien, s’amuse de tout et adore passer voir sa grand-mère. Plus tard, elle désire exercer le même métier qu’elle, apaiser les clients qui souffrent de douleurs musculaires. Elle apprend à ses côtés, les gestes à effectuer. Elle a trouvé sa voie et son rêve lui apparaît clairement. Elle est fière de l’avouer à haute voix, la poitrine gonflée d’un orgueil purement enfantin. Être acupunctrice, masseuse, énergéticienne, rien que ça !
*An -22
Quand elle a cinq ans, sa mère donne naissance à une petite sœur du nom de Choo. Choo est une enfant aux joues rebondies, aux cheveux quasi-inexistants châtain, et aux yeux noisettes. Eun-Ji n’apprécie pas de ne plus avoir ses parents pour elle seule, elle pique des crises plus fréquemment jusqu’au jour où elle comprend que cela ne sert à rien. Que ses parents ne vont pas cesser de l’aimer. Rassurée, elle s’applique à donner une meilleure image d’elle à sa petite sœur et devient extrêmement attentionnée envers elle. Elle lui invente des histoires, la fait rire quand elle menace de fondre en larmes et se responsabilise très vite. Eun-Ji a hâte qu’elle grandisse pour qu’elles puissent partager encore plus d’expériences ensemble.
*An -18
A ses neuf ans, Eun-Ji est la plus jolie des enfants. Elle se démarque dans la rue, tout le monde connaît l'ainée des Yon. Cette année, elle commence à maîtriser sa magie. Choo est folle, elle est toute excitée en voyant ce phénomène, elle veut aussi le faire et désire que sa soeur lui donne sa magie. C’est impossible, elle a du mal à comprendre, Eun-Ji n’arrive pas à lui faire entendre raison. Choo pique des crises à répétition mais rien n’y fait. Eun-Ji ne peut pas lui offrir, c’est tout bonnement impossible. Ses parents tentent de lui expliquer, Choo semble comprendre. Les deux fillettes s’entendent bien.
*An -17
Eun-Ji prend conscience que son père n'est pas aimé de tous. Elle n'en comprend pas la raison et cherche à se pouponner davantage afin d'attirer les regards. Elle veut devenir plus charismatique et intéressante. Elle veut s'éloigner du titre de fille de l'Empereur et être reconnue pour ce qu'elle est.
*An -16 à -12
「 A l'adolescence, j’ai détesté mon père, toujours la tête baissée, toujours à s’excuser, à supplier. Comme si nous n’avions pas le droit de vivre, que nous n’étions que des déchets à s’accrocher au pardon des plus forts. Pourquoi sommes-nous ainsi ? Pourquoi sommes-nous faibles ? N’y-a-t-il rien à faire pour mériter le droit de vivre ? Dis, Papa, pourquoi tu ne te révoltes pas ? Je ne serai jamais comme toi. Je ferai partie des vainqueurs et non des vaincus. 」
Son opinion sur son paternel en prend un coup. Elle ignore la situation dans les différents pays. Cela ne l’intéresse pas. Elle est jeune, elle préfère discuter avec les filles de son âge, se rapprocher de son objectif et de sa carrière d'acupuncture plutôt que de sa famille. Choo a sept ans, c’est l’âge de raison. Elle est plus compréhensive. Elle évite de piquer des colères et ne pense qu’à une chose : sa magie. Elle ne parle que de cela, tout lui plairait tant qu'elle en a une.
D'un autre côté, Eun-Ji en a marre de voir son père s’agenouiller lorsque des nordiens ou pharaonais viennent chez eux. Elle est agacée qu’il ne choisisse pas de préserver sa fierté et courbe le dos pour préserver une paix illusoire. Il n’a aucun honneur, brosse les autres dans le sens du poil, adresse des sourires peureux. Tout cela à la fois, c’est agaçant. Elle ne comprend pas pourquoi ceux de Nuhoko ne cherchent pas davantage à se faire respecter, pourquoi ils sont aussi doux que des agneaux et inoffensifs. Ils ne gagnent que le mépris. Elle se refuse de devenir comme eux. Comme lui.
Peu de temps après, Eun-Ji est prise pour cible, dans une tentative de kidnapping qui échoue. Elle reçoit une large cicatrice à la jambe qui n'est pas traitée assez rapidement et laissera des traces. Suite à cet événement, elle espère que son père réagisse et change. C'est peine perdu, il reste identique. Le même couard. Son seul acte est d'engager des gardes afin qu'elle ne soit plus jamais en danger. C'est ainsi qu'elle rencontre son garde du corps.
Déçue de l'Empereur et de sa propre famille, elle renie entièrement ses origines. Sa mère essaye de lui expliquer qu’elle doit comprendre les choix de son père. Qu’il fait cela dans l’intérêt et le bien de tous. Pour la prospérité. Eun-Ji est aveuglée par son jeune âge, elle ne comprend pas, elle ne veut pas comprendre et préfère se fermer comme une huître, partageant uniquement ses émotions avec Choo. Ses envies de quitter le pays aussi. Sans mesurer ce qu'elle dit.
*An -9
「 J’ai dix-huit ans, elle n’en avait que treize, en réalité l’âge n’épargne personne. S’il m’en avait été possible, j’aurais échangé ma vie contre la tienne, or, c’est la tienne qui a été volée, pour une raison inconnue. Et notre père n’a même pas cherché à te venger, notre mère s’est mise à pleurer sur ton cadavre. Comment aurais-tu pu savoir qu’en dehors de Nuhoko, les hommes sont si mauvais ? Tu n’étais qu’une enfant, partie trop tôt, trop vite, sans avoir le temps de savourer le plaisir de la vie. 」
Choo. Choo. Choo.
Eun-Ji hurle. Eun-Ji crie. Eun-Ji suffoque. Eun-Ji étouffe. Eun-Ji se meurt.
Inspirée par les mots de sa grande sœur, Choo a quitté le pays, pour voyager. Et c'est son corps qui est revenu. Elle est froide au toucher, elle a les yeux écarquillés d’horreur, de douleur. Vision horrifique, Eun-Ji pleure de longues heures. Quand elle se relève, elle ne désire que de se venger, que de mettre un terme à l’existence de celui qui a fait cela. Son père la fait reprendre ses esprits.
« A quoi bon obtenir vengeance ? Penses-tu que cela ait de l’importance ? Penses-tu que cela te rendra heureuse ? Cela ne servira à rien, cela ne fera pas revenir Choo ! »
C’est une douleur supplémentaire qui s’abat sur ses épaules. Choo est morte, elle ne reviendra pas. [...] Eun-Ji se trouve dans une profonde dépression mêlée à une révolte qui s’accentue chaque jour qui passe. Son père ne fait rien. Sa mère ne fait rien. Personne ne sait qui a tué sa soeur, personne ne sait pourquoi. Il n’y a pas d’indices, pas de coupable, seulement une envie destructrice de vengeance qui hante ses nuits. Elle passe d’une émotion à l’autre, d’un extrême à l’autre. Vestige d’une aînée désespérée. Son père ne supporte plus de la voir ainsi et pour la première fois depuis sa naissance, il consent à sortir du silence.
« - Eun-Ji, ne crois pas être la seule à ressentir ce désespoir, il en va de même pour ta mère et moi.
- Alors pourquoi ne rien faire ? Choo ne pourra jamais reposer en paix !
- Penses-y différemment, si nous agissons, nous donnerons un prétexte aux autres pour nous attaquer. Nuhoko est une terre d’espoir et de paix. Nous ne pouvons pas prendre les armes, nous ne devons pas céder à la colère.
- Alors nous devons accepter que les nôtres soient massacrés sans pouvoir honorer leur mémoire ?
- Oui. Nous devons tout accepter, même ce qui te semble injuste, nous devons tout faire pour continuer de vivre, perdre une personne ne doit pas nous enlever notre lucidité. Nous avons le devoir de ne jamais commettre l’irréparable parce que nous sommes de Nuhoko. Notre identité ne doit pas être souillée.
- Je ne comprends rien à ces préceptes…
- Tu vas devoir les comprendre Eun-Ji. Tu deviendras la prochaine Impératrice.
- J... Je ne suis pas prête à prendre les rênes.
- Tu l'es, tu dois devenir la gardienne des vies sur nos terres.
- Pourquoi ? Je n’ai jamais été faite pour ce rôle, je n’ai cessé de te remettre en question, plutôt que moi, un autre citoyen serait plus apte…-
- Remettre en question n’est pas une mauvaise chose, cela permet d’adopter un point de vue différent et d’apporter sa pierre à l’édifice.
- Pourquoi maintenant…? Tu ne m’as jamais rien dit...
- Je ne voulais pas que tu deviennes comme moi, un perdant du passé. Je veux que tu construises un avenir où nous serons heureux.
- … »
*An -8 à -6
Avec l'aide de son père, Eun-Ji se prépare à reprendre le flambeau. De longs mois d'étiquette et de cours sur la politique lui sont donnés. Réticente sur de nombreux points, les échanges sont mouvementés. Plus le temps passe, plus Eun-Ji commence à comprendre la façon de penser de son père. Un lâche, toujours. A ses yeux. Cependant, il est plus que ça. Parce que depuis qu'il règne, aucune effusion de sang ne s'est produite. Il a toujours agi pour le peuple, au détriment de sa famille.
Oui. La famille.
Alors, il suffit de ne pas en fonder pour ne jamais la léser.
C'est la promesse qu'elle se fait avant de devenir Impératrice, au court d'une longue cérémonie. Les festivités se sont étendues sur une semaine. La seule semaine de repos qu'elle s'est accordée depuis sa nomination.
*An -5 à -1
Ensuite, Eun-Ji n'a cessé de gouverner, de nommer des personnes talentueuses à des postes qui leur permettraient de s'épanouir. Que ce soit son garde en tant que gardien principal afin qu'il puisse être sous sa protection -et non sous celle de sa famille- ou encore Narcisse Murphy qui devient son Conseiller et l'un des premiers Mage de la Cour. Une position qui lui permet de se reposer sur lui lors des décisions difficiles. Peu à peu, en grattant la surface immaculée de son pays, elle se rend compte que tout n'est pas rose et qu'un excès de foi peut entraîner bien des drames.
*An 0
Son fidèle gardien lui fait part de son souhait de rejoindre l'Ordre des Chevaliers. Surprise, Eun-Ji tombe de haut. Elle pensait naïvement qu'il resterait éternellement à son service sans jamais s'éloigner. Par égoïsme. Elle détient son destin entre ses mains et aurait pu lui refuser cette offre afin qu'il soit indéfiniment à ses côtés. L'emprisonner dans un rôle qui ne lui permet aucune liberté. Une pensée horrible qu'elle chasse vivement. Elle ne peut pas se résoudre à le perdre mais garde cette pensée pour elle. A la place, Eun-Ji fait tout son possible pour lui obtenir une place de Général, louant ses capacités au combat mais aussi son intellect.
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j’enterrerai derrière moi l’idiot qu’on veut que je sois [le corbeau]
An -30
Maman avait attendu son arrivée depuis neuf mois déjà, s’imaginait déjà la petite chose dévaler les escaliers, détaler dans les couloirs en répandant les rires sur son passage.
Papa voulait un garçon, un fils à qui transmettre son savoir sur l’art du combat, en faire un homme, un vrai, car n’est-pas le rêve de tous les pères ou presque? D’avoir un héritier ayant toujours la tête bien droite, qui ne reculera devant rien et ne ploiera l’échine devant personne?
Maman, elle, garçon ou fille, quelle importance qu’elle disait.
Maman, dans son sourire, il y avait la promesse qu’elle aimerait cet enfant quoi qu’il arrive. Garçon ou fille, ça ne change rien, qu’elle répétait.
Mais avec sa venue au monde, les rêves de Papa ont volé en éclats et Maman a brisé sa promesse.
Car personne ne veut s’embarrasser d’une malédiction.
Car personne ne veut d’un enfant sur lequel Nergal a posé sa marque, d’un enfant ni complètement garçon, ni complètement fille
Alors on l’a envoyé à l’orphelinat.
On a tenté de l’oublier.
An - 23
Bai est un enfant seul en permanence.
Pas de famille, pas d’amis.
Dans le regard d’autrui, il n’y voit que du mépris.
Comme si le monde entier savait, le voyait pour ce qu'il était réellement
(une erreur)
Bai est un enfant solitaire.
N’aime ni les adultes,
Trop sévères, désagréables, avec lui plus que n’importe qui d’autre, comme s’il avait une existence entière à se reprocher.
N’aime ni les autres enfants, ceux qui font comme les adultes, répètent des mots qui ne sont pas les leur.
Chaque jour, dès qu'on a le dos tourné, petite chose s'éclipse de l'orphelinat, loin des moqueries, à l'ombre des regards.
Bai, vêtu de lambeaux, pieds nus, ne craint pas plus les inconnus que ceux qu'il connait déjà, la cause de son malheur.
A suffit qu'un gobelin soit de passage pour que l'orphelinat, il fasse une croix dessus.
Il ne manquera à personne, de toute manière.
An - 15
Bai, un brin farouche, qui ne pipe jamais un seul mot si on ne lui adresse pas la parole, on en vient à l'oublier, la plante verte au fond de la pièce.
Bai, comme une ombre rattachée à Zeng Min, il n'y a bien qu'avec lui qu'on constate que petite poupée de porcelaine peut sourire.
Bai, il ne se mêle jamais vraiment aux autres.
Ne comprend pas les premiers balbutiements amoureux venant avec l'adolescence, ne comprend pas vraiment c'est comment, avoir un.e ami.e.
Il n'y a que Zeng, pour qui il voue une loyauté indéfectible.
Et la Déesse Zorya, envers qui il prie chaque jour, en espérant laver son péché, celui d'exister. Et tout bas, il prie, espère, qu'on ne trouvera jamais son secret.
(De l'intérieur, ça le tuerait)
An - 12
18 ans, la vie devant lui et un passé de mercenaire derrière.
Faire couler le sang, ça n'a jamais été sa vocation, mais la fin justifie souvent les moyens et pour protéger Zeng, prendre le rôle du bourreau est un mal pour un bien.
Celle.eux qui ont connu la mort par sa main l'ont mérité, d'après ses dires.
Ce n'est qu'une excuse qu'il se raconte pour se réconforter.
Car Bai, il cauchemarde parfois, souvent, tout le temps.
Comme si son esprit était en vérité un cimetière où les morts revenaient inlassablement le hanter chaque soir, lui rappeler le souvenir de tout ce sang versé, ces vies enlevées.
Et il a eu peur, Bai.
Que les fantômes de son enfance aient eu raison quant au fait de l'appeler monstre.
Que Zeng ait vu au travers de son âme, l'ait vu pour ce qu'il était réellement, un être abject.
Alors il s'en est allé.
Pour devenir prêtre qu'il espérait.
Et au contact de l'eau purifiée
Au milieu de ces gens qu'il ne connaît pas
Il s'est cru délivré de son passé, expié de ses péchés
Peut-être deviendrait-il une meilleure personne
ou peut-être qu'on avait raison depuis le début le concernant
Certaines personnes sont tout simplement nées mauvaises.
An - 7
Ah. Lui qui a tant prié, lui qui a tant essayé, espéré que peut-être, pourrait-il faire une différence dans ce monde désastreux.
Mais le monde a continué de tourner et les guerres d'éclater, et les gens de tuer et les autres de mourir.
Et la Déesse, elle n'a jamais rien fait face aux miséreux, face aux blessés, aux condamnés.
Et Eun-Ji
Eun-Ji Eun-Ji Eun-Ji, nouvelle impératrice qui ne sert à rien rien rien.
Avec ses belles paroles, ses fausses promesses soutenues par son manque d'action.
Avec le temps, sa foi pour la religion s'est ternie.
Et sa confiance pour les dirigeants de ce monde s'est effritée, dissipée dans un nuage de poussière, des résidus de son espoir.
Si personne n'était décidé à faire bouger les choses, alors lui le ferait.
Quitte à jeter sa morale par la fenêtre.
An - 2
Pas à pas, petit à petit, ça aura pris du temps, mais les Ailes de l'Ombre voit enfin la lumière du jour.
En secret, sous ses airs de prêtre innocent, il a tissé sa toile, son réseau de contacts.
Des gens qui ont perdu foi en la Déesse, les marginaux de cette société.
À celles et ceux qui n'attendent plus rien de la vie, Bai leur donnera une raison de croire, de continuer.
Un jour, ce monde nous appartiendra qu'il dit, à nous, à la Calamité Nergal
Un jour, née des cendres de l'ancien monde, une nouvelle ère verra le jour.
Destruction rime avec reconstruction.
Et dans la mort, toustes sont égaux.
An 0
Quelques années à peine se sont écoulés depuis la création du groupuscule des Ailes de l'Ombre.
Et pourtant, dans ses rangs se sont élevés des traîtres.
Les Plumes de la Rédemption, qu'ils osent s'appeler.
Et Bai n'a rien pu faire pour les en empêcher si ce n'est de les laisser s'en aller, rage bouillonnante sous sa peau, émotions scellées sous son masque.
Mais bien que Corbeau se veut impassible, avec les années apparaissent les prémices de la folie.
Plus brusque dans ses méthodes.
Plus prudent à l'égard de ses membres.
C'est que Corbeau devient impatient, ira bientôt picorer le coeur des impies
Bai Min
30 ans » masculin » indéfinie » empire nuhoko » « prêtre » de l’empire nuhoko & corbeau des ailes de l’ombre »
Taille : 1m73
Poids : 71 kilos
Couleur des yeux : d’un bleu glacial, un regard qui ne transpire aucune chaleur
Cheveux : d’une blancheur immaculée, pure, tout l’inverse de son âme souillée
Signes distinctifs : Un visage masqué et une chevelure drapée sous une cape, une identité qu’on cherche à taire
Description : Petite poupée de porcelaine au sourire doux, bras grands ouverts à autrui, aux riches comme aux miséreux, Bai, il se dit amoureux de la vie elle-même.
La voix à peine plus haute qu’un murmure, comme une légende qu’on ne raconte déjà plus, Bai, il baisse le regard quand on lui parle, lippes scellées, doigts triturés pour trahir sa nervosité.
Bai, il se veut petit fantôme de passage, une existence banale qu’on oublie aussitôt le visage détourné.
Sous le masque, sous les apparences, le sourire de petite poupée de porcelaine s’effrite, fissure le visage dans une expression austère, sévère, sourcils froissés, yeux injectés de glace. la tête balance de gauche à droite (droite à gauche), la langue claque contre le palais avec dédain (tsktsktsk) prête à chastiser les malheureux incapables de comprendre son point de vue.
Mains jointes en une prière, ongles engoncés dans la chair, il serre (fort (toujours un peu plus fort)), jusqu’à en faire blanchir les jointures, jusqu’à saigner, car il n’y a que par le sang qu’il pourra laver son âme.
Lorsque les éclats de rire (de folie) lui transpercent la gorge, c’est là la certitude qu’il y a bien longtemps déjà que la lucidité s’est évaporée de son être.
Poids : 71 kilos
Couleur des yeux : d’un bleu glacial, un regard qui ne transpire aucune chaleur
Cheveux : d’une blancheur immaculée, pure, tout l’inverse de son âme souillée
Signes distinctifs : Un visage masqué et une chevelure drapée sous une cape, une identité qu’on cherche à taire
Description : Petite poupée de porcelaine au sourire doux, bras grands ouverts à autrui, aux riches comme aux miséreux, Bai, il se dit amoureux de la vie elle-même.
La voix à peine plus haute qu’un murmure, comme une légende qu’on ne raconte déjà plus, Bai, il baisse le regard quand on lui parle, lippes scellées, doigts triturés pour trahir sa nervosité.
Bai, il se veut petit fantôme de passage, une existence banale qu’on oublie aussitôt le visage détourné.
Sous le masque, sous les apparences, le sourire de petite poupée de porcelaine s’effrite, fissure le visage dans une expression austère, sévère, sourcils froissés, yeux injectés de glace. la tête balance de gauche à droite (droite à gauche), la langue claque contre le palais avec dédain (tsktsktsk) prête à chastiser les malheureux incapables de comprendre son point de vue.
Mains jointes en une prière, ongles engoncés dans la chair, il serre (fort (toujours un peu plus fort)), jusqu’à en faire blanchir les jointures, jusqu’à saigner, car il n’y a que par le sang qu’il pourra laver son âme.
Lorsque les éclats de rire (de folie) lui transpercent la gorge, c’est là la certitude qu’il y a bien longtemps déjà que la lucidité s’est évaporée de son être.
Arme : dague
Maîtrise de l'arme : 2/5
Magie : magie du vent
Maîtrise de la magie : 4/5
Emblème :non
Maîtrise de l'arme : 2/5
Magie : magie du vent
Maîtrise de la magie : 4/5
Emblème :non
Caractère
patient / curieux / ambitieux / doux / bon sens de l’humour (quoiqu’un peu bizarre)
détaché de la réalité / méprisant / hypocrite / insensible / rancunier
détaché de la réalité / méprisant / hypocrite / insensible / rancunier
Qu'est ce que votre personnage aime/déteste ?
Le chant, la danse, Bai apprécie tout ce qui touche à l’art. Une touche de beau dans ce monde douloureusement laid, ça ne peut faire de mal à personne, même lui n’y est pas insensible.
Cependant, Bai, il a en horreur l’image que lui renvoie le miroir, ce corps qu’on a trop longtemps diabolisé, répugné. Bai, à la fois homme & femme, promis juré, c’est un secret qu’il gardera scellé sous clé jusqu’à la fin de ses jours et même après.
Cependant, Bai, il a en horreur l’image que lui renvoie le miroir, ce corps qu’on a trop longtemps diabolisé, répugné. Bai, à la fois homme & femme, promis juré, c’est un secret qu’il gardera scellé sous clé jusqu’à la fin de ses jours et même après.
Votre personnage aime t-il son pays/souverain ?
Eun-Ji Eun-Ji, impératrice incompétente, elle comme tous ceux qui l’ont précédée. Bai ne comprend pas comment, ni pourquoi Eun-Ji est si aimée de son peuple, elle qui dit prétend toujours vouloir défendre sa nation sans jamais lier des gestes à ses paroles. Qu’elle continue donc de se prélasser dans sa cage dorée, mais viendra un jour où elle devra débarrasser le plancher. Pour le bien du pays, le reste du monde, qu’il dit.
Quel est l'avis de votre personnage sur la politique de son pays ?
Bai est d’avis que rien ne changera tant qu’Eun-Ji ou un membre de sa lignée sera assis sur le trône. C’est bien joli de vouloir conserver un semblant d’harmonie et de neutralité, mais les choses ne bougent pas depuis trop longtemps déjà au sein de l’Empire Nuhoko. Et en attendant, le reste du monde saigne. À quel moment y aura-t-il assez de sang versé pour qu’on daigne enfin prendre une décision? À quel moment y aura-t-il enfin du changement?
Avez-vous un surnom donné par les autres ou encore par vous-même ?
Le corbeau, bien que connu uniquement par le groupuscule que représente les Ailes de l’Ombre. Un oiseau incompris, souvent présage de malheur. Partout où il va, la misère le suit à la trace. Peut-être est-ce pour ça que ce nom lui colle si bien à la peau.
Que pense votre personnage de la Déesse Zorya ?
La plus grande déception de sa vie est d’avoir cru en elle toutes ces années.
Il fut un temps où il lui vouait sa vie, la priait chaque jour, chaque soir.
Puis il a compris qu’elle ne comptait rien faire face à la misère de ce monde. À quoi bon prier quelqu’un qui l’a abandonné?
Il fut un temps où il lui vouait sa vie, la priait chaque jour, chaque soir.
Puis il a compris qu’elle ne comptait rien faire face à la misère de ce monde. À quoi bon prier quelqu’un qui l’a abandonné?
Que pense votre personnage de la Calamité Nergal ?
Une obsession, connexion étrange envers cette figure longtemps rejetée, détestée d’autrui. Nergal, un peu comme le reflet de son âme, Nergal, son dernier espoir de croire en quelque chose, Nergal Nergal Nergal, à qui il voue toute ses prières, à qui il offrirait sa vie sur un plateau d’argent. Peut-être la Calamité Nergal était-elle la solution à tout depuis le début?
Que pense votre personnage de l'Ordre des Chevaliers ?
Leur foi indéfectible envers la Déesse Zorya le débecte, bien qu’il se prête au jeu quant à feindre son admiration pour l’Ordre des Chevaliers. Il ne partage pas nécessairement leurs croyances, mais il peut reconnaître que protéger la population est un but louable. Seulement, ils devront comprendre un jour qu’on ne peut sauver tout le monde, que la paix est éphémère et les sacrifices, eux, nécessaires.
En vérité, tant qu’ils n’interviennent pas dans ce qui ne les regarde pas et ne mettent pas leur nez dans les affaires des Ailes de l’Ombre, alors soit, ils peuvent bien faire joujou si ça les amuse.
En vérité, tant qu’ils n’interviennent pas dans ce qui ne les regarde pas et ne mettent pas leur nez dans les affaires des Ailes de l’Ombre, alors soit, ils peuvent bien faire joujou si ça les amuse.
Votre personnage a-t-il un but qu'il désire atteindre ?
Purger ce monde des atrocités qui y pullulent, le faire renaître de ses cendres après y avoir mis le feu. Tant pis s’il doit se salir les mains, souiller son âme, devenir pire que les monstres dans les histoires de son enfance, tant pis tant pis tant pis.
Un jour renaîtra un monde nouveau.
Un monde plus juste.
Un monde un peu plus beau.
Un jour renaîtra un monde nouveau.
Un monde plus juste.
Un monde un peu plus beau.
Histoire
An -30
Maman avait attendu son arrivée depuis neuf mois déjà, s’imaginait déjà la petite chose dévaler les escaliers, détaler dans les couloirs en répandant les rires sur son passage.
Papa voulait un garçon, un fils à qui transmettre son savoir sur l’art du combat, en faire un homme, un vrai, car n’est-pas le rêve de tous les pères ou presque? D’avoir un héritier ayant toujours la tête bien droite, qui ne reculera devant rien et ne ploiera l’échine devant personne?
Maman, elle, garçon ou fille, quelle importance qu’elle disait.
Maman, dans son sourire, il y avait la promesse qu’elle aimerait cet enfant quoi qu’il arrive. Garçon ou fille, ça ne change rien, qu’elle répétait.
Mais avec sa venue au monde, les rêves de Papa ont volé en éclats et Maman a brisé sa promesse.
Car personne ne veut s’embarrasser d’une malédiction.
Car personne ne veut d’un enfant sur lequel Nergal a posé sa marque, d’un enfant ni complètement garçon, ni complètement fille
Alors on l’a envoyé à l’orphelinat.
On a tenté de l’oublier.
An - 23
Bai est un enfant seul en permanence.
Pas de famille, pas d’amis.
Dans le regard d’autrui, il n’y voit que du mépris.
Comme si le monde entier savait, le voyait pour ce qu'il était réellement
Bai est un enfant solitaire.
N’aime ni les adultes,
Trop sévères, désagréables, avec lui plus que n’importe qui d’autre, comme s’il avait une existence entière à se reprocher.
N’aime ni les autres enfants, ceux qui font comme les adultes, répètent des mots qui ne sont pas les leur.
Chaque jour, dès qu'on a le dos tourné, petite chose s'éclipse de l'orphelinat, loin des moqueries, à l'ombre des regards.
Bai, vêtu de lambeaux, pieds nus, ne craint pas plus les inconnus que ceux qu'il connait déjà, la cause de son malheur.
A suffit qu'un gobelin soit de passage pour que l'orphelinat, il fasse une croix dessus.
Il ne manquera à personne, de toute manière.
An - 15
Bai, un brin farouche, qui ne pipe jamais un seul mot si on ne lui adresse pas la parole, on en vient à l'oublier, la plante verte au fond de la pièce.
Bai, comme une ombre rattachée à Zeng Min, il n'y a bien qu'avec lui qu'on constate que petite poupée de porcelaine peut sourire.
Bai, il ne se mêle jamais vraiment aux autres.
Ne comprend pas les premiers balbutiements amoureux venant avec l'adolescence, ne comprend pas vraiment c'est comment, avoir un.e ami.e.
Il n'y a que Zeng, pour qui il voue une loyauté indéfectible.
Et la Déesse Zorya, envers qui il prie chaque jour, en espérant laver son péché, celui d'exister. Et tout bas, il prie, espère, qu'on ne trouvera jamais son secret.
(De l'intérieur, ça le tuerait)
An - 12
18 ans, la vie devant lui et un passé de mercenaire derrière.
Faire couler le sang, ça n'a jamais été sa vocation, mais la fin justifie souvent les moyens et pour protéger Zeng, prendre le rôle du bourreau est un mal pour un bien.
Celle.eux qui ont connu la mort par sa main l'ont mérité, d'après ses dires.
Ce n'est qu'une excuse qu'il se raconte pour se réconforter.
Car Bai, il cauchemarde parfois, souvent, tout le temps.
Comme si son esprit était en vérité un cimetière où les morts revenaient inlassablement le hanter chaque soir, lui rappeler le souvenir de tout ce sang versé, ces vies enlevées.
Et il a eu peur, Bai.
Que les fantômes de son enfance aient eu raison quant au fait de l'appeler monstre.
Que Zeng ait vu au travers de son âme, l'ait vu pour ce qu'il était réellement, un être abject.
Alors il s'en est allé.
Pour devenir prêtre qu'il espérait.
Et au contact de l'eau purifiée
Au milieu de ces gens qu'il ne connaît pas
Il s'est cru délivré de son passé, expié de ses péchés
Peut-être deviendrait-il une meilleure personne
ou peut-être qu'on avait raison depuis le début le concernant
Certaines personnes sont tout simplement nées mauvaises.
An - 7
Ah. Lui qui a tant prié, lui qui a tant essayé, espéré que peut-être, pourrait-il faire une différence dans ce monde désastreux.
Mais le monde a continué de tourner et les guerres d'éclater, et les gens de tuer et les autres de mourir.
Et la Déesse, elle n'a jamais rien fait face aux miséreux, face aux blessés, aux condamnés.
Et Eun-Ji
Eun-Ji Eun-Ji Eun-Ji, nouvelle impératrice qui ne sert à rien rien rien.
Avec ses belles paroles, ses fausses promesses soutenues par son manque d'action.
Avec le temps, sa foi pour la religion s'est ternie.
Et sa confiance pour les dirigeants de ce monde s'est effritée, dissipée dans un nuage de poussière, des résidus de son espoir.
Si personne n'était décidé à faire bouger les choses, alors lui le ferait.
Quitte à jeter sa morale par la fenêtre.
An - 2
Pas à pas, petit à petit, ça aura pris du temps, mais les Ailes de l'Ombre voit enfin la lumière du jour.
En secret, sous ses airs de prêtre innocent, il a tissé sa toile, son réseau de contacts.
Des gens qui ont perdu foi en la Déesse, les marginaux de cette société.
À celles et ceux qui n'attendent plus rien de la vie, Bai leur donnera une raison de croire, de continuer.
Un jour, ce monde nous appartiendra qu'il dit, à nous, à la Calamité Nergal
Un jour, née des cendres de l'ancien monde, une nouvelle ère verra le jour.
Destruction rime avec reconstruction.
Et dans la mort, toustes sont égaux.
An 0
Quelques années à peine se sont écoulés depuis la création du groupuscule des Ailes de l'Ombre.
Et pourtant, dans ses rangs se sont élevés des traîtres.
Les Plumes de la Rédemption, qu'ils osent s'appeler.
Et Bai n'a rien pu faire pour les en empêcher si ce n'est de les laisser s'en aller, rage bouillonnante sous sa peau, émotions scellées sous son masque.
Mais bien que Corbeau se veut impassible, avec les années apparaissent les prémices de la folie.
Plus brusque dans ses méthodes.
Plus prudent à l'égard de ses membres.
C'est que Corbeau devient impatient, ira bientôt picorer le coeur des impies
Admin
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Coins
Almire di Contini ~ Rich girls don't have hearts
Almire di Contini
27 ans » Demoiselle » Homosexuelle » Terres de Babel » Narratrice
Taille : 1m73.
Poids : 61kg.
Couleur des yeux : Des yeux ambrés et en amande, avec ce regard perçant, comme s’ils cherchaient toujours à sonder ce qu’ils observent.
Cheveux : De très longs cheveux d’un noir de jais et brillants, ondulés. Une chevelure dont la Narratrice prend grand soin, et cela se voit, tant ils sont doux et soyeux.
Signes distinctifs : Toujours habillée comme un homme gentleman, on pourrait la prendre pour un homme de loin ~ Commence toujours ses récits dans une pluie de pétales de roses, que son assistant jette pour elle. C’est pourquoi le parfum de la fleur l’accompagne partout ~ Ah oui, et donc elle a un assistant. Ou plutôt, un larbin, qu’elle appelle affectionnesement « assistant » pour qu’il se sente un peu important – pauvre Arys ~ Très maniérée et précieuses ~ A l’image de ses manières, son langage est très fleuri. Elle aime parler parfois en charades et métaphores ~ Une cicatrice dans le dos, dont elle a honte, et qu’elle cachera toujours.
Description :
Magnifique.
On dirait une poupée de porcelaine. Grande, fine, élancée, des mouvements délicats et gracieux. Une tenue luxueuse, toujours à la pointe de la mode, toujours accordée avec sa coiffure et ses bijoux et - surtout - d’une symétrie parfaite. Repassés jusqu’à ce qu’aucune poussière ne soit accrochée à sa chemise. Mais principalement des vêtements masculins - habitude dont elle ne s’est pas encore débarrassée.
De longs cheveux ondulés, tombant en cascade dans son dos. Des cheveux sombres, quelques reflets violets. Des yeux en amande noisettes, et un éternel sourire discret au visage.
La poupée est prête pour faire son spectacle en société.
Poids : 61kg.
Couleur des yeux : Des yeux ambrés et en amande, avec ce regard perçant, comme s’ils cherchaient toujours à sonder ce qu’ils observent.
Cheveux : De très longs cheveux d’un noir de jais et brillants, ondulés. Une chevelure dont la Narratrice prend grand soin, et cela se voit, tant ils sont doux et soyeux.
Signes distinctifs : Toujours habillée comme un homme gentleman, on pourrait la prendre pour un homme de loin ~ Commence toujours ses récits dans une pluie de pétales de roses, que son assistant jette pour elle. C’est pourquoi le parfum de la fleur l’accompagne partout ~ Ah oui, et donc elle a un assistant. Ou plutôt, un larbin, qu’elle appelle affectionnesement « assistant » pour qu’il se sente un peu important – pauvre Arys ~ Très maniérée et précieuses ~ A l’image de ses manières, son langage est très fleuri. Elle aime parler parfois en charades et métaphores ~ Une cicatrice dans le dos, dont elle a honte, et qu’elle cachera toujours.
Description :
Magnifique.
On dirait une poupée de porcelaine. Grande, fine, élancée, des mouvements délicats et gracieux. Une tenue luxueuse, toujours à la pointe de la mode, toujours accordée avec sa coiffure et ses bijoux et - surtout - d’une symétrie parfaite. Repassés jusqu’à ce qu’aucune poussière ne soit accrochée à sa chemise. Mais principalement des vêtements masculins - habitude dont elle ne s’est pas encore débarrassée.
De longs cheveux ondulés, tombant en cascade dans son dos. Des cheveux sombres, quelques reflets violets. Des yeux en amande noisettes, et un éternel sourire discret au visage.
La poupée est prête pour faire son spectacle en société.
Arme : Épée, de type rapière.
Maîtrise de l'arme : 2/5.
Magie : Feu.
Maîtrise de la magie : 4/5.
Emblème :Non.
Maîtrise de l'arme : 2/5.
Magie : Feu.
Maîtrise de la magie : 4/5.
Emblème :Non.
Caractère
Perfectionniste et acharnée ~ Polie et très bonnes manières ~ Élégante et toujours tirée à quatre épingles ~ Studieuse et passionnée ~ Le sens du spectacle, réussit toujours à ne pas passer inaperçue
Vaniteuse et trop arrogante ~ Maniaque maladive et amoureuse de la symétrie ~ Insupportable quand on lui parle plus de cinq minutes ~ Compétitive, veut toujours être au-dessus des autres ~ Méprisante et hypocrite, sous son langage fleuri et ses faux airs de gentlewoman
Vaniteuse et trop arrogante ~ Maniaque maladive et amoureuse de la symétrie ~ Insupportable quand on lui parle plus de cinq minutes ~ Compétitive, veut toujours être au-dessus des autres ~ Méprisante et hypocrite, sous son langage fleuri et ses faux airs de gentlewoman
Qu'est ce que votre personnage aime/déteste ?
Aime :
Elle-même avant tout, évidemment.
La symétrie et quand tout est rangé selon un ordre précis et facile. Que chaque chose ait sa place et sa fonction. Que tout soit propre et pas qu’un grain de poussière ne vienne entacher son espace personnel si parfait – à son image, donc.
Les énigmes et les casse-têtes, son passe-temps favori.
Se sentir supérieure aux autres, gagner, qu’on la complimente, qu’on reconnaisse sa force ou son ingéniosité. La flatterie marche très bien sur Almire. C’est surement le moyen le plus facile et efficace à utiliser si vous voulez espérer obtenir sa coopération.
Se sentir belle et parfaite. Les apparences sont très importantes pour Almire. Pour elle, oui, l’habit fait le moine. Alors, même si elle conservera toujours ses belles manières polies de gentlewoman et qu’elle ne laissera rien paraitre, Almire jugera toujours au premier regard.
N’aime pas :
Les gens, la populace, et avant tout les esclaves et les gens de la basse classe. Oh, elle ne leur crachera pas dessus comme d’autres peuvent le faire. Elle a des apparences à entretenir, Almire. Mais c’est un mépris tout à fait courtois qu’elle manifestera à leur égard. Elle se trouve dans le top du top - ou en tout cas, c’est comme ça qu’elle se voit. Et on ne mélange pas les torchons et les serviettes.
Perdre. Incroyablement mauvaise perdante. Encore une fois, Almire ne fulminera pas, ne laissera rien paraitre de son amertume – si bonne actrice qu’elle est. Mais ce n’est pas parce qu’elle ne le montre pas que ça ne l’affecte pas.
La poussière et le désordre. Almire est presque maniaque maladive. Cela s’est encore plus développé depuis qu’elle a quitté l’Ordre des Chevaliers et est devenue Narratrice.
Être rabaissée et ignorée. Encore plus ignorée. Elle brille tellement, comment quiconque pourrait l’ignorer ? Almire ne veut pas seulement vivre, elle veut exister jusqu’au bout, elle veut marquer les esprits et laisser toujours un souvenir. Sa plus grande peur, c’est d’avoir vécu une vie éphémère et insipide, dont personne ne se souviendra.
Le combat. Depuis qu’elle a perdu et a été blessée, Almire a une véritable aversion pour le combat. C’est en plein combat que son masque de perfection peut se briser, et ses faiblesses remonter. Elle fera tout pour l’éviter.
Elle-même avant tout, évidemment.
La symétrie et quand tout est rangé selon un ordre précis et facile. Que chaque chose ait sa place et sa fonction. Que tout soit propre et pas qu’un grain de poussière ne vienne entacher son espace personnel si parfait – à son image, donc.
Les énigmes et les casse-têtes, son passe-temps favori.
Se sentir supérieure aux autres, gagner, qu’on la complimente, qu’on reconnaisse sa force ou son ingéniosité. La flatterie marche très bien sur Almire. C’est surement le moyen le plus facile et efficace à utiliser si vous voulez espérer obtenir sa coopération.
Se sentir belle et parfaite. Les apparences sont très importantes pour Almire. Pour elle, oui, l’habit fait le moine. Alors, même si elle conservera toujours ses belles manières polies de gentlewoman et qu’elle ne laissera rien paraitre, Almire jugera toujours au premier regard.
N’aime pas :
Les gens, la populace, et avant tout les esclaves et les gens de la basse classe. Oh, elle ne leur crachera pas dessus comme d’autres peuvent le faire. Elle a des apparences à entretenir, Almire. Mais c’est un mépris tout à fait courtois qu’elle manifestera à leur égard. Elle se trouve dans le top du top - ou en tout cas, c’est comme ça qu’elle se voit. Et on ne mélange pas les torchons et les serviettes.
Perdre. Incroyablement mauvaise perdante. Encore une fois, Almire ne fulminera pas, ne laissera rien paraitre de son amertume – si bonne actrice qu’elle est. Mais ce n’est pas parce qu’elle ne le montre pas que ça ne l’affecte pas.
La poussière et le désordre. Almire est presque maniaque maladive. Cela s’est encore plus développé depuis qu’elle a quitté l’Ordre des Chevaliers et est devenue Narratrice.
Être rabaissée et ignorée. Encore plus ignorée. Elle brille tellement, comment quiconque pourrait l’ignorer ? Almire ne veut pas seulement vivre, elle veut exister jusqu’au bout, elle veut marquer les esprits et laisser toujours un souvenir. Sa plus grande peur, c’est d’avoir vécu une vie éphémère et insipide, dont personne ne se souviendra.
Le combat. Depuis qu’elle a perdu et a été blessée, Almire a une véritable aversion pour le combat. C’est en plein combat que son masque de perfection peut se briser, et ses faiblesses remonter. Elle fera tout pour l’éviter.
Votre personnage est-il satisfait de sa vie ?
Non.
Etonnant, venant d’une demoiselle dont l’égo à un niveau divin.
Pourtant, Almire n’est pas satisfaite de sa vie. Son premier projet était de d’intégrer l’Ordre des Chevaliers. Et, à cause d’une blessure, elle a du s’en retirer.
Sa cicatrice est là pour lui rappeler l’humiliation de ce jour-là.
Elle ne sera satisfaite que lorsqu’elle se sera vengé de celle qui a brisé ses rêves.
Etonnant, venant d’une demoiselle dont l’égo à un niveau divin.
Pourtant, Almire n’est pas satisfaite de sa vie. Son premier projet était de d’intégrer l’Ordre des Chevaliers. Et, à cause d’une blessure, elle a du s’en retirer.
Sa cicatrice est là pour lui rappeler l’humiliation de ce jour-là.
Elle ne sera satisfaite que lorsqu’elle se sera vengé de celle qui a brisé ses rêves.
Si non, que voudrait-il changer à sa vie ?
Ne jamais avoir croisé le fer avec elle ? Ou alors, ne jamais avoir tenté de devenir Chevalière ?
Almire n’en est pas sûre de quelle option est la meilleure. Toujours est-il que, actuellement, elle ne peut rien y changer. Les faits sont passés, et tout ce qu’elle peut faire, c’est avancer avec sa blessure.
Même si l’amertume de ce jour à ne disparaitre jamais.
Almire n’en est pas sûre de quelle option est la meilleure. Toujours est-il que, actuellement, elle ne peut rien y changer. Les faits sont passés, et tout ce qu’elle peut faire, c’est avancer avec sa blessure.
Même si l’amertume de ce jour à ne disparaitre jamais.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage soutient le plus ?
Ambition
Car sans ambition, on n’est rien. Car ne pas avoir d’ambition, ça veut dire se satisfaire de la boue. Et Almire ne s’en satisfera jamais. Almire ne se satisfait de rien : elle en veut toujours plus. Une faim, une avidité jamais tarie. Et si elle ne montre rien de cette soif, elle n’en est pas moins présente. Almire a une ambition grande, démesurée. Si elle ne peut pas devenir Capitaine des Chevaliers, alors elle deviendra la Narratrice qui racontera toutes les histoires -l’Histoire en elle-même !
Même après sa mort, elle ne tombera pas dans l’oubli.
Perfection
Valeur inculquée dès sa plus tendre (?) enfance. Almire fait partie d’une famille riche, mais pas la plus populaire. Depuis sa naissance, elle a appris qu’elle devait être meilleure que tout le monde pour dorer encore plus le nom de sa famille. Son éducation bien trop stricte a effacé toute valeur d’humilité ou de simplicité qui existait dans ses yeux d’enfants.
Almire existe pour être parfaite.
Et si elle ne peut l’être, oh… Elle en mourrait.
Pouvoir
Car sans pouvoir, qu’est-on, à part des vermisseaux forcés d’obéir à ceux qui l’ont ?
Sous ses airs de gentlewoman, de chevalière servante, Almire aime le pouvoir. Servir les autres ? Plutôt en mourir. Oh, c’est divertissant pour courtiser ces bonnes gens, c’est amusant un court instant.
Mais à la fin de la journée, Almire aime se sentir supérieure aux autres, aime sentir que c’est elle qui a fait une faveur aux autres, et pas l’inverse.
Le pouvoir, elle l’aime et le convoite. Quoi en faire ? Oh… Il y a toujours quelque chose à en faire. Pas pour en user de manière gratuitement cruelle – elle n’est pas sadique. Elle pourrait l’utiliser à bon escient.
Tant que c’est elle qui est au sommet, tant que nul ennemi ne se met en travers de son chemin, il n’y aurait rien à craindre d’elle.
Car sans ambition, on n’est rien. Car ne pas avoir d’ambition, ça veut dire se satisfaire de la boue. Et Almire ne s’en satisfera jamais. Almire ne se satisfait de rien : elle en veut toujours plus. Une faim, une avidité jamais tarie. Et si elle ne montre rien de cette soif, elle n’en est pas moins présente. Almire a une ambition grande, démesurée. Si elle ne peut pas devenir Capitaine des Chevaliers, alors elle deviendra la Narratrice qui racontera toutes les histoires -l’Histoire en elle-même !
Même après sa mort, elle ne tombera pas dans l’oubli.
Perfection
Valeur inculquée dès sa plus tendre (?) enfance. Almire fait partie d’une famille riche, mais pas la plus populaire. Depuis sa naissance, elle a appris qu’elle devait être meilleure que tout le monde pour dorer encore plus le nom de sa famille. Son éducation bien trop stricte a effacé toute valeur d’humilité ou de simplicité qui existait dans ses yeux d’enfants.
Almire existe pour être parfaite.
Et si elle ne peut l’être, oh… Elle en mourrait.
Pouvoir
Car sans pouvoir, qu’est-on, à part des vermisseaux forcés d’obéir à ceux qui l’ont ?
Sous ses airs de gentlewoman, de chevalière servante, Almire aime le pouvoir. Servir les autres ? Plutôt en mourir. Oh, c’est divertissant pour courtiser ces bonnes gens, c’est amusant un court instant.
Mais à la fin de la journée, Almire aime se sentir supérieure aux autres, aime sentir que c’est elle qui a fait une faveur aux autres, et pas l’inverse.
Le pouvoir, elle l’aime et le convoite. Quoi en faire ? Oh… Il y a toujours quelque chose à en faire. Pas pour en user de manière gratuitement cruelle – elle n’est pas sadique. Elle pourrait l’utiliser à bon escient.
Tant que c’est elle qui est au sommet, tant que nul ennemi ne se met en travers de son chemin, il n’y aurait rien à craindre d’elle.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage méprise le plus ?
Simplicité
A l’opposé de ses propres valeurs. La simplicité est le manque d’apparats, le manque d’attraits, le manque d’intérêt. Ceux à côté de qui on passe sans s’arrêter, sans remarquer.
L’ignorance à l’état pur. Tout ce que Almire déteste – tout ce qu’elle craint, en vérité.
Almire veut briller, Almire veut marquer les esprits, Almire veut exister. Ce n’est pas en étant une femme simple – affreusement ordinaire – qu’elle le fera.
Mais peut être pousses tu un peu trop la complexité, Almire.
Vulgarité
Encore une fois, à l’opposé de son caractère et son apparence fracassants. Bien qu’elle juge et méprise, Almire gardera toujours un masque de beauté et de politesse soigneusements polis. La vulgarité est quelque chose qu’elle méprise. Peut-être est elle de dentelle, mais ses jugements et son sarcasme sont létaux.
Lâcheté
Malgré toutes ses tares, il y a bien une chose qu’Almire ne peut supporter, c’est la lâcheté. Peut-être un peu trop spectaculaire, Almire a un code d’honneur, digne gentlewoman chevalière. Alors les attaques en traître et les coups bas, pour elle, c’estr un affront digne d’un aveu de faiblesse.
A l’opposé de ses propres valeurs. La simplicité est le manque d’apparats, le manque d’attraits, le manque d’intérêt. Ceux à côté de qui on passe sans s’arrêter, sans remarquer.
L’ignorance à l’état pur. Tout ce que Almire déteste – tout ce qu’elle craint, en vérité.
Almire veut briller, Almire veut marquer les esprits, Almire veut exister. Ce n’est pas en étant une femme simple – affreusement ordinaire – qu’elle le fera.
Mais peut être pousses tu un peu trop la complexité, Almire.
Vulgarité
Encore une fois, à l’opposé de son caractère et son apparence fracassants. Bien qu’elle juge et méprise, Almire gardera toujours un masque de beauté et de politesse soigneusements polis. La vulgarité est quelque chose qu’elle méprise. Peut-être est elle de dentelle, mais ses jugements et son sarcasme sont létaux.
Lâcheté
Malgré toutes ses tares, il y a bien une chose qu’Almire ne peut supporter, c’est la lâcheté. Peut-être un peu trop spectaculaire, Almire a un code d’honneur, digne gentlewoman chevalière. Alors les attaques en traître et les coups bas, pour elle, c’estr un affront digne d’un aveu de faiblesse.
Votre personnage aime t-il son pays/souverain ?
Évidemment. Pays de la liberté où tout est possible, Almire compte bien y faire sa place.
Babel est la nation la plus jeune. Ce qui signifie également qu’elle a tout à y construire. Tout à prendre, tout à offrir.
Babel est la nation la plus jeune. Ce qui signifie également qu’elle a tout à y construire. Tout à prendre, tout à offrir.
Quel est l'avis de votre personnage sur la politique de son pays ?
Almire apprécie le fait que son pays soit régi par un conseil, et non par une lignée souveraine. C’est plus facile d’atteindre les sommets, comme ça…
De plus, elle est particulièrement fière de vivre dans ce pays aux ambitions démesurées – comme les siennes – pour avoir construit une tour grattant le ciel. Le fait qu’il soit le point de départ de la paix aujourd’hui instaurée ne fait que gonfler sa fierté de Babélienne.
De plus, elle est particulièrement fière de vivre dans ce pays aux ambitions démesurées – comme les siennes – pour avoir construit une tour grattant le ciel. Le fait qu’il soit le point de départ de la paix aujourd’hui instaurée ne fait que gonfler sa fierté de Babélienne.
Avez-vous un surnom donné par les autres ou encore par vous-même ?
Madame, ou Monsieur par ses domestiques.
Grande Narratrice, comme elle aime se faire appeler. Ou alors Voix-d’Étoile, son nom de scène lorsqu’elle se met à raconter l’Histoire.
Magnificence, ça marche aussi, et ça lui va très bien.
Mais derrière son dos, c’est plutôt « la pète cul » « énormes chevilles » « Gros égo » « ungentlewoman »… Ah, ces ingrats…
Grande Narratrice, comme elle aime se faire appeler. Ou alors Voix-d’Étoile, son nom de scène lorsqu’elle se met à raconter l’Histoire.
Magnificence, ça marche aussi, et ça lui va très bien.
Mais derrière son dos, c’est plutôt « la pète cul » « énormes chevilles » « Gros égo » « ungentlewoman »… Ah, ces ingrats…
Votre personnage a-t-il des peurs ou phobies ?
Depuis ce jour-là, Almire ne prend plus jamais les armes. Jamais elle ne l’avouera, pourtant, c’est bel et bien une phobie de se battre que la demoiselle a développé. Oh, toujours elle gardera sa rapière à ses côtés. Pourtant, désormais, il s’agit bien plus d’un objet décoratif que d’une arme. Car Almire ne la dégainera pas. Même en danger, elle ne la dégainera pas – utilisant sa magie plutôt, et encore, seulement si elle n’a pas le choix.
Almire, désormais, se bat avec les mots.
Car non, elle n’a pas encore guéri de sa dernière confrontation.
Almire, désormais, se bat avec les mots.
Car non, elle n’a pas encore guéri de sa dernière confrontation.
Que pense votre personnage de la Déesse Zorya ?
Almire est croyante, ainsi que ses parents loint inculquée. Evidemment, elle croit en la Déesse Zorya, et en tous les bienfaits qui lui sont associés. C’est pourquoi elle prie régulièrement la Déesse, afin qu’elle lui apporte protection et bénédiction.
Afin que la Déesse lui sourit, et l’aide à accomplir ses ambitions qui, quoi qu’il se passe, n’iront jamais à l’encontre des enseignements ou des croyances de la Déesse.
Afin que la Déesse lui sourit, et l’aide à accomplir ses ambitions qui, quoi qu’il se passe, n’iront jamais à l’encontre des enseignements ou des croyances de la Déesse.
Que pense votre personnage de la Calamité Nergal ?
Il est le contraire, le rival de la Déesse. Il représente la dualité, l’adversité. Nergal est un ennemi à abattre, un piège dans lequel ne pas tomber. Évidemment qu’Almire méprise ce qu’il représente.
Pourtant, paradoxalement, la Narratrice pense que son existence, au moins dans les croyances, ne doit pas être oubliée. Certainement pas pour être vénéré. Mais pour ne pas oublier qu’il représente l’ennemi, qu’il est la représentation du mal qui a pu sévir sur ces terres.
Car avoir un ennemi commun est ce qui rassemble toujours le peuple – voilà pourquoi il n’est pas à oublier.
Pourtant, paradoxalement, la Narratrice pense que son existence, au moins dans les croyances, ne doit pas être oubliée. Certainement pas pour être vénéré. Mais pour ne pas oublier qu’il représente l’ennemi, qu’il est la représentation du mal qui a pu sévir sur ces terres.
Car avoir un ennemi commun est ce qui rassemble toujours le peuple – voilà pourquoi il n’est pas à oublier.
Que pense votre personnage de l'Ordre des Chevaliers ?
L’Odre des Chevaliers, c’est un immense regret pour Almire. De l’avoir intégré, ou de l’avoir quitté ?
Elle même ne sait pas. Mais si ses premiers souvenirs de cet ordre restent agréabes, la fin a été trop brutale pour qu’elle puisse en penser un seul sentiment de bienveillance.
Almire aimait l’Ordre des Chevaliers. C’était sa première ambition, avant celui de Narratrice. Mais l’accident qui a eu lieu l’a brisée. Elle a réussi à se relever, mais non sans10:50:12 difficultés.
Aujourd’hui ?
Almire ne fait plus confiance à l’Ordre. Non à cause de leur image publique, mais plutôt à cause de son histoire personnelle.
Plus ils sont loin, mieux elle se porte – moins elle se souvient.
Elle même ne sait pas. Mais si ses premiers souvenirs de cet ordre restent agréabes, la fin a été trop brutale pour qu’elle puisse en penser un seul sentiment de bienveillance.
Almire aimait l’Ordre des Chevaliers. C’était sa première ambition, avant celui de Narratrice. Mais l’accident qui a eu lieu l’a brisée. Elle a réussi à se relever, mais non sans10:50:12 difficultés.
Aujourd’hui ?
Almire ne fait plus confiance à l’Ordre. Non à cause de leur image publique, mais plutôt à cause de son histoire personnelle.
Plus ils sont loin, mieux elle se porte – moins elle se souvient.
Que pense votre personnage des autres pays ?
Pas grand-chose, si ce n’est qu’ils sont sans aucun doute moins bien que les Terres de Babel.
Oh, et qu’elle va surement devoir les visiter, dans le cadre de son rôle de Narratrice.
Quelle plaie…
Oh, et qu’elle va surement devoir les visiter, dans le cadre de son rôle de Narratrice.
Quelle plaie…
Votre personnage a-t-il un but qu'il désire atteindre ?
Briller, marquer les esprits, exister, laisser des souvenirs, raconter l’Histoire mais aussi faire l’Histoire.
Des buts ? Oh, Almire en a tout plein…
La question n’est pas de savoir si elle a des buts, mais lesquels va-t-elle accomplir.
Des buts ? Oh, Almire en a tout plein…
La question n’est pas de savoir si elle a des buts, mais lesquels va-t-elle accomplir.
Histoire
An -27
Année où Almire est née, cinq années après Lazare, son frère aîné. Née dans la famille di Contini, vassale des Galvani. Les di Contini dont la fortune n'est pas à faire, tant elle est déjà présente en abondance. Une famille dont le nom est déjà doré par la réputation de guerriers qui les précède. Une famille qui ne manque de rien, qui avait tout pour élever convenablement deux jeunes enfants.
Les élever "convenablement", oui. Telle que l'éducation de leur niveau l'exigeait. Telle que leurs traditions le souhaitaient.
En étant des enfants parfaits. En devenant des noms dans l'Histoire, en accomplissant de hauts faits. En surpassant ceux de leurs ancêtres, et en engendrant des enfants encore plus prestigieux.
Pour les di Contini, il n'avait jamais été question d'être anonyme - c'était interdit. Il fallait toujours plus d'efforts, toujours plus de richesses, toujours plus d'accomplissements, toujours plus de reconnaissances.
C'est dans ce cadre qu'Almire grandit. C'est dans ce moule, qu'elle fut forgée.
Naturellement, comme ses ancêtres avant elle, elle s'y plia.
An -20 à -10
Toujours bien habillés, les enfants di Contini. Toujours les plus intelligents, ceux qui faisaient leurs intéressants en classe. Toujours à se faire remarquer d'une manière ou d'une autre. Toujours trop occupés, se rajoutant eux-même du travail lorsqu'ils n'en avaient plus assez.
Ah, les di Contini. Ils brillaient, devant les autres.
Mais derrière, chez eux, c'était bien une autre histoire qui se passait.
La même, la sempiternelle, celle qui touche les cercles les plus pauvres comme les plus riches - surtout les plus riches : la jalousie.
Car ils étaient deux. L'aîné garçon et la cadette fille. Et c'était Lazare qui brillait le plus - aux yeux des parents en tout cas, figures d'autorité absolue qui avait toujours été présentes dans tout ce qu'ils entreprenaient. C'était Lazare l'homme de la famille, celui qui réussissait tout bien mieux, celui qui serait meilleur guerrier. Et Almire était la fille cadette, qui faisait de bonnes choses, mais qui allait surtout devoir se trouver un bon mariage prestigieux.
Tous ses efforts, tous ses accomplissements, étaient à chaque fois occultés par ceux de Lazare, son frère si parfait. Celui avec qui elle avait été mise en compétition depuis sa naissance.
Celui avec qui elle était toujours en compétition, alors qu'ils étudiaient encore, alors que, les années passant, ils combattaient ensemble, ils suivaient l'éducation parfaite que leurs parents leur traçait. Alors qu'ils suivaient un chemin tout tracé, mais un chemin aux attentes bien trop iréalisables. Enfin, pas pour Lazare, évidemment.
La jalousie la rongeait.
Si bien qu'elle se surprenait, par moment, à souhaiter qu'il disparaisse.
An -7
Et son "vœu" se réalisa. Le jour où Lazare disparut vraiment.
Définitivement.
C'était un accident, c'était arrivé si soudainement. Et même si Almire n'avait jamais pu développer un fort lien fraternel avec Lazare, elle regretta amèrement son souhait puéril. Mais, bien pire qu'Almire elle-même, ce furent ses parents qui s'effondrèrent. La plus grande fierté de leur famille, envolée, brutalement arrachée. La fière famille di Contini, abattue.
Le temps s'écoulait, mais le deuil ne passait pas, les membres de la famille toujours parés de noir. Almire avait la sensation d'avoir elle-même disparu aux yeux de sa famille.
Alors, si elle ne serait jamais assez de toute façon, autant devenir quelqu'un d'autre.
C'est comme ça que Almire commença à prendre l'image de son frère. S'habillant comme un homme, se comportant parfois comme tel. Un comportement mal perçu, venant d'une digne dame. Encore une fois, quoi qu'elle entreprenne, jamais rien ne sera bon.
An -2
Année où Almire entra à nouveau en confrontation avec ses parents. Puisque pour eux, leur fille avait eu pour mission unique de se trouver bon mariage, il était aujourd'hui temps de remplir son devoir.
La voilà donc présentée à un fiancé qu'elle ne connaissait pas, et surtout, dont elle ne voulait pas. Un noble chevalier, au coeur bon - naïf, surtout. Une humilité répugnante, un manque de fierté choquant. Il état hors de question qu'elle épouse un homme aussi simple.
Enfin, surtout.
Il était hors de question qu'elle épouse un homme.
Après s'être pris des regards en coin après sa nouvelle garde-robe, Almire se rendit compte que c'était également ses préférences qui allaient contre courant. S'en rendant vraiment compte face à ce mariage forcé, et son absence totale d'attirement, Almire trouva de nombreux prétextes pour éviter et repousser le mariage.
Jusqu'à ce que l'an 0 ne lui apporte la réponse, ue raison suffisante pour l'loigner de ce gêneur.
An 0
L'année de la création de l'Ordre des Chevaliers.
Alors, pour faire honneur à sa famille - et surtout parce que c'est ce que Lazare aurait fait - Almire rejoignit l'Ordre, parce que depuis des générations, les di Contini avaient été en majorité des guerriers, parce que le combat était une tradition aussi, dans la famille.
Mais elle n'était pas faite pour être Chevalière, Almire.
Son expérience au sein de l'Ordre fut de bien courte durée. À force de trop briller, on finit par s'attirer des ennemis.
Une dispute éclata. Avec une autre apprentie, qui méprisait tout ce que représentait les di Contini. Une femme qui voulait montrer que leur idée de perfection n'était qu'une illusion qu'ils entretenaient, qu'ils allaient s'écraser devant "la populace" qu'ils méprisaient.
Un duel eut lieu, en dehors des règles et de l'enceinte des Chevaliers. Un duel qui aurait du rester amical.
Un duel qui dérapa, à cause de la fierté des deux adversaires.
Un duel qu'Almire perdu.
Grièvement blessée, Almire fut néanmoins rapidement prise en charge, si bien que sa vie ne fut pas en danger. Toutes deux expulsées de l'Ordre des Chevaliers, leur rêve avait été brisé pour une simple question de fierté.
Et Almire, tombée en disgrâce.
L'échec n'était pas permis, dans la famille di Contini.
Elle avait pour mission de redorer le nom de la famille, mais au final, elle l'avait sali.
Peut-être était-ce l'occasion de se remettre en question ? De quitter ces liens toxiques qui l'attachaient, et se tourner vers plus de simplicité ?
C'était bien mal la connaitre.
Non, elle n'était pas Lazare, et elle ne le serait jamais. Non, elle n'était pas Chevalière ni guerrière comme sa famille avait espéré qu'elle le soit.
Mais elle allait redorer le nom de sa famille, à sa façon.
Enfin, Almire comprit qu'elle allait devoir tracer son propre chemin, plutôt que d'en suivre un prédéfini.
Narratrice.
Voilà ce qu'elle allait devenir. Choix qui ne faisait pas l'unanimité dans son entourage, mais Almire était sûre que c'était ce qui lui correspondait vraiment. Car quoi de mieux, pour faire partie de l'Histoire, que d'être celle qui la raconte le mieux ?
Oh, elle vient à peine de commencer, Almire. Elle parle et crane beaucoup, mais ignore encore tout des ficelles du métier.
Qu'importe. Si Almire est très attachée aux coutumes de sa famille, en partant raconter l'Histoire, peut-être pourra-t-elle enfin se dégager des chaines qui l'attachent.
Année où Almire est née, cinq années après Lazare, son frère aîné. Née dans la famille di Contini, vassale des Galvani. Les di Contini dont la fortune n'est pas à faire, tant elle est déjà présente en abondance. Une famille dont le nom est déjà doré par la réputation de guerriers qui les précède. Une famille qui ne manque de rien, qui avait tout pour élever convenablement deux jeunes enfants.
Les élever "convenablement", oui. Telle que l'éducation de leur niveau l'exigeait. Telle que leurs traditions le souhaitaient.
En étant des enfants parfaits. En devenant des noms dans l'Histoire, en accomplissant de hauts faits. En surpassant ceux de leurs ancêtres, et en engendrant des enfants encore plus prestigieux.
Pour les di Contini, il n'avait jamais été question d'être anonyme - c'était interdit. Il fallait toujours plus d'efforts, toujours plus de richesses, toujours plus d'accomplissements, toujours plus de reconnaissances.
C'est dans ce cadre qu'Almire grandit. C'est dans ce moule, qu'elle fut forgée.
Naturellement, comme ses ancêtres avant elle, elle s'y plia.
An -20 à -10
Toujours bien habillés, les enfants di Contini. Toujours les plus intelligents, ceux qui faisaient leurs intéressants en classe. Toujours à se faire remarquer d'une manière ou d'une autre. Toujours trop occupés, se rajoutant eux-même du travail lorsqu'ils n'en avaient plus assez.
Ah, les di Contini. Ils brillaient, devant les autres.
Mais derrière, chez eux, c'était bien une autre histoire qui se passait.
La même, la sempiternelle, celle qui touche les cercles les plus pauvres comme les plus riches - surtout les plus riches : la jalousie.
Car ils étaient deux. L'aîné garçon et la cadette fille. Et c'était Lazare qui brillait le plus - aux yeux des parents en tout cas, figures d'autorité absolue qui avait toujours été présentes dans tout ce qu'ils entreprenaient. C'était Lazare l'homme de la famille, celui qui réussissait tout bien mieux, celui qui serait meilleur guerrier. Et Almire était la fille cadette, qui faisait de bonnes choses, mais qui allait surtout devoir se trouver un bon mariage prestigieux.
Tous ses efforts, tous ses accomplissements, étaient à chaque fois occultés par ceux de Lazare, son frère si parfait. Celui avec qui elle avait été mise en compétition depuis sa naissance.
Celui avec qui elle était toujours en compétition, alors qu'ils étudiaient encore, alors que, les années passant, ils combattaient ensemble, ils suivaient l'éducation parfaite que leurs parents leur traçait. Alors qu'ils suivaient un chemin tout tracé, mais un chemin aux attentes bien trop iréalisables. Enfin, pas pour Lazare, évidemment.
La jalousie la rongeait.
Si bien qu'elle se surprenait, par moment, à souhaiter qu'il disparaisse.
An -7
Et son "vœu" se réalisa. Le jour où Lazare disparut vraiment.
Définitivement.
C'était un accident, c'était arrivé si soudainement. Et même si Almire n'avait jamais pu développer un fort lien fraternel avec Lazare, elle regretta amèrement son souhait puéril. Mais, bien pire qu'Almire elle-même, ce furent ses parents qui s'effondrèrent. La plus grande fierté de leur famille, envolée, brutalement arrachée. La fière famille di Contini, abattue.
Le temps s'écoulait, mais le deuil ne passait pas, les membres de la famille toujours parés de noir. Almire avait la sensation d'avoir elle-même disparu aux yeux de sa famille.
Alors, si elle ne serait jamais assez de toute façon, autant devenir quelqu'un d'autre.
C'est comme ça que Almire commença à prendre l'image de son frère. S'habillant comme un homme, se comportant parfois comme tel. Un comportement mal perçu, venant d'une digne dame. Encore une fois, quoi qu'elle entreprenne, jamais rien ne sera bon.
An -2
Année où Almire entra à nouveau en confrontation avec ses parents. Puisque pour eux, leur fille avait eu pour mission unique de se trouver bon mariage, il était aujourd'hui temps de remplir son devoir.
La voilà donc présentée à un fiancé qu'elle ne connaissait pas, et surtout, dont elle ne voulait pas. Un noble chevalier, au coeur bon - naïf, surtout. Une humilité répugnante, un manque de fierté choquant. Il état hors de question qu'elle épouse un homme aussi simple.
Enfin, surtout.
Il était hors de question qu'elle épouse un homme.
Après s'être pris des regards en coin après sa nouvelle garde-robe, Almire se rendit compte que c'était également ses préférences qui allaient contre courant. S'en rendant vraiment compte face à ce mariage forcé, et son absence totale d'attirement, Almire trouva de nombreux prétextes pour éviter et repousser le mariage.
Jusqu'à ce que l'an 0 ne lui apporte la réponse, ue raison suffisante pour l'loigner de ce gêneur.
An 0
L'année de la création de l'Ordre des Chevaliers.
Alors, pour faire honneur à sa famille - et surtout parce que c'est ce que Lazare aurait fait - Almire rejoignit l'Ordre, parce que depuis des générations, les di Contini avaient été en majorité des guerriers, parce que le combat était une tradition aussi, dans la famille.
Mais elle n'était pas faite pour être Chevalière, Almire.
Son expérience au sein de l'Ordre fut de bien courte durée. À force de trop briller, on finit par s'attirer des ennemis.
Une dispute éclata. Avec une autre apprentie, qui méprisait tout ce que représentait les di Contini. Une femme qui voulait montrer que leur idée de perfection n'était qu'une illusion qu'ils entretenaient, qu'ils allaient s'écraser devant "la populace" qu'ils méprisaient.
Un duel eut lieu, en dehors des règles et de l'enceinte des Chevaliers. Un duel qui aurait du rester amical.
Un duel qui dérapa, à cause de la fierté des deux adversaires.
Un duel qu'Almire perdu.
Grièvement blessée, Almire fut néanmoins rapidement prise en charge, si bien que sa vie ne fut pas en danger. Toutes deux expulsées de l'Ordre des Chevaliers, leur rêve avait été brisé pour une simple question de fierté.
Et Almire, tombée en disgrâce.
L'échec n'était pas permis, dans la famille di Contini.
Elle avait pour mission de redorer le nom de la famille, mais au final, elle l'avait sali.
Peut-être était-ce l'occasion de se remettre en question ? De quitter ces liens toxiques qui l'attachaient, et se tourner vers plus de simplicité ?
C'était bien mal la connaitre.
Non, elle n'était pas Lazare, et elle ne le serait jamais. Non, elle n'était pas Chevalière ni guerrière comme sa famille avait espéré qu'elle le soit.
Mais elle allait redorer le nom de sa famille, à sa façon.
Enfin, Almire comprit qu'elle allait devoir tracer son propre chemin, plutôt que d'en suivre un prédéfini.
Narratrice.
Voilà ce qu'elle allait devenir. Choix qui ne faisait pas l'unanimité dans son entourage, mais Almire était sûre que c'était ce qui lui correspondait vraiment. Car quoi de mieux, pour faire partie de l'Histoire, que d'être celle qui la raconte le mieux ?
Oh, elle vient à peine de commencer, Almire. Elle parle et crane beaucoup, mais ignore encore tout des ficelles du métier.
Qu'importe. Si Almire est très attachée aux coutumes de sa famille, en partant raconter l'Histoire, peut-être pourra-t-elle enfin se dégager des chaines qui l'attachent.
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I'm not dead, I'm just ugly as hell
Remplir au minimum huit questions.
Zeng Min
37 ans » Masculin » Homosexuel » Empire Nuhoko » Mercenaire
Taille : 1 m 68
Poids : 65 kilos
Couleur des yeux : Ses paupières lourdes s’écrasent, les longs cils se referment, les barbillons d’un poisson des tréfonds. En leur sein luit l’éclat farouche, luciole funèbre, d’un éclat verdâtre, saumâtre, folâtre. Le miroir d’une âme à la dérive, déambulant au rythme des marées, celles de ses caprices, de sa malice, de ses cicatrices. Baudroie à la gueule dardée de rires.
Cheveux : L’ébène fluide, cascade en rigoles sombres. Aucune lumière ne se fraie dans la pénombre de cette marée, son visage, s’arrache entre ces eaux obscures, gît, Ophélie, les yeux levés vers le ciel, pâleur mortelle au sein d’une obscurité profonde.
Signes distinctifs : Sa voix. Grave et langoureuse, rocailleuse, se brise en rires de crécelle. Sa figure de proue, émerge de sa chevelure, un grand nez droit, braqué vers l’avant, défie l’avenir d’un pied de nez – ou de narine -, le visage déchiré d’un rictus carnassier. Son odeur, faite de sueurs et de parfums mêlés, celui du cuir, de la terre, de l’humidité, rappellent les jours d’errance à voguer. Emporté par ses rêves, ses devoirs, ou simplement, l’appât du gain, espérant trouver, dans le désespoir des uns et des autres, quelconque valeur à emporter. De quoi remplir sa bourse « ou vider les siennes », dirait-il d’un rire hilare, la désinhibition d’un homme alcoolisé, à l’esprit pourtant vif et avisé.
Description :
Les rumeurs ont toujours un fond de vérité. On le dit arraché de terre, sa tignasse hirsute aux mèches ébouriffées. Entre ses longues mèches sombres, se dessine un masque mortuaire, un teint de porcelaine, le linceul d’une humanité perdue, dans ses yeux éteints. Jusqu’à ce qu’il sourie. Et là. La vie se ravive. Gobelin, le surnomme-t-on, pour son rire de crécelle, son rictus plein de dents, les mimiques indescriptibles de son faciès. Les yeux plissés, les lèvres retroussées, le nez froncé, le mouvement impatient des hanches lorsqu’il attend sa récompense, parfois, tapi derrière un mur, surgissant comme un chat devant ses amis, s’enfuyant d’un éclat de rire. Les bras parfois levés vers le ciel, c’est un spectacle à lui tout seul, il n’est pas rare de le voir rouler des yeux, tirer la langue, ou produire avec sa bouche « le même son qu’il ferait avec son cul ».
L’homme marche d’un pas lent, basculant d’un pied sur l’autre, le déhanché d’un danseur. Entre ses longues mèches, s’échappe un nez qui hume l’or, d’yeux luisants dans la pénombre. Dans son sourire, persiste l’innocence persistante d’un cœur encore capable de s’éblouir. Ses lèvres parfois, se serrent, retiennent vainement, le commencement d’un rire caquetant. Prenez garde ! Le Gobelin Vert a une idée en tête ! Remarque lubrique ou fallacieuse, sa longue langue pointe entre ses lèvres, se balade de droite à gauche lorsqu’il fait la grimace, le nez retroussé et les yeux louchés. Allure de croquemitaine, son passage fait rire les enfants et rougir les adultes. Mercenaire ou artiste de rue, il lui arrive de clamer les vers d’un poème d’un artiste méconnu, d’improviser une scène de théâtre burlesque – théâtre, dit-il, pour justifier sa maladresse. L’inattention le fait parfois créer bien des catastrophes, qu’il va fuir – et si la fuite n’est pas possible, c’est avec toute son expérience qu’il en accuse un autre. Mais sous couvert de l’obscurité, au plus profond de son intimité, se dévoile une beauté qu’il n’a jamais su assumer. Les huiles pour nourrir sa peau, ses cheveux, le vernis, sur ses ongles, le fard sur ses paupières, la crème pour effacer les rides. Il lit, des heures durant, se nourrit d’ouvrages : pièces de théâtres, traités de philosophie, tout pour comprendre ce monde et cette essence qui l’attire. La curiosité insatiable, alimentée par des désirs impossibles à atteindre. Derrière sa négligence, se tapit celle d’un homme qui n’a que trop conscience d’un monde qu’il refuse de voir en face, d’une réalité qu’il ne peut pas accepter. Se réfugiant dans les jeux, les histoires, les contes, dissimulant la pudeur de son cœur derrière un humour salace, ridicule et lubrique. La vulgarité, pour cacher une âme éprise d’un honneur qu’il est parfois si difficile d’assumer. Mercenaire, il vit de la guerre et prie pour la paix. Il n’a jamais tué, se l’est refusé, laissant cette tâche aux âmes qu’il aimerait pourtant tant protéger. Leur laissant le fardeau qu’il est incapable d’assumer. Derrière cette allure des plus négligées, se tapit un cœur sensible à l’art et la beauté.
Mercenaire, il a tant rêvé d’être danseur. D’être philosophe. D’être soigneur. Mais ses mains, sont armées d’une épée et d’un feu brûlant. Son cœur aurait dû être d’acier : ses chairs sont molles et tendres, embrasées d’un espoir incandescent. Celui d’un monde sans peur, sans peines, sans guerres, sans différences, sans tristesse, un monde où les enfants peuvent vivre, rire, grandir, d’un monde où les hommes peuvent pleurer, d’un monde où le feu ne sert plus à brûler. D’un monde où les monstres comme lui, ont leur place auprès des Hommes : sans plus avoir à craindre de les blesser ou de les effrayer.
Poids : 65 kilos
Couleur des yeux : Ses paupières lourdes s’écrasent, les longs cils se referment, les barbillons d’un poisson des tréfonds. En leur sein luit l’éclat farouche, luciole funèbre, d’un éclat verdâtre, saumâtre, folâtre. Le miroir d’une âme à la dérive, déambulant au rythme des marées, celles de ses caprices, de sa malice, de ses cicatrices. Baudroie à la gueule dardée de rires.
Cheveux : L’ébène fluide, cascade en rigoles sombres. Aucune lumière ne se fraie dans la pénombre de cette marée, son visage, s’arrache entre ces eaux obscures, gît, Ophélie, les yeux levés vers le ciel, pâleur mortelle au sein d’une obscurité profonde.
Signes distinctifs : Sa voix. Grave et langoureuse, rocailleuse, se brise en rires de crécelle. Sa figure de proue, émerge de sa chevelure, un grand nez droit, braqué vers l’avant, défie l’avenir d’un pied de nez – ou de narine -, le visage déchiré d’un rictus carnassier. Son odeur, faite de sueurs et de parfums mêlés, celui du cuir, de la terre, de l’humidité, rappellent les jours d’errance à voguer. Emporté par ses rêves, ses devoirs, ou simplement, l’appât du gain, espérant trouver, dans le désespoir des uns et des autres, quelconque valeur à emporter. De quoi remplir sa bourse « ou vider les siennes », dirait-il d’un rire hilare, la désinhibition d’un homme alcoolisé, à l’esprit pourtant vif et avisé.
Description :
Les rumeurs ont toujours un fond de vérité. On le dit arraché de terre, sa tignasse hirsute aux mèches ébouriffées. Entre ses longues mèches sombres, se dessine un masque mortuaire, un teint de porcelaine, le linceul d’une humanité perdue, dans ses yeux éteints. Jusqu’à ce qu’il sourie. Et là. La vie se ravive. Gobelin, le surnomme-t-on, pour son rire de crécelle, son rictus plein de dents, les mimiques indescriptibles de son faciès. Les yeux plissés, les lèvres retroussées, le nez froncé, le mouvement impatient des hanches lorsqu’il attend sa récompense, parfois, tapi derrière un mur, surgissant comme un chat devant ses amis, s’enfuyant d’un éclat de rire. Les bras parfois levés vers le ciel, c’est un spectacle à lui tout seul, il n’est pas rare de le voir rouler des yeux, tirer la langue, ou produire avec sa bouche « le même son qu’il ferait avec son cul ».
L’homme marche d’un pas lent, basculant d’un pied sur l’autre, le déhanché d’un danseur. Entre ses longues mèches, s’échappe un nez qui hume l’or, d’yeux luisants dans la pénombre. Dans son sourire, persiste l’innocence persistante d’un cœur encore capable de s’éblouir. Ses lèvres parfois, se serrent, retiennent vainement, le commencement d’un rire caquetant. Prenez garde ! Le Gobelin Vert a une idée en tête ! Remarque lubrique ou fallacieuse, sa longue langue pointe entre ses lèvres, se balade de droite à gauche lorsqu’il fait la grimace, le nez retroussé et les yeux louchés. Allure de croquemitaine, son passage fait rire les enfants et rougir les adultes. Mercenaire ou artiste de rue, il lui arrive de clamer les vers d’un poème d’un artiste méconnu, d’improviser une scène de théâtre burlesque – théâtre, dit-il, pour justifier sa maladresse. L’inattention le fait parfois créer bien des catastrophes, qu’il va fuir – et si la fuite n’est pas possible, c’est avec toute son expérience qu’il en accuse un autre. Mais sous couvert de l’obscurité, au plus profond de son intimité, se dévoile une beauté qu’il n’a jamais su assumer. Les huiles pour nourrir sa peau, ses cheveux, le vernis, sur ses ongles, le fard sur ses paupières, la crème pour effacer les rides. Il lit, des heures durant, se nourrit d’ouvrages : pièces de théâtres, traités de philosophie, tout pour comprendre ce monde et cette essence qui l’attire. La curiosité insatiable, alimentée par des désirs impossibles à atteindre. Derrière sa négligence, se tapit celle d’un homme qui n’a que trop conscience d’un monde qu’il refuse de voir en face, d’une réalité qu’il ne peut pas accepter. Se réfugiant dans les jeux, les histoires, les contes, dissimulant la pudeur de son cœur derrière un humour salace, ridicule et lubrique. La vulgarité, pour cacher une âme éprise d’un honneur qu’il est parfois si difficile d’assumer. Mercenaire, il vit de la guerre et prie pour la paix. Il n’a jamais tué, se l’est refusé, laissant cette tâche aux âmes qu’il aimerait pourtant tant protéger. Leur laissant le fardeau qu’il est incapable d’assumer. Derrière cette allure des plus négligées, se tapit un cœur sensible à l’art et la beauté.
Mercenaire, il a tant rêvé d’être danseur. D’être philosophe. D’être soigneur. Mais ses mains, sont armées d’une épée et d’un feu brûlant. Son cœur aurait dû être d’acier : ses chairs sont molles et tendres, embrasées d’un espoir incandescent. Celui d’un monde sans peur, sans peines, sans guerres, sans différences, sans tristesse, un monde où les enfants peuvent vivre, rire, grandir, d’un monde où les hommes peuvent pleurer, d’un monde où le feu ne sert plus à brûler. D’un monde où les monstres comme lui, ont leur place auprès des Hommes : sans plus avoir à craindre de les blesser ou de les effrayer.
Arme : Lance
Maîtrise de l'arme : 4/5
Magie : Feu
Maîtrise de la magie : 1/5 (il sait allumer ses lanternes avec quoi)
Emblème : Non
Maîtrise de l'arme : 4/5
Magie : Feu
Maîtrise de la magie : 1/5 (il sait allumer ses lanternes avec quoi)
Emblème : Non
Caractère
Inconstant / Lugubre / Lubrique / Incisif / Malicieux / Hypocrite / Curieux / Joueur / Secret / Opiniâtre / Provocateur / Versatile / Bienveillant / Théâtral / Comique / Diligent / Optimiste / Fidèle à ses valeurs / Intuitif / Peut être subtile comme pas du tout / Maladroit / Lucide / Rusé / Avare / Fabulous ou Drama queen parfois
Remplir au minimum huit questions.
Qu'est ce que votre personnage aime/déteste ?
Il aime l’art, la beauté, l’éloquence, la délicatesse, la subtilité. Le théâtre, la philosophie et l’astronomie. Il aime le jeu, les rires, les promenades en forêt la nuit, éclairé d’une seule lanterne ou d’un éclat de lune. Le parfum de la fumée, le son d’un rire, le contact de l’eau froide contre ses mains.
Il déteste la brutalité des combats, les abus de force et de pouvoir, les mises à mort. Le feu qui brûle ses doigts, les chairs qui crépitent sous ses flammes. Il déteste l’alcool, qui lui monte à la tête et lui met les larmes aux yeux. Il déteste le jour qui se lève trop tôt, les courbatures qui prennent naissance dans ses membres endoloris, les articulations incrustées de sable. Le contact d’une chose visqueuse et non identifiée au fond de l’eau.
Il déteste la brutalité des combats, les abus de force et de pouvoir, les mises à mort. Le feu qui brûle ses doigts, les chairs qui crépitent sous ses flammes. Il déteste l’alcool, qui lui monte à la tête et lui met les larmes aux yeux. Il déteste le jour qui se lève trop tôt, les courbatures qui prennent naissance dans ses membres endoloris, les articulations incrustées de sable. Le contact d’une chose visqueuse et non identifiée au fond de l’eau.
Votre personnage est-il satisfait de sa vie ?
Il est fier de ne pas être devenu bandit ! Enfin, mercenaire, est-ce vraiment un sort plus enviable ? Condamné à offrir sa lame aux plus offrants. Bien qu’il soit appâté par l’argent, Zeng Min a quelques valeurs auxquelles il s’accroche : aussi s’est-il déjà contraint de refuser un ou deux contrats, aussi juteux soient-ils (et combien même s’en est-il mordu les doigts pendant des semaines, quand il n’avait plus que quelques grains de riz à racler au fond du sac). Il a la fierté de n’obéir qu’à une seule personne : lui-même. Aussi, s’il doit se plaindre, il sait contre qui se révolter ! Il n’est pas rare de l’entendre s’insulter en croisant les bras sur son torse, de se tirer la langue dans le miroir. Il est son seul maître. Aussi peut-il décider d’arrêter de marcher s’il a mal aux pieds, de ramasser du bois plutôt que guerroyer, de ramasser toustes celleux rejeté.es par la société, pour les « dresser » comme il le prétend. Malgré ses conditions de vie, il a toujours eu la chance de lire, d’écouter et de se cultiver. Son travail et ses errances lui ont permis de croiser tant d’existences, près desquelles il a appris. Il s’est épanoui. Malgré les exigences d’une société parfois terriblement ancrée sur ses à priori et traditions, Zeng Min se maquille. Il pare sa chevelure d’ornements, enfile, à ses hanches, une jupe, « pour être au frais », affirme-t-il en se curant le nez.
Si non, que voudrait-il changer à sa vie ?
Il aurait voulu être un homme reconnu pour son talent et sa beauté. Il aurait voulu être un artiste, un acteur de théâtre, jouer dans les plus grandes pièces. Que son passage sème le rire et les rêves, plutôt que la mort et la peine. Il aurait voulu trouver les mots, pour pousser la réflexion, pour inviter la réponse et la création. Embraser les cœurs, métaphoriquement cette fois ! Il aurait voulu que l’on vienne embrasser ses mains, ses joues, ses lèvres. Qu’on l’invite à danser. Qu’un pinceau dessine ses lèvres, qu’un autre caresse sa peau, effaçant les marques du temps. Les cicatrices. Chassant au loin les peines et les nuits d’insomnie. Il aurait voulu changer ce qu’il était depuis son enfance, né d’un corps disgracieux, d’une famille sans nom, d’un esprit sans facultés extraordinaires. Être tout ce qu’il n’a jamais pu être, et vivre cette vie qu’il a tant désirée. Celle d’un homme savant et cultivé, d’un homme beau et désiré, d’un homme bon et aimé.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage soutient le plus ?
L’accomplissement personnel. Telle la carpe remonte les rivières pour devenir Dragons, dans certaines légendes, que peuvent devenir les Hommes lorsqu’ils accomplissent leur destinée ? La voie qu’ils se sont tracée ?
La bienveillance. Accepter les Êtres tels qu’ils sont, les aimer, quelles que soient leurs qualités et leurs défauts. C’est avec espérance, qu’il offre à toustes une seconde chance : son groupe de mercenaires recueillent celleux en quête de rédemption.
La liberté. Celle de choisir, de vivre, de décider. Les règles imposées par la société ne sont qu’à ses yeux, qu’une formalité à remplir – et ou sur lesquelles mentir. Signer sur le papier, singer, et une fois dans l’intimité, choisir, celles qu’il faut garder, celles dont il faut se débarrasser. Comme un vêtement encombrant.
La bienveillance. Accepter les Êtres tels qu’ils sont, les aimer, quelles que soient leurs qualités et leurs défauts. C’est avec espérance, qu’il offre à toustes une seconde chance : son groupe de mercenaires recueillent celleux en quête de rédemption.
La liberté. Celle de choisir, de vivre, de décider. Les règles imposées par la société ne sont qu’à ses yeux, qu’une formalité à remplir – et ou sur lesquelles mentir. Signer sur le papier, singer, et une fois dans l’intimité, choisir, celles qu’il faut garder, celles dont il faut se débarrasser. Comme un vêtement encombrant.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage méprise le plus ?
La vérité. Car la vérité n’est que subjectivité. Les perceptions dépendant tant des regards et des interprétations, au travers de l’eau, toustes ne discernent que leurs reflets.
La tradition. Car un monde figé, ne peut envisager aucune évolution. Car les guerres et les conflits perdureront. Il n’a jamais apprécié disparaître, son identité confortée aux exigences des autres.
La rigueur. Face à un esprit avide de libertés, les contraintes ne font que lui rappeler la nécessité d’être en droit de choisir et de décider.
La tradition. Car un monde figé, ne peut envisager aucune évolution. Car les guerres et les conflits perdureront. Il n’a jamais apprécié disparaître, son identité confortée aux exigences des autres.
La rigueur. Face à un esprit avide de libertés, les contraintes ne font que lui rappeler la nécessité d’être en droit de choisir et de décider.
Votre personnage aime t-il son pays/souverain ?
Il aime son pays. La nature omniprésente. Il a grandi au sein des grands arbres de Mori, bercé par leurs ombres, abrité par leurs branches. C’est auprès d’eux qu’il a vécu ses premières aventures. S’il peut être récalcitrant à l’idée qu’une seule âme décide du destin d’un peuple, il attend de voir ce que Eun-Ji dictera à leur peuple. Sa réticence pour une gouvernance, quelle qu’elle soit, lui fait serrer les dents : il n'aime pas que le pouvoir n'appartienne qu'à une personne, quelle qu'elle soit. Il serait si aisé, de basculer dans l'abus de pouvoir ou la tyrannie. Par chance, elle est conseillée : un conseiller qu'il apprécie, par son humilité et son apparente bienveillance. Mais quels que soient ses idéaux, en tant que mercenaire, il a appris à obéir docilement, pour ses intérêts.
Avez-vous un surnom donné par les autres ou encore par vous-même ?
tLe Gobelin Vert. Sobriquet affectueux, donné depuis son enfance, qui le suivra probablement tout au long de son existence.
Votre personnage a-t-il des peurs ou phobies ?
Elles sont nombreuses. Les eaux profondes suscitent toujours en lui, un mélange d’horreur et de fascination. Sous les ondes sombres, quels morts se tapissent entre les remous ? Quels monstres le guettent, sous couvert d’un torrent, leur gueule emplie de crocs, en attente d’un plongeur innocent ? Sous les eaux limpides, tapies sous la boue, ondulent les silhouettes menaçantes des sangsues, les sangsues !
Les parasites grouillant sous le derme ou à l’intérieur des viscères, lovés dans les plaies béantes, vermines germant des carnes purulentes, sont sa deuxième terreur.
Les monstres contés dans les légendes, dans ces histoires que ses frères et sœurs murmuraient, arrachaient aux sons les plus bénins toute leur innocence. Ce craquement de branches, quelle créature s’annonce ? Ce frisson dans son dos, ce mouvement au coin des yeux, cette crainte viscérale, celle d’un Cauchemar qui l’attend dans le noir. Dans l’obscurité, c’est toujours armé d’une lanterne qu’il s’avance, chassant les dangers d’une flamme purificatrice. Protectrice.
Les parasites grouillant sous le derme ou à l’intérieur des viscères, lovés dans les plaies béantes, vermines germant des carnes purulentes, sont sa deuxième terreur.
Les monstres contés dans les légendes, dans ces histoires que ses frères et sœurs murmuraient, arrachaient aux sons les plus bénins toute leur innocence. Ce craquement de branches, quelle créature s’annonce ? Ce frisson dans son dos, ce mouvement au coin des yeux, cette crainte viscérale, celle d’un Cauchemar qui l’attend dans le noir. Dans l’obscurité, c’est toujours armé d’une lanterne qu’il s’avance, chassant les dangers d’une flamme purificatrice. Protectrice.
Que pense votre personnage de la Déesse Zorya ?
Il lui voue toutes ses prières. Il n’est pas rare, de le voir s’arrêter à un temple et y déposer une offrande. La Déesse Zorya, mère de toutes choses, lumière divine, offre sa lueur immaculée pour purifier le monde du mal qui l’habite.
Que pense votre personnage de la Calamité Nergal ?
Une créature probablement incomprise. Bien qu’il s’en méfie, le Gobelin n’a que trop conscience que sa propre réputation nuit à son image, et qu’elle ne retranscrit pas ce qu’il est. La Calamité a-t-elle été elle aussi victime des rumeurs ?
Que pense votre personnage de l'Ordre des Chevaliers ?
Il n’est pas rare qu’il leur ramène des orphelins, trouvés durant ses errances. A condition qu'ils aient plus de 12 ans, et qu'ils aient le désir de rejoindre l'Ordre. Par la suite, il acceptera les recrues qu’ils lui proposeront. Celleux qui ne parviennent pas à suivre les idéaux de l’Ordre, celleux dont l’image pourrait ternir leur réputation, celleux dont les émotions vivaces nécessitent le besoin de s’exprimer, différemment qu’encadrées par leurs préceptes. Le Gobelin leur offre souvent sa lame, parfois, en échange de quelques pièces, d’autres fois, pour se donner bonne conscience. Et quelques fois, pour rendre service à quelques ami.es. Et quand ce n'est pas à l'Ordre qu'il confie ces enfants, c'est à Aleksander : il est moins regardant.
Que pense votre personnage des autres pays ?
Il a longtemps voyagé à North Odin. Pour y apprendre les bases de la survie. Il apprécie encore s’y rendre, bien que dès l’instant où il retrouve la neige, il regrette sa décision. Il n’y a rien de pire que cette chose molle qui lui colle à la peau et lui glace les os.
Ah si. Le Désert. Le Royaume de Pharaon. Le sable dans ses bottes, dans ses vêtements, qui irrite sa peau blafarde, quand le soleil ne vient pas la brûler ! Il n’y marche qu’entouré de nombreuses couches de vêtements, où il râle contre la sueur qui l’englue, le sable qui s’y colle, son nez qui gratte, ses yeux qui piquent et décidément, Roi ou Empereur, l’idée d’un seul dirigeant lui fera toujours grincer des dents.
Les Terres de Babel sont, à ses yeux, le premier pas vers l’espoir d’un avenir meilleur. D’un futur, auquel il rêvait enfant : d’une terre où les différences seront effacées. Où les moches et les beaux, riront ensemble, les vieux et les jeunes, joueront ensemble, les femmes, les hommes et les autres, s’aimeront malgré leurs différences.
Ah si. Le Désert. Le Royaume de Pharaon. Le sable dans ses bottes, dans ses vêtements, qui irrite sa peau blafarde, quand le soleil ne vient pas la brûler ! Il n’y marche qu’entouré de nombreuses couches de vêtements, où il râle contre la sueur qui l’englue, le sable qui s’y colle, son nez qui gratte, ses yeux qui piquent et décidément, Roi ou Empereur, l’idée d’un seul dirigeant lui fera toujours grincer des dents.
Les Terres de Babel sont, à ses yeux, le premier pas vers l’espoir d’un avenir meilleur. D’un futur, auquel il rêvait enfant : d’une terre où les différences seront effacées. Où les moches et les beaux, riront ensemble, les vieux et les jeunes, joueront ensemble, les femmes, les hommes et les autres, s’aimeront malgré leurs différences.
Votre personnage a-t-il un but qu'il désire atteindre ?
Ses objectifs sont nombreux, tous inatteignables. La paix dans le monde, une vie heureuse pour ses protégé.es, devenir un acteur reconnu et apprécié. Mais les rêves font vivre. Et avancer.
Histoire
Histoire (TW : Accouchement en -37, sang, violence)
An – 37
Elle crie. Ses jambes tremblent, dans l’eau souillée, alors qu’elle s’agrippe aux branches. Son dos se cambre, ses hanches, s’ébranlent, la vie, pulse, hurle, ses chairs, s’écartent, se déchirent, la vie, se délivre.
L’enfant gît, il s’époumonne, sa mère crie, ses mains, aux ongles rongés, souillés, abîmés, attrapent ce corps vagissant, le lâchent sur la terre meuble, l’abandonnent.
Les hurlements stridents, attirent l’attention, plusieurs yeux pointent, dans la pénombre, des nez furètent, silhouettes rabougries et bondissantes, on l’accueille, le recueille. La fratrie, d’une bande d’enfants sauvages.
An - 32
La vieille sorcière, comme on l’appelle, dirige sa bande de petits monstres. La femme est vieille, ridée, ses mains usées tressent les paniers, lient sans cesse les lianes et les feuilles, les destins, gravés au creux de ses paumes, d’une dizaine d’enfants adoptés. Des rejetés, regarde lui, il lui manque un œil, et lui encore, son bras est tordu, et lui, il a une sale gueule. Avec son grand nez, sa peau blafarde, sa grosse tête et son gros bedon, malgré les côtes saillantes.
Il faut travailler dur, pour obtenir pitance. Ramasser le bois, les branches, les pommes de pin, tresser les feuilles qui coupent et tranchent, porter les sacs, étendre le linge, coudre les vêtements. Ils sont nombreux, ils dorment tous ensemble, les uns contre les autres, ils ronflent et râlent dès que l’un d’eux bouge ou pète, on le dégage d’un coup de pied au derrière. La vieille femme est bourrue, elle ne voit plus grand-chose, mais elle les aime, ses petits monstres.
Et lui, avec son rire de crécelle, sa marche par bonds, son sourire, elle l’appelle, Mon petit Gobelin.
An – 30
Gobelin a bien grandi. Il aide aux tâches de la maison et à celles du village. Toujours vêtu de vert, sa couleur préférée, ses très longs cheveux sont laissés libres, sauvages. Il sourit, il est content d’un rien, il est malicieux, parfois, ses farces agacent ses pauvres victimes. Va-t-en, Gobelin ! Aboie-t-on d’un geste du bras, et l’enfant s’enfuit. Hilare, c’est auprès d'un prêtre qu’il se réfugie. Un homme de passage, au sourire avenant, à la voix douce, il l'aime beaucoup. Il l'écoute des heures, des heures, par peur qu'il ne s'en aille, et le prêtre semble réticent à partir. A quitter ce village, quelque peu isolé. C’est à ses côtés, qu’il apprend à lire, écrire, compter, ça le passionne et parfois, pour aider ses petits frères à dormir, Gobelin s’improvise compteur. Les histoires d’épouvantes, les quêtes épiques, ses mains s’élèvent, son corps parle autant que ses mots, ce qu’il raconte, il le vit. Devenant tour à tour, guerrier intrépide, soigneur ou princesse, monstre ou créature divine. Il s’imagine, un monde où aucun d’eux ne craindra l’hiver et les jours de misère.
An – 28
Ma mère, ma man, ma mie, s’use et fatigue.
La vieille sorcière, les gens l’apprécient. Malgré sa bouche édentée, son visage ridé, sa voix qui croasse, acte de peur ou de compassion, ils sont nombreux à aller la voir. Apportant de quoi nourrir les enfants, de quoi les couvrir, de quoi la soulager elle et son fardeau.
Les enfants découvrent la bonté, tapie sous une pudeur digne, quelques baos entourés d’un linge laissés devant chez eux, les tâches qu’on leur confie, en échange d’un peu d’argent. Les enfants sont connus dans le village et Gobelin, est un surnom qu’on murmure avec tendresse.
Gobelin est servile. Studieux et créatif. Sa bonne humeur marquée d’une touche d’impudence, attendrit les cœurs, offusque les plus fiers d’entre eux ; quelques coups, pour lui remettre les idées en place, non, le remettre lui, à sa place.
Les garçons, les hommes, ne pleurent pas, hoquette ma mie sur son lit de mort. Et pour la première fois de sa vie, Gobelin n’est pas d’accord.
Il pleure, quand elle meurt. Il pleure, dans les bras de ses frères et de ses sœurs, il pleure, dans les bras de celleux qui viennent l’enlacer. Il pleure, quand il rejoint la mare où il a vu le jour, cette mare où ses 2 mères l’ont finalement laissé. La première l'a abandonné : il ne l'a jamais vue, elle n'est jamais venue. La deuxième, elle, a disparu. A jamais.
Un homme pose une main sur son épaule. Il n’aime pas cet homme. Il n’a jamais hésité à le bastonner, pour ses vols et ses malices. Mais l’homme, cette fois, ses grosses mains pleines de cornes, frottent maladroitement sa tignasse, à la recherche de son visage. Dégagent ses mèches et lui offrent un sourire.
Un sourire, qu’il rend avec maladresse.
C’est à ses côtés qu’il apprend à se battre. A protéger, toustes celleux qui lui sont chers.
An – 27
Beaucoup s’en vont. Des frères, des sœurs, ils trouvent du travail, ailleurs.
Homme à tout faire, dans un village où les générations se succèdent, Gobelin est un visage connu. Parfois, malgré ses peurs, il marche la nuit aux alentours, il explore les environs. Tenant, dans sa main, une seule lanterne, éclairée d’une flamme verte. Gobelin rêve de voyages. Gobelin s’éloigne de plus en plus loin.
Les villageois s’inquiètent, de le voir s’éloigner. Parfois, certains gamins l’accompagnent. Armés de frondes, de bâtons, ils repoussent les loups, chassent le gibier. Cette vie d’errance, lui convient bien. Il prend sous sa protection les plus jeunes, leur apprend ce qu’il comprend, continue ses leçons auprès du prêtre.
Il lit les livres de sa ma mie, retrouve des recettes de grand-mère, des soins rudimentaires. De quoi soulager les fièvres qui le saisissent parfois, les maladies que l’eau croupie lui inflige. Il faut faire bouillir l’eau. Il doit s’en souvenir.
An – 25
Les années défilent. Sa grande silhouette s’allonge, ses membres aussi. Maladresse adolescente, gâche l’élégance d’un corps tout en longueur, la souplesse abrutie par un manque d’adresse évidente. La peau disgracieuse, la honte des boutons, son désespoir le pousse à pleurer auprès des femmes, qui rient de lui.
Depuis quand la beauté, intéresse-t-elle Gobelin ?
Toujours, répond-t-il, Depuis que je vous espionne dans les bains !
Un coup de serviette, balancé dans sa tête, lui apprend le respect. Il apprend les secrets de l’argile verte, à appliquer sur la peau. Une terre, qui colle et sèche, qui gratte mais qui apaise. Si différente de la boue ou de la glaise. Inutile d’essayer avec le reste – il s’inquiète bien trop de ce qui grouille dans la vase.
Auprès d’elle, il apprend les cosmétiques, il admire les vêtements sublimes, le charme qui éclot. Il espère, lui aussi, devenir aussi beau.
An – 24
Le village est en danger. Quelques bandits ont agressé les femmes qui se rendaient à la rivière. Les hommes s’arment.
Gobelin en fait partie. Son bras droit, armé d’un bâton, son bras gauche, dresse la lanterne, verte, éclairée d’un feu clair. Les traces, il les remonte.
D’homme à tout faire, il est devenu pisteur. Mercenaire.
La mort, il redoute de la donner. Mais se battre, il sait faire.
Les villageois leur tombent dessus, ils les rouent à coups de bâtons. Gobelin aide, jusqu’à ce qu’il entende un cri. Un bandit, au sol, le nez écrasé, le visage en sang, un villageois, sur lui, cherche sa gorge. Les borborygmes d’une gorge écrasée, Gobelin s’étouffe, Gobelin lâche son arme, Gobelin se précipite.
La mort, ça lui fait peur.
La mort, ça lui fait peur. Même quand le villageois le repousse si violemment, qu’il tombe en arrière, sa tête heurte un tronc, la mort, ça lui fait peur, quand il sent sa peau éclater sous l’impact, le sang chaud dégouliner le long de sa nuque et de son dos.
La mort, ça lui fait peur, quand de grandes mains attrapent son corps et le soulèvent, les mains pleines de corne, qui pressent sa plaie en tremblant. La peur dans les yeux d’un père qu’il n’a jamais eu, alors qu’il s’accroche de toutes ses forces et murmure – je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir – comme le bandit avant lui.
Et c’est ce jour, qu’il décide de ne pas tuer.
An – 23
Les souvenirs du village, laissent dans ses pensées, une fragrance douce-amère. Comme le dernier baiser de sa ma mie, à l’haleine rendue fétide par la mort, les lèvres gercées, la chaleur de son derme, la tendresse de cette dernière étreinte. Comme cet échange avec l’homme aux doigts couverts de corne, si sincère mais si brute, lui infligeant une éducation stricte dont il s’est enfui.
Il s’y rend de moins en moins. S’éloigne, s’en va, marche, des jours durant, sans écouter les protestations de ses pieds ou celles de ses comparses. Des ami.es, avec qui ils acceptent tous les contrats. Les Lanternes Vertes, qu’ils s’appellent ! Un nom décidé alors que Gobelin allume sa sempiternelle lanterne, qu’il balance à son épaule.
Mais cette errance attire l’attention. Celle d’une silhouette, dissimulée dans la pénombre.
Gobelin a entendu toute sa vie, la course de petits pieds. Le gamin, il est allé le voir, en pleine nuit bien sûr, pour l’effrayer ! Une grimace hideuse aux lèvres, sa longue langue de sortie et les yeux qui roulent dans leurs orbites, la terreur infligée à l’enfant, rattrapée d’un éclat de rire et d’une main qui se tend.
C’est le premier enfant qu’il recueillit.
Avec une patience qu’il ne pensait pas avoir, il l’a éduqué, l’a aimé, comme un frère, presque, comme un fils. Le protégeant de son corps, l’abritant tant bien que mal lorsqu’il pleuvait ou neigeait, lui sacrifiant même ! Sa belle veste verte. Et lui laissant parfois, l’incroyable chance de tenir la lanterne.
An – 12
Les années ont défilé. Gobelin est un homme dans la force de l’âge, à présent.
La réputation de son groupe de mercenaires ne cesse de croître. Les missions sont bien différentes : escortes, chasses à l’homme, protection de cargaisons. Les récompenses foisonnent et depuis quelques années, Gobelin connaît la vie qu’il a toujours rêvée de mener. Entouré des siens, il découvre l’hédonisme, le bonheur de ne manquer de rien.
Les combats restent difficiles, la mise à mort, impossible. Mais il a appris à améliorer sa technique. Ses stratégies sont rudimentaires mais suffisantes, profitant de l’effet de surprise pour l’emporter sur l’adversaire. Faire le mort ou une grimace, pousser un cri strident ou s’enfuir, sont des méthodes qu’il n’hésite pas à employer – l’objectif est de survivre, quitte à attendre un peu avant de remplir sa mission. Il veut limiter les pertes, quitte à user de pièges ou d’artifices pour se défaire des ennemis les plus coriaces. L’honneur est une valeur qui le fait sourire : l’important reste, à ses yeux, de satisfaire les client.es et d’éviter les bains de sang.
Ainsi, se débarrasser d’un homme ne consiste pas toujours à l’éliminer, mais lui offrir une porte de sortie. Qu’il s’échappe et disparaisse, avant que de réels assassins ne soient lancés à sa suite. Les animaux, ne lui font guère le même effet. Quant au bluff, ça, il maîtrise. Il retrouve avec emphase, ses premières histoires. Et c’est le rôle du vilain qu’il a pris l’habitude de s’affubler. Les rictus carnassiers, les rires déments, les menaces profanées avec véhémence, font partie de son répertoire déjà bien fleuri d’insultes. L’éloquence, apprise au travers des livres qu’il continue à lire, il ne la réserve qu’à de potentiel.les client.es, où il dévoile un tout autre visage.
Celui d’un homme porté sur la philosophie, épris d’art, d’astronomie. D’un homme qui observe les étoiles, écrit des vers sur des bouts de papier, les jetant au feu d’un sourire désabusé. D’un homme qui achète des cosmétiques et qui, à l’abri de sa tente, s’applique soigneusement les baumes, les crèmes, le maquillage, le vernis. Il se veut beau. Il rêve d’être beau. N’hésitant pas à jouer sur les clichés des genres, se parant de robes, de foulards, de jupes et d’élégantes bottines, travaillant l’allure de son pas, le déhanché de sa silhouette, parfois ridicule, mais toujours sincère.
Alors qu’il pense s’épanouir et se découvrir, l’Enfant annonce son départ.
Et le cœur brisé, Gobelin doit dire ses adieux à cet enfant qu’il a tant chéri. L’oiseau quitte le nid.
Un garçon ne pleure pas, aurait protesté sa mère, mais Gobelin, lui, pleure. Est-il donc si monstrueux, de laisser toute cette eau couler de ses yeux ? Il est probablement vilain, à renifler, son visage tout crispé, comme le jour où il est né. Il est probablement vilain, son gros cœur gonflé d’un amour, si plein qu’il en déborde. Eh bien tant pis, Gobelin ne sera pas un « homme », Gobelin ne sera pas beau, pas ce jour-là.
An – 11
Le désert et son sable aride. Aveuglant.
Ce groupe a payé leur protection et Gobelin regrette de ne pas les avoir fait payer davantage. Protégé d’un vêtement, il observe la jeune femme, l’Esclave, comme il l’appelle. Ce titre, lui fait de la peine. Un être dénué de liberté ?
Est-ce humain, de traiter les autres ainsi ? Et c’est lui, que l’on nomme le Gobelin ? Gobelin s’accroupit parfois, pour l’étudier du regard, agite les doigts, elle ne voit rien, elle est aveugle, elle ne sait pas compter sur ses doigts.
Gobelin ment, d’un sourire, il demande s’il peut l’avoir pour elle, qu’elle s’occupe de ses membres endoloris. Les autres rient et acceptent, ils la lui laissent, quelques nuits. Il l’abreuve de sa gourde, la laisse se reposer,
qu’elle puisse bénéficier d’un peu de répit.
Il n’a pas le cœur de l’abandonner. Que va-t-elle devenir ? Il ne peut pas la laisser. Elle lui fait de la peine.
Cette conviction, se forge dans son esprit, se concrétise au fur et à mesure des heures, il doit trouver une solution et cette solution, il la trouve. Il attend de rejoindre l’oasis, cet endroit où leurs deux groupes doivent se séparer. L’employeur, satisfait de ses services, lui offre une bourse qu’il empoche – avant de la lui rendre.
Puis-je acheter cette fille ? Demande Gobelin, avec le sourire. Quelques persuasions plus tard, les esclavagistes acceptent. Peut-être que les menaces sussurées, les ont invités à accepter. Le visage barré, d’un rictus carnassier.
Le suintement du poison, les caresses des écailles sur le sable, le serpent qui siffle à l’oreille, le crachat d’un cobra, l’esclavagiste n’hésite qu’une seconde, lorsqu’il croise les yeux d’un vert luisant. Il accepte. Et récupère l'argent qu'il s'apprêtait à lui donner.
La fille, change de mains. D’esclave, elle devient libre. Et c’est à ses côtés, qu’elle va cheminer. Quelques années.
An – 7
Eun-Ji devient Impératrice.
C’est dans une taverne, que Gobelin l’a appris. Auprès de ses ami.es, il rit et lève le bras, vive les femmes, affirme-t-il en basculant en arrière, dans les bras d’une femme de joie, qui l’embrasse à pleines lèvres. L’alcool lui fait défaut, dans sa gourde, il n’a qu’un peu de thé et dans ses yeux, beaucoup de rires.
Et pourtant, dans sa tête, des questions persistent, une lassitude, nouvelle et si familière, celle de ce gamin au fin fond d’un village oublié. Qui se demande, de ce que sera demain. Du futur à venir. D’un destin qui lui échappe, qui serait dicté par quelqu’un d’autre et ça, il le refuse.
Mercenaire, c’est un choix qu’il a fait, pour la liberté.
An – 0
Il salue les enfants d’un geste de la main. Confier ces orphelins à L’Ordre, est probablement un des meilleurs choix qu’il ait fait.
_ Comment tu t’appelles ?
Demande une voix. L’enfant se tourne vers lui, une dernière fois, inquiet.
_ Moi ?
Surpris, Gobelin cligne des yeux. Il s’accroupit, un sourire carnassier sur les lèvres. Ses yeux verts, cernés, luisant entre ses mèches éparses, un danger dans la pénombre, celle d’un monstre sous le lit, d’un croque mitaine dans l’ombre.
_ Gobelin.
_ Non… Ton vrai nom.
L’enfant ne tremble pas. Cette fois, il se dresse même. Ses yeux plantés dans les siens. D’une telle détermination, que Gobelin cligne des paupières. Et doit poser une main à terre. Il courbe l’échine. Incapable de soutenir son regard. Le cœur battant, avec force, dans sa cage thoracique.
_ Mon nom…
Il hésite. Une main le recoiffe. Dans un geste timide et délicat. Dévoilant le scintillement paisible, d’une boucle d’oreille. Un sourire, plus gêné cette fois.
_ Je me suis nommé... Zeng Min.
An – 37
Elle crie. Ses jambes tremblent, dans l’eau souillée, alors qu’elle s’agrippe aux branches. Son dos se cambre, ses hanches, s’ébranlent, la vie, pulse, hurle, ses chairs, s’écartent, se déchirent, la vie, se délivre.
L’enfant gît, il s’époumonne, sa mère crie, ses mains, aux ongles rongés, souillés, abîmés, attrapent ce corps vagissant, le lâchent sur la terre meuble, l’abandonnent.
Les hurlements stridents, attirent l’attention, plusieurs yeux pointent, dans la pénombre, des nez furètent, silhouettes rabougries et bondissantes, on l’accueille, le recueille. La fratrie, d’une bande d’enfants sauvages.
An - 32
La vieille sorcière, comme on l’appelle, dirige sa bande de petits monstres. La femme est vieille, ridée, ses mains usées tressent les paniers, lient sans cesse les lianes et les feuilles, les destins, gravés au creux de ses paumes, d’une dizaine d’enfants adoptés. Des rejetés, regarde lui, il lui manque un œil, et lui encore, son bras est tordu, et lui, il a une sale gueule. Avec son grand nez, sa peau blafarde, sa grosse tête et son gros bedon, malgré les côtes saillantes.
Il faut travailler dur, pour obtenir pitance. Ramasser le bois, les branches, les pommes de pin, tresser les feuilles qui coupent et tranchent, porter les sacs, étendre le linge, coudre les vêtements. Ils sont nombreux, ils dorment tous ensemble, les uns contre les autres, ils ronflent et râlent dès que l’un d’eux bouge ou pète, on le dégage d’un coup de pied au derrière. La vieille femme est bourrue, elle ne voit plus grand-chose, mais elle les aime, ses petits monstres.
Et lui, avec son rire de crécelle, sa marche par bonds, son sourire, elle l’appelle, Mon petit Gobelin.
An – 30
Gobelin a bien grandi. Il aide aux tâches de la maison et à celles du village. Toujours vêtu de vert, sa couleur préférée, ses très longs cheveux sont laissés libres, sauvages. Il sourit, il est content d’un rien, il est malicieux, parfois, ses farces agacent ses pauvres victimes. Va-t-en, Gobelin ! Aboie-t-on d’un geste du bras, et l’enfant s’enfuit. Hilare, c’est auprès d'un prêtre qu’il se réfugie. Un homme de passage, au sourire avenant, à la voix douce, il l'aime beaucoup. Il l'écoute des heures, des heures, par peur qu'il ne s'en aille, et le prêtre semble réticent à partir. A quitter ce village, quelque peu isolé. C’est à ses côtés, qu’il apprend à lire, écrire, compter, ça le passionne et parfois, pour aider ses petits frères à dormir, Gobelin s’improvise compteur. Les histoires d’épouvantes, les quêtes épiques, ses mains s’élèvent, son corps parle autant que ses mots, ce qu’il raconte, il le vit. Devenant tour à tour, guerrier intrépide, soigneur ou princesse, monstre ou créature divine. Il s’imagine, un monde où aucun d’eux ne craindra l’hiver et les jours de misère.
An – 28
Ma mère, ma man, ma mie, s’use et fatigue.
La vieille sorcière, les gens l’apprécient. Malgré sa bouche édentée, son visage ridé, sa voix qui croasse, acte de peur ou de compassion, ils sont nombreux à aller la voir. Apportant de quoi nourrir les enfants, de quoi les couvrir, de quoi la soulager elle et son fardeau.
Les enfants découvrent la bonté, tapie sous une pudeur digne, quelques baos entourés d’un linge laissés devant chez eux, les tâches qu’on leur confie, en échange d’un peu d’argent. Les enfants sont connus dans le village et Gobelin, est un surnom qu’on murmure avec tendresse.
Gobelin est servile. Studieux et créatif. Sa bonne humeur marquée d’une touche d’impudence, attendrit les cœurs, offusque les plus fiers d’entre eux ; quelques coups, pour lui remettre les idées en place, non, le remettre lui, à sa place.
Les garçons, les hommes, ne pleurent pas, hoquette ma mie sur son lit de mort. Et pour la première fois de sa vie, Gobelin n’est pas d’accord.
Il pleure, quand elle meurt. Il pleure, dans les bras de ses frères et de ses sœurs, il pleure, dans les bras de celleux qui viennent l’enlacer. Il pleure, quand il rejoint la mare où il a vu le jour, cette mare où ses 2 mères l’ont finalement laissé. La première l'a abandonné : il ne l'a jamais vue, elle n'est jamais venue. La deuxième, elle, a disparu. A jamais.
Un homme pose une main sur son épaule. Il n’aime pas cet homme. Il n’a jamais hésité à le bastonner, pour ses vols et ses malices. Mais l’homme, cette fois, ses grosses mains pleines de cornes, frottent maladroitement sa tignasse, à la recherche de son visage. Dégagent ses mèches et lui offrent un sourire.
Un sourire, qu’il rend avec maladresse.
C’est à ses côtés qu’il apprend à se battre. A protéger, toustes celleux qui lui sont chers.
An – 27
Beaucoup s’en vont. Des frères, des sœurs, ils trouvent du travail, ailleurs.
Homme à tout faire, dans un village où les générations se succèdent, Gobelin est un visage connu. Parfois, malgré ses peurs, il marche la nuit aux alentours, il explore les environs. Tenant, dans sa main, une seule lanterne, éclairée d’une flamme verte. Gobelin rêve de voyages. Gobelin s’éloigne de plus en plus loin.
Les villageois s’inquiètent, de le voir s’éloigner. Parfois, certains gamins l’accompagnent. Armés de frondes, de bâtons, ils repoussent les loups, chassent le gibier. Cette vie d’errance, lui convient bien. Il prend sous sa protection les plus jeunes, leur apprend ce qu’il comprend, continue ses leçons auprès du prêtre.
Il lit les livres de sa ma mie, retrouve des recettes de grand-mère, des soins rudimentaires. De quoi soulager les fièvres qui le saisissent parfois, les maladies que l’eau croupie lui inflige. Il faut faire bouillir l’eau. Il doit s’en souvenir.
An – 25
Les années défilent. Sa grande silhouette s’allonge, ses membres aussi. Maladresse adolescente, gâche l’élégance d’un corps tout en longueur, la souplesse abrutie par un manque d’adresse évidente. La peau disgracieuse, la honte des boutons, son désespoir le pousse à pleurer auprès des femmes, qui rient de lui.
Depuis quand la beauté, intéresse-t-elle Gobelin ?
Toujours, répond-t-il, Depuis que je vous espionne dans les bains !
Un coup de serviette, balancé dans sa tête, lui apprend le respect. Il apprend les secrets de l’argile verte, à appliquer sur la peau. Une terre, qui colle et sèche, qui gratte mais qui apaise. Si différente de la boue ou de la glaise. Inutile d’essayer avec le reste – il s’inquiète bien trop de ce qui grouille dans la vase.
Auprès d’elle, il apprend les cosmétiques, il admire les vêtements sublimes, le charme qui éclot. Il espère, lui aussi, devenir aussi beau.
An – 24
Le village est en danger. Quelques bandits ont agressé les femmes qui se rendaient à la rivière. Les hommes s’arment.
Gobelin en fait partie. Son bras droit, armé d’un bâton, son bras gauche, dresse la lanterne, verte, éclairée d’un feu clair. Les traces, il les remonte.
D’homme à tout faire, il est devenu pisteur. Mercenaire.
La mort, il redoute de la donner. Mais se battre, il sait faire.
Les villageois leur tombent dessus, ils les rouent à coups de bâtons. Gobelin aide, jusqu’à ce qu’il entende un cri. Un bandit, au sol, le nez écrasé, le visage en sang, un villageois, sur lui, cherche sa gorge. Les borborygmes d’une gorge écrasée, Gobelin s’étouffe, Gobelin lâche son arme, Gobelin se précipite.
La mort, ça lui fait peur.
La mort, ça lui fait peur. Même quand le villageois le repousse si violemment, qu’il tombe en arrière, sa tête heurte un tronc, la mort, ça lui fait peur, quand il sent sa peau éclater sous l’impact, le sang chaud dégouliner le long de sa nuque et de son dos.
La mort, ça lui fait peur, quand de grandes mains attrapent son corps et le soulèvent, les mains pleines de corne, qui pressent sa plaie en tremblant. La peur dans les yeux d’un père qu’il n’a jamais eu, alors qu’il s’accroche de toutes ses forces et murmure – je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir – comme le bandit avant lui.
Et c’est ce jour, qu’il décide de ne pas tuer.
An – 23
Les souvenirs du village, laissent dans ses pensées, une fragrance douce-amère. Comme le dernier baiser de sa ma mie, à l’haleine rendue fétide par la mort, les lèvres gercées, la chaleur de son derme, la tendresse de cette dernière étreinte. Comme cet échange avec l’homme aux doigts couverts de corne, si sincère mais si brute, lui infligeant une éducation stricte dont il s’est enfui.
Il s’y rend de moins en moins. S’éloigne, s’en va, marche, des jours durant, sans écouter les protestations de ses pieds ou celles de ses comparses. Des ami.es, avec qui ils acceptent tous les contrats. Les Lanternes Vertes, qu’ils s’appellent ! Un nom décidé alors que Gobelin allume sa sempiternelle lanterne, qu’il balance à son épaule.
Mais cette errance attire l’attention. Celle d’une silhouette, dissimulée dans la pénombre.
Gobelin a entendu toute sa vie, la course de petits pieds. Le gamin, il est allé le voir, en pleine nuit bien sûr, pour l’effrayer ! Une grimace hideuse aux lèvres, sa longue langue de sortie et les yeux qui roulent dans leurs orbites, la terreur infligée à l’enfant, rattrapée d’un éclat de rire et d’une main qui se tend.
C’est le premier enfant qu’il recueillit.
Avec une patience qu’il ne pensait pas avoir, il l’a éduqué, l’a aimé, comme un frère, presque, comme un fils. Le protégeant de son corps, l’abritant tant bien que mal lorsqu’il pleuvait ou neigeait, lui sacrifiant même ! Sa belle veste verte. Et lui laissant parfois, l’incroyable chance de tenir la lanterne.
An – 12
Les années ont défilé. Gobelin est un homme dans la force de l’âge, à présent.
La réputation de son groupe de mercenaires ne cesse de croître. Les missions sont bien différentes : escortes, chasses à l’homme, protection de cargaisons. Les récompenses foisonnent et depuis quelques années, Gobelin connaît la vie qu’il a toujours rêvée de mener. Entouré des siens, il découvre l’hédonisme, le bonheur de ne manquer de rien.
Les combats restent difficiles, la mise à mort, impossible. Mais il a appris à améliorer sa technique. Ses stratégies sont rudimentaires mais suffisantes, profitant de l’effet de surprise pour l’emporter sur l’adversaire. Faire le mort ou une grimace, pousser un cri strident ou s’enfuir, sont des méthodes qu’il n’hésite pas à employer – l’objectif est de survivre, quitte à attendre un peu avant de remplir sa mission. Il veut limiter les pertes, quitte à user de pièges ou d’artifices pour se défaire des ennemis les plus coriaces. L’honneur est une valeur qui le fait sourire : l’important reste, à ses yeux, de satisfaire les client.es et d’éviter les bains de sang.
Ainsi, se débarrasser d’un homme ne consiste pas toujours à l’éliminer, mais lui offrir une porte de sortie. Qu’il s’échappe et disparaisse, avant que de réels assassins ne soient lancés à sa suite. Les animaux, ne lui font guère le même effet. Quant au bluff, ça, il maîtrise. Il retrouve avec emphase, ses premières histoires. Et c’est le rôle du vilain qu’il a pris l’habitude de s’affubler. Les rictus carnassiers, les rires déments, les menaces profanées avec véhémence, font partie de son répertoire déjà bien fleuri d’insultes. L’éloquence, apprise au travers des livres qu’il continue à lire, il ne la réserve qu’à de potentiel.les client.es, où il dévoile un tout autre visage.
Celui d’un homme porté sur la philosophie, épris d’art, d’astronomie. D’un homme qui observe les étoiles, écrit des vers sur des bouts de papier, les jetant au feu d’un sourire désabusé. D’un homme qui achète des cosmétiques et qui, à l’abri de sa tente, s’applique soigneusement les baumes, les crèmes, le maquillage, le vernis. Il se veut beau. Il rêve d’être beau. N’hésitant pas à jouer sur les clichés des genres, se parant de robes, de foulards, de jupes et d’élégantes bottines, travaillant l’allure de son pas, le déhanché de sa silhouette, parfois ridicule, mais toujours sincère.
Alors qu’il pense s’épanouir et se découvrir, l’Enfant annonce son départ.
Et le cœur brisé, Gobelin doit dire ses adieux à cet enfant qu’il a tant chéri. L’oiseau quitte le nid.
Un garçon ne pleure pas, aurait protesté sa mère, mais Gobelin, lui, pleure. Est-il donc si monstrueux, de laisser toute cette eau couler de ses yeux ? Il est probablement vilain, à renifler, son visage tout crispé, comme le jour où il est né. Il est probablement vilain, son gros cœur gonflé d’un amour, si plein qu’il en déborde. Eh bien tant pis, Gobelin ne sera pas un « homme », Gobelin ne sera pas beau, pas ce jour-là.
An – 11
Le désert et son sable aride. Aveuglant.
Ce groupe a payé leur protection et Gobelin regrette de ne pas les avoir fait payer davantage. Protégé d’un vêtement, il observe la jeune femme, l’Esclave, comme il l’appelle. Ce titre, lui fait de la peine. Un être dénué de liberté ?
Est-ce humain, de traiter les autres ainsi ? Et c’est lui, que l’on nomme le Gobelin ? Gobelin s’accroupit parfois, pour l’étudier du regard, agite les doigts, elle ne voit rien, elle est aveugle, elle ne sait pas compter sur ses doigts.
Gobelin ment, d’un sourire, il demande s’il peut l’avoir pour elle, qu’elle s’occupe de ses membres endoloris. Les autres rient et acceptent, ils la lui laissent, quelques nuits. Il l’abreuve de sa gourde, la laisse se reposer,
qu’elle puisse bénéficier d’un peu de répit.
Il n’a pas le cœur de l’abandonner. Que va-t-elle devenir ? Il ne peut pas la laisser. Elle lui fait de la peine.
Cette conviction, se forge dans son esprit, se concrétise au fur et à mesure des heures, il doit trouver une solution et cette solution, il la trouve. Il attend de rejoindre l’oasis, cet endroit où leurs deux groupes doivent se séparer. L’employeur, satisfait de ses services, lui offre une bourse qu’il empoche – avant de la lui rendre.
Puis-je acheter cette fille ? Demande Gobelin, avec le sourire. Quelques persuasions plus tard, les esclavagistes acceptent. Peut-être que les menaces sussurées, les ont invités à accepter. Le visage barré, d’un rictus carnassier.
Le suintement du poison, les caresses des écailles sur le sable, le serpent qui siffle à l’oreille, le crachat d’un cobra, l’esclavagiste n’hésite qu’une seconde, lorsqu’il croise les yeux d’un vert luisant. Il accepte. Et récupère l'argent qu'il s'apprêtait à lui donner.
La fille, change de mains. D’esclave, elle devient libre. Et c’est à ses côtés, qu’elle va cheminer. Quelques années.
An – 7
Eun-Ji devient Impératrice.
C’est dans une taverne, que Gobelin l’a appris. Auprès de ses ami.es, il rit et lève le bras, vive les femmes, affirme-t-il en basculant en arrière, dans les bras d’une femme de joie, qui l’embrasse à pleines lèvres. L’alcool lui fait défaut, dans sa gourde, il n’a qu’un peu de thé et dans ses yeux, beaucoup de rires.
Et pourtant, dans sa tête, des questions persistent, une lassitude, nouvelle et si familière, celle de ce gamin au fin fond d’un village oublié. Qui se demande, de ce que sera demain. Du futur à venir. D’un destin qui lui échappe, qui serait dicté par quelqu’un d’autre et ça, il le refuse.
Mercenaire, c’est un choix qu’il a fait, pour la liberté.
An – 0
Il salue les enfants d’un geste de la main. Confier ces orphelins à L’Ordre, est probablement un des meilleurs choix qu’il ait fait.
_ Comment tu t’appelles ?
Demande une voix. L’enfant se tourne vers lui, une dernière fois, inquiet.
_ Moi ?
Surpris, Gobelin cligne des yeux. Il s’accroupit, un sourire carnassier sur les lèvres. Ses yeux verts, cernés, luisant entre ses mèches éparses, un danger dans la pénombre, celle d’un monstre sous le lit, d’un croque mitaine dans l’ombre.
_ Gobelin.
_ Non… Ton vrai nom.
L’enfant ne tremble pas. Cette fois, il se dresse même. Ses yeux plantés dans les siens. D’une telle détermination, que Gobelin cligne des paupières. Et doit poser une main à terre. Il courbe l’échine. Incapable de soutenir son regard. Le cœur battant, avec force, dans sa cage thoracique.
_ Mon nom…
Il hésite. Une main le recoiffe. Dans un geste timide et délicat. Dévoilant le scintillement paisible, d’une boucle d’oreille. Un sourire, plus gêné cette fois.
_ Je me suis nommé... Zeng Min.
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Arianrhod Brynhild Nyugard - The Frost-Maiden
An XXX
Voici une légende, une histoire qui fut partagée depuis de longues années. Qui malgré le temps, fait toujours battre le cœur de plus d’une personne.
Il y a une centaine d’années, une guerrière du Nord se démarqua de tous. Une puissante duelliste invaincu sur les champs de bataille. Cette légende est fort connu de notre peuple, sauf de ton père. Cette combattante a toujours été du côté du peuple. C’était une vraie guerrière à l’apparence d’un cygne avec la force d’un ours, elle avait compris l’essence d’un combat et d’un champ de bataille… Brynhild Thorensen. Seule, elle se battait pour une chose véritable.
-Papy ! Pourquoi c’est une vraie guerrière ? Nos ancêtres aussi étaient des guerriers non ? Elle était vraiment de notre côté ? Et c’est quoi son truc véritable ?
- Ahah, du calme petite, c’était la justice je crois. Cette femme était très particulière, tout comme sa légende.
- Pourquoi ça ?
- Car jamais elle n’a cherché à être reine ou élu. Elle a protégé le peuple et celui-ci la suivit. Selon moi, elle cherchait quelque chose plus loin que tous à travers les champs de bataille, une sorte de liberté. J’ai moi-même cherché cela, mais je n’ai jamais réussi à trouver… J’ai juste une petite idée de ce que c’est.
- VRAIMENT ? Dit moi papy Bren ! Dit moi direct ou je te pardonne plus jamais quand tu embêtes papa ! Je veux savoir moi !
- Ahahahah ! Curieuse et fougueuse ma petite fille ! Mais je ne te dirais rien, car je ne peux pas te le dire.
- Hein ?! Mais pourquoi ? Quand t’as un secret, tu me le dis toujours ! Alors pourquoi tu ne dis rien ! Je te déteste papy !
- Dit pas cela, tu vas blesser mon vieux cœur. Ce que cherchait l’héroïne du peuple et qu’elle finit par trouver, était une chose qu’on peut savoir uniquement en grandissant et en l’apprenant de soi-même. Moi, j’ai eu une idée de ce que c’était lors du tournoi.
- Vraiment ?! Alors… Je pourrais le trouver en faisant aussi des grands combats ?
- Ma petite chérie… Tu es ma plus grande fierté et je peux te le promettre… Tu finiras un jour par le trouver, tournoi ou pas. Je l’ai vu lors de ta naissance.
-T’as vu quoi ?
-En te voyant toi, j’ai cru voir Brynhild elle-même.
- Ooooh… Elle était gentille la madame papy ?
- Très gentille, elle avait un regard si froid et si doux… Et elle m’a même demandé elle-même de lui donner son nom… Tu finiras par trouver ta place dans ce monde et ce que ça signifie d’être une vraie guerrière ma petite Brynhild. C’est ton destin après tout.
- Papy ! Tu mens ! Maman elle me l’a dit, tu m’as appelé comme ça car quand tu m’as vu, t’as pensé à la madame ! Elle est morte de toute façon, tu ne pourrais pas la voir ! … Papy ? Pourquoi je m’appelle Arianrhod ?
- Ahahah ! Tu le dois à ta mère cela. Selon elle, tu es aussi juste et forte qu’elle…
- La maman de maman était forte ?
- Très ! On ne l’appelait pas la Steel-Maiden pour rien ! Elle aussi avait un fort caractère. J’ai pu échanger quelques coups avec elle. Mais avant tout, elle était incroyablement noble.
- Noble ?
- Oui, c’était étrange. Rien que la voir passer à côté de toi te forçait à te retourner pour la regarder. Elle dégageait une aura incroyable, une aura noble et pure. J’imagine qu’elle aussi avait son regard fixé sur un idéal fort lointain.
An -32
Jour de naissance et de gloire ! Aujourd’hui, un nouveau Nyugard vit enfin la lumière. Cette journée aurait dû être parfaite. Une nouvelle descendance, un nouvel héritier. Sauf que cette gaieté fut de courte durée pour le Vicomte, le père de l’enfant… Le nouveau-né n’était pas un homme. Une femme, l’héritière de la famille des Nyugard était une femme.
Même s'il n’était pas mauvais de voir une demoiselle au pouvoir d’une famille, le paternel avait du mal à l’accepter. Cette fille… C’était cet enfant qui devait devenir le nouvel Odin ? Qui devait détruit le tournoi et rapporter la gloire à la famille ? C’était leur premier enfant. Une fille fragile.
Il était furieux que son enfant ne fût pas le fameux guerrier qu’il aurait voulu avoir, un puissant et valeureux combattant qui deviendrait roi pour la gloire de leur famille. Cette réalité était impossible pour lui.
Cependant, le grand-père voyait quelque chose en regardant le bébé et décida qu’on la nommerait Brynhild comme la fameuse héroïne du peuple. Il semblait la voir à travers l'enfant. Le nom de la femme qui s’opposa à leur famille il y a longtemps. Le père refusa alors en tout point, il n’acceptait pas qu’elle puisse s’appeler ainsi.
Lorsque la mère regarda sa fille… Elle eut un léger frisson… À peine son enfant ouvra légèrement les yeux qu’elle vit son regard unique, un regard presque noir comme la nuit, mais perçant et juste… Un regard incroyablement bon et noble. Celui de sa propre mère.
Elle força alors un simple ordre.
« Elle s’appellera Arianrhod, comme ma mère… Notre fille sera Arianrhod Brynhild Nyugard. »
La volonté de la mère fut irréfutable pour le coup. L’alliance des deux membres de famille suffisait à faire taire le père une fois pour toutes.
An -26
Élu par la famille pour devenir le prochain Odin, la petite Arianrhod n’avait à peine que 6 ans que son entraînement commença. La branche de la famille Nyugard, d’où elle venait, était réputée pour leur éducation stricte afin de pouvoir réclamé le titre d'Odin, mais pour elle, ce fut bien pire. Elle avait non seulement la pression de toute sa famille sur le dos, mais elle devait aussi subir la colère et les strictes demandes de son papa.
Jamais elle ne connut l’amour de son père et pour ce qui est de sa mère, disons que c’était compliqué. La mère a toujours aimé son enfant, mais plus elle grandissait, plus elle s'éloignait d'elle. Brynhild ne l’avait pas vraiment compris à l’époque. Cette distanciation était à cause de son paternel. Chaque fois que sa maman voulait s’occuper d’elle ou être gentille avec, elle se faisait réprimander par son mari. Au début, ce n’était rien de grave, mais plus les années passèrent plus son père devint mauvais.
La seule personne qui était du côté de l’enfant était le grand-père paternel. Bren Nyugard. C’est avec et grâce à lui qu’Arian pu passer une belle enfance.
Avec son Bren, Arian apprenait le monde en dehors de l’épée et du tournoi. Que ça soit les merveilleuses chansons des forges qui créait de merveilleuse lame. Les parties de chasse et les nombreux secrets de la nature. Les balades à cheval. La beauté de la neige. Les coutumes du pays. C’est grâce à Bren qu’elle apprit à profiter de ce genre d'activité.
Pourtant, chaque fois qu’elle demandait à d’autres membres de sa famille sur le passé de papy… Arian était toujours surprise. Autrefois, son grand-père était réputé comme un très grand guerrier, un excellent duelliste et un homme gérant son peuple d’une main de fer. Ce n’est qu’une fois qu’il a perdu au tournoi lors de la finale que son attitude à fait un demi-tour complet. Sa méchanceté, envie, colère et soif de pouvoir avait disparu soudainement.
Il n’avait pas honte, il répétait sans arrêt que sa défaite était la plus grande récompense de sa vie. Il n’avait pas vraiment expliqué pourquoi, sauf à Bryn. Un jour, il lui dit qu’il était heureux d’avoir perdu car c’est en combattant dans un terrible combat qu’il a perçu un bref moment l’essence d’un vrai guerrier. Le reste de la famille le prenait pour fou et faible pour avoir de la fierté dans une telle défaite.
An -24
Jour de naissance et de gloire ! Aujourd’hui, un nouveau Nyugard vit enfin le jour. Cette journée aurait dû être parfaite. Une nouvelle descendance, un nouvel héritier… Sauf que cette joie fut de courte durée pour le père… Qui se rappela bien vite qu’il avait déjà une héritière et que celle-ci venait de perdre toute valeur.
Arianrhod aimait son cousin, elle n’avait aucun problème avec lui. Ce petit garçon était un ange qui était venu au monde, lui prenant un titre qui lui avait été promis… Un ange qui n'apporta que des malheurs dans sa vie. Pourquoi ?
Ce garçon était l’héritier légitime de la famille, un descendant de la branche principal… Brynhild ne faisait partit qu’une branche secondaire.
Son entraînement empira encore et le peu de contact qu’elle avait avec son paternel disparu petit à petit. Le peu de tact qu’il avait avec elle mourut. Et le peu d’émotion qu’Arian pouvait montrer fut détruit… L’entraînement devint aussi strict qu’un entraînement militaire. Elle avait à peine 8 ans, mais on lui demandait d’agir déjà comme un adulte. Lui donnant des responsabilités bien au-delà de ses propres capacités. Des tâches impossibles qu’elle échoua de nombreuses fois, se faisant réprimander à chaque erreur. Comme si le père se défoulait sur elle, essayant d’en faire une femme parfaite, mais utilisant cela comme excuse pour se défouler… Ce n’était qu’une enfant.
C’est à cause de cela, que le caractère de la jeune demoiselle changea doucement… Chaque envie et émotion devaient être caché derrière un masque froid et vide. Le beau regarde joyeux de la demoiselle se transforma en un regard la plus terrible qu'une toundra. Plus aucun sourire ne devait pouvait apparaître sur sa bouche et elle n’avait plus le droit de penser à autre chose que la gloire et la fierté de sa famille. Elle devait être noble.
Elle était destinée à être l’objet de gloire de sa famille, un objet remplaçable si jamais il échouait… Mais avant même qu’elle puisse essayer, elle fut remplacer par une nouveau-né.
An -21
Bren mourut… Une simple mort de vieillesse. Elle était le plus terrible drame de la vie d’Arian. La seule personne qu’elle considérait comme son ami, son protecteur et son mentor venait de mourir. Au fil des années, précédentes, Bren avait commencé à former sa petite fille à son propre art du combat. Même s'il était vieux, on pouvait remarquer une grande maîtrise dans son art de l’épée, et même de la magie.
Il l’éduqua à son art de l’épée, lui montrant que même les cours ennuyeux et étouffant de son père pouvait être amusant d’une certaine façon et surtout, qu’un roi se devait protéger son peuple et la vie des innocents. Il était comme un guerrier, un protecteur. En secret, caché des regards de la famille, Bren apprit ses techniques de combat et la magie du feu à sa descendante. Doucement, il devint son mentor. Le rythme de vie de l’héritière était difficile, mais elle faisait de son mieux… Car elle savait qu’elle finirait par trouver sa place. Il était devenu comme son vrai père.
Néanmoins à sa mort… Les évènements prirent une tournure horrible pour la fille de 11 ans. Maintenant, elle ne pouvait plus passer du temps avec lui, son entraînement se rallongea. Elle n’avait plus la moindre minute pour elle. L’éducation de son père devint de plus en plus insupportable et difficile. Elle ne pouvait même plus s’occuper d’elle-même ou de ses nombreuses passions. Elle devait vivre et respirer pour son père, n’ayant aucunement le droit de pleurer le défunt… Et à partir de ce jour, plus la moindre larme ne coula sur ses joues.
Chaque minute, chaque seconde, tout était prévu dans un programme strict. Brynhild faisait de son mieux pour accomplir chaque tâche, mais jamais ce n’était suffisant. Personne n’était là pour lui dire qu’elle pouvait y arriver. Elle n’avait plus que les souvenirs de son grand-père caché au plus profond de son cœur pour la tenir sur le froid chemin. Un chemin sur lequel son paternel semblait expressément la pousser vers l'échec. Sauf qu’une force en elle arrivait à la pousser toujours plus. Avec le temps, elle s’améliora, se raffermit et se durcit. À chaque nouvel échec, elle faisait une nouvelle victoire.
La mort de Bren fut le clou qui changea à jamais sa personnalité et le masque qu'elle portait devint son vrai visage... Et son ancien visage se changea à jamais.
An -13
Une maladie arriva aussi vite que le vent d’hiver et prit la vie de sa mère… Ainsi, avec la mort de ses deux proches, la transformation d’Arian était complète. Elle réussit à tenir bon aux envies et caprices de son père. Elle devait obéir à chaque ordre. Elle n’était rien de plus qu’un objet, et cela se reflétait sur sa personnalité. Plus la moindre émotion ne pouvait passer le visage d’Arianrhod si ce n’est parfois de la colère ou du dégoût. Elle possédait maintenant un regard supérieur et imposant, comme serait celui d'un grand noble. Elle n’avait que 19 ans, mais pourtant, elle reflétait à la perfection le titre que le peuple lui avait donné, elle incarnait la noblesse attendue des Nyugard.
Un surnom se déposa alors doucement sur elle.
The cold flame of Nyugard, la Frost-Maiden…
Si son apparence et sa maturité l’avaient changé… Ce ne fut pas à le cas de son cœur. Même si elle voyait le monde seulement à travers des yeux logiques et calculateur, elle restait aimante de sa famille, de son peuple et de sa nation. Si son corps était devenu de glace, c’étaient les souvenirs de Bren qui laissait une flamme brûler en son cœur. Chaque fois qu’elle avait du temps libre, elle allait rendre visite à son cousin, l’héritier. À la façon que son aïeul a montré à Bryn les plaisirs de la vie en dehors de la famille, Brynhild essayait de partager cela avec son cadet. Elle lui montra la chasse, les plaisirs de la neige, les chansons des forges. Elle essayait de s’ouvrir à lui, ce qui paraissait impossible pour elle.
Arian l’avait compris, mais ne pouvait rien n’y faire. Comme pour une gelure, elle avait perdu le sens du contact et ne pouvait plus partager sa flamme avec les personnes autour d’elle. Elle ne savait plus partager le plaisir qu’elle a vécue avec Bren. Elle était devenu différente de tous.
Son cœur la poussait à grandir , trouver sa place, une envie qui brûlait depuis bien trop longtemps. Une envie de liberté. C’est donc alors qu’elle décida de suivre sa flamme, en utilisant sa glace… Elle connaissait son père, connaissait ses envies, connaissait ses projets. Et elle allait lui rendre le plus grand service de sa vie. Elle savait comment obtenir justice, peu importe le moyen.
An -6
Âgé de 26 ans, Arianrhod Brynhild Nyugard obtenu le titre de Vicomtesse… Et hérita des autres biens de son père…
La raison est simple… Arianrhod pouvait vivre dans l’obscurité et dans la solitude, pas son père. Depuis que le titre d’héritier avait échappé des mains de sa branche de la famille, le Vicomte était devenu de plus en plus éloigné de ses proches. Il passait ses soirées à boire, ses journées à crier. Il détruisit jour après jour ce qu’il avait construit et se concentra à entraîner Arian. Cet état empira à la mort de son propre père et de sa femme… Sa maison devint vide, de plus en plus silencieuse…
À une exception. Quoi qu’il fasse, peu importe sa pensée et ses envies, peu importe la bêtise qu’il faisait ou la colère qui le traversait, elle était derrière lui, réparant ses erreurs. S’occupant du domaine en son absence. Froide, silencieuse, ne dégageant pas la moindre once de haine ou de violence, ou d’émotion. Fierté était son seul mot. Arian était là, toujours dans son ombre.
Un jour, pris par la colère, il essaya de lever la main sur elle. Il la frappa de plein fouet sur sa tête à l’aide d’une bouteille d’alcool. La bouteille éclata en mile morceau. Et du front de la fille, un liquide rouge commençait à perler… Ce n’était pas du vin, mais du sang. Et en fixant le regard de sa progéniture, il tomba en arrière. Sa colère devint peur alors qu’il comprenait enfin la conséquence de ses actes. La fille qu’il a éduquée, la femme qu’il avait formée. La lame qu’il avait forgée pour prendre le rôle d’Odin n’était rien d’autre que sa propre épée de Damoclès. Alors qu’elle venait de se faire frapper, le regard de la fille regardait bien loin, au-delà de son père… L’ignorant totalement. Il n’était plus pour elle. Ni son père, ni son paternel, ni son géniteur… Ni un obstacle.
Quand un être humain est submerger par la haine, il continuera de se battre sans être concerné par leur propre personne ou la raison, indépendamment de ce qu’ils pourraient gagner ou perdre. Alors qu’il était convaincu que sa fille devait le détester, lui vouer une haine immense au fin fond de son cœur. Que ça soit la colère de son père ou la haine qu’elle avait en elle, rien ne passait sa peau de glace ou en sortait. Plus rien n’était vivant en elle. Le cœur de feu que Bren lui avait donné brûlait dorénavant d’une flamme glacée et givrante. Elle n’était plus une coquille vide, elle n’était déjà plus humaine…
Aucune émotion ne pouvait être lue sur son visage. Elle saignait le même sang qu’un être humain, mais elle ne semblait plus en être une. L’arme était vivante et finirait par le remplacer… Le dernier membre de sa famille proche n’était plus rien de ce qu’il souhaitait. Cette chose ne faisait que s’assurer que lorsqu’il mourra, sa place sera assez propre pour qu’elle s’y installe. Il le savait. Il avait déjà perdu… Pire, il était déjà remplacé.
Ce qu’il venait de créer allait produire une nouvelle génération de Nyugard… En-dehors des traditions, en dehors de la famille et des principes humains. Cette femme, sa fille, son arme… Son monstre était bien plus dangereux qu’il ne le pensait… Brynhild… Ce nom lui allait si bien maintenant. Elle allait changer encore une fois cette famille.
Des idéaux pures, un parfait sens de l’honneur et de la noblesse. Une bête faites pour être roi mais ne possédant plus aucune émotion… Il a enfin aperçu le monstre sous le masque, il a vu ce qu’il avait créé. L’élégance d’une rose possédant la force d’une Wyvern. La véritable Frost-Maiden lui faisait face dans toute sa splendeur et son calme.
C’est ainsi, que le père s’éloigna tout et se laissa mourir. Il n’avait plus sa place dans ce monde. Arian le laissa doucement s’éteindre et mourir. Lorsqu’elle voulait l’aider, le soigner ou même lui apporter à manger, il prenait subitement peur d’elle. Criant des insultes et la fuyant…
Dans un silence obscur et une nuit noire… Le père mourra. Vide de vie. Son corps n’avait pas la moindre trace de blessure… Son âme avait simplement quitté son corps pour de bon.
Une seule chose passa à travers l’esprit de la nouvelle Vicomtesse en apprenant cela.
Justice avait été rendue.
An 0
Arianrhod a voyagé à travers le monde depuis qu’elle a pris la place de son père. Elle a fait des rencontres, elle a parfait son art de la lame, cherchant pendant 6 longues années sa place dans ce monde, créant de nombreuses relations. Elle participa à des chasses, des combats et des recherches. Son nom se fit doucement de plus en plus connaître à travers sa famille. Elle voulait aider le plus de gens possible, mais elle avait enfin compris. Que tout avait un équilibre, tout avait une conséquence, et même le plus juste des actes pouvaient apporter un malheur à un autre… Elle avait tant souffert, tant prit sur elle… Il fallait donc aider les gens autour d’elle et les protéger de ce mal, même si elle doit se faire passer pour un démon des glaces.
Sa place, son but… Sa justice. Elle l’avait trouvé ! Elle le savait, c’est ici qu’elle trouvera ce qu’est un vrai guerrier, qu’elle créera une vraie justice et qu’elle protégera les autres… Comme l’aurait voulu Bren. Elle s’inscrit à la garde dans l’ordre des chevaliers et prouva ses grandes capacités. Ses longues années de maltraitance et d’entraînement avaient créé une merveilleuse lame. Ainsi, l’ancienne héritière des Nyugard devint une capitaine de l’ordres des chevaliers cherchant à établir la paix, l’ordre, la loi et la justice. Peu importe les moyens utilisé, l’équilibre régnera. Un monstre magnifique ne voulant que le bien.
C’est de ce fait que le monde vit l’apparition de la Vicomtesse Arianrhod Brynhild Nyugard, capitaine de l’ordre des chevaliers, vertu de la Justice et la flamme froide de Nyugard.
Arianrhod B. Nyugard
32 ans » Femme » Bisexuelle » North Odin » Vicomtesse et Capitaine dans l’Ordre des Chevaliers
Taille : 1 m79
Poids : 72 KG
Couleur des yeux : Bleu foncé avec une étrange teinte rouge
Cheveux : Blanc et noir
Signes distinctifs :Son regard froid et son aura oppressante.
Description :
Noble. Un simple mot qui reflète parfaitement l’apparence de cette femme. Elle a été formée durant toute sa vie pour atteindre un aspect similaire à celle d’un membre de la royauté. On pourrait même dire que son attitude et sa posture ont été moulés dedans, offrant une parfaite représentation de l'aristocratie.
Dignité, distinction et pureté d’âme. La Vicomtesse vit par ce genre de principe. Chaque action et mouvement qu'elle effectue pourraient être confondus avec des mouvements prévus à l’avance pour interagir en compagnie d'inconnus afin de faire comprendre son statut. Mais l'œil attentif verra que c'est bien le contraire, le côté calculateur de cette personne était tout simplement naturel. Comme si elle était née avec ce comportement souverain.
Ceci irait encore bien… Si vous ne croisez pas son regard. Un noble avec ce genre de caractère afficherait toujours un regard superficiel et supérieur. Une fierté mal placée. Elle n’avait rien de cela. Son apparence était celle d’une noble, ses yeux étaient celles d’un prédateur. Froid, guerrier, calculateur, observant le monde sans s’agiter dans toutes les directions, toujours attentif à chaque détail. Un regard inquisiteur, une vision qui jugeait et notait le moindre fait et geste des personnes autour sans avoir l’air curieux ou même être intéressé par ce qu’elle remarque. Elle aussi montrait une forme de fierté... Une fierté parfaitement justifiée et humble.
Si vous vous intéressez un peu plus à son regard ou arriver à en échanger un avec elle. Il se peut que ce que vous remarquerez vous glace le sang. Ses yeux intrusifs mais indifférents, guerriers mais calmes, jugeurs mais fiers ne dégage pas la moindre émotion. Vous pouvez le voir et le ressentir, son regard est vivant, pourtant en cherchant, vous n'y trouverez plus rien d’humain. Et le coup d'oeil qu'elle vous donne en retour est bien pire… Car elle ne vous voit pas de la même façon qu'un être humain, un animal, ou un insecte. Elle ne vous observe pas comme un être vivant. Son regard, même le plus simple, semble sonder le plus profond de votre être comme si c’était une chose normale à faire pour elle.
Son apparence est élégante, mais pourtant si peu était visible. Elle est parfois accompagné par un harfang des neiges, une chouette qui lui a été donner par l'ordre. Sous une cape immense, elle ne laissait que sa tête ressortir du vêtement. Elle changeait l'apparence de la demoiselle, cachant parfaitement son corps, mais lui donnant une forme bien plus imposante. Le survêtement venant de son pays était fleuri de plusieurs décorations de noblesse ainsi qu'une très épaisse fourrure sur le col pour supporter le froid de chez elle. Ce col velu noir faisait un parfait contour de la tête, la présentant à la façon d'un ornement.
Le visage de la demoiselle était sublime et malgré sa maturité, elle semblait encore dans la fleur de l’âge. Le temps paraissait s’être gelé juste pour elle. Ses yeux bleus foncés seraient presque associé à du noir avec une légère teinte de rouge. Elle possède un visage fin ainsi qu'une peau très clair, un petit nez et une fine bouche. Ses cheveux sont mi-longs et blanc comme neige à l’exception de certaines mèches qui contrebalançait sa chevelure avec des traits noir charbon. Sous son immense cape, la gente dame portait des tenues moulant son corps svelte, mais qui lui laissait facilement se mouvoir en toute situation. Si elle est à son travaille, elle portera toujours sur elle les couleur et vêtements des chevaliers, un uniforme bleu avec une veste blanche. Des habits aux couleurs de la déesse que portent les chevaliers de l'Ordre. Son physique était celui d’une athlète, mais gardant une forme de beauté charnel à l’aide de certaines formes plus volumineuse soulignant ses contours.
Même si elle ne devait que circuler à côté de vous au milieu d'un couloir, même si elle ne fait que passer au bord de champ de vision ou qu'elle soit juste dans votre dos, cette combinaison de caractéristique serait suffisant pour vous faire vous arrêter sur place. Peur ? Incertitude ? Curiosité ? Admiration ? Quoi que vous ressentirez, vous ne pourrez pas ignorer l'aura dense et froide qu’elle dégage. Comme si le vent du nord l’accompagnait dans sa marche, sa seule présence serait capable de vous faire frissonner le temps d’une seconde. Et si vous savez son surnom, tout deviendra logique mais aussi bien plus mystique.
Ce pseudonyme mystérieux fera soudainement tout son sens. Il ne pouvait plus avoir une apparence imaginaire dans votre esprit, il avait été créé pour elle. Chaque fois que vous penserez à nouveau à ce vulgaire titre, son visage réapparaîtra, et avec le vent du Nord qui vous fera frissonner à nouveau. Vous vous rappelez qu'elle n’est pas juste un fragment de votre subconscient. La légende est réelle. La Frost-Maiden existe vraiment.
Poids : 72 KG
Couleur des yeux : Bleu foncé avec une étrange teinte rouge
Cheveux : Blanc et noir
Signes distinctifs :Son regard froid et son aura oppressante.
Description :
Noble. Un simple mot qui reflète parfaitement l’apparence de cette femme. Elle a été formée durant toute sa vie pour atteindre un aspect similaire à celle d’un membre de la royauté. On pourrait même dire que son attitude et sa posture ont été moulés dedans, offrant une parfaite représentation de l'aristocratie.
Dignité, distinction et pureté d’âme. La Vicomtesse vit par ce genre de principe. Chaque action et mouvement qu'elle effectue pourraient être confondus avec des mouvements prévus à l’avance pour interagir en compagnie d'inconnus afin de faire comprendre son statut. Mais l'œil attentif verra que c'est bien le contraire, le côté calculateur de cette personne était tout simplement naturel. Comme si elle était née avec ce comportement souverain.
Ceci irait encore bien… Si vous ne croisez pas son regard. Un noble avec ce genre de caractère afficherait toujours un regard superficiel et supérieur. Une fierté mal placée. Elle n’avait rien de cela. Son apparence était celle d’une noble, ses yeux étaient celles d’un prédateur. Froid, guerrier, calculateur, observant le monde sans s’agiter dans toutes les directions, toujours attentif à chaque détail. Un regard inquisiteur, une vision qui jugeait et notait le moindre fait et geste des personnes autour sans avoir l’air curieux ou même être intéressé par ce qu’elle remarque. Elle aussi montrait une forme de fierté... Une fierté parfaitement justifiée et humble.
Si vous vous intéressez un peu plus à son regard ou arriver à en échanger un avec elle. Il se peut que ce que vous remarquerez vous glace le sang. Ses yeux intrusifs mais indifférents, guerriers mais calmes, jugeurs mais fiers ne dégage pas la moindre émotion. Vous pouvez le voir et le ressentir, son regard est vivant, pourtant en cherchant, vous n'y trouverez plus rien d’humain. Et le coup d'oeil qu'elle vous donne en retour est bien pire… Car elle ne vous voit pas de la même façon qu'un être humain, un animal, ou un insecte. Elle ne vous observe pas comme un être vivant. Son regard, même le plus simple, semble sonder le plus profond de votre être comme si c’était une chose normale à faire pour elle.
Son apparence est élégante, mais pourtant si peu était visible. Elle est parfois accompagné par un harfang des neiges, une chouette qui lui a été donner par l'ordre. Sous une cape immense, elle ne laissait que sa tête ressortir du vêtement. Elle changeait l'apparence de la demoiselle, cachant parfaitement son corps, mais lui donnant une forme bien plus imposante. Le survêtement venant de son pays était fleuri de plusieurs décorations de noblesse ainsi qu'une très épaisse fourrure sur le col pour supporter le froid de chez elle. Ce col velu noir faisait un parfait contour de la tête, la présentant à la façon d'un ornement.
Le visage de la demoiselle était sublime et malgré sa maturité, elle semblait encore dans la fleur de l’âge. Le temps paraissait s’être gelé juste pour elle. Ses yeux bleus foncés seraient presque associé à du noir avec une légère teinte de rouge. Elle possède un visage fin ainsi qu'une peau très clair, un petit nez et une fine bouche. Ses cheveux sont mi-longs et blanc comme neige à l’exception de certaines mèches qui contrebalançait sa chevelure avec des traits noir charbon. Sous son immense cape, la gente dame portait des tenues moulant son corps svelte, mais qui lui laissait facilement se mouvoir en toute situation. Si elle est à son travaille, elle portera toujours sur elle les couleur et vêtements des chevaliers, un uniforme bleu avec une veste blanche. Des habits aux couleurs de la déesse que portent les chevaliers de l'Ordre. Son physique était celui d’une athlète, mais gardant une forme de beauté charnel à l’aide de certaines formes plus volumineuse soulignant ses contours.
Même si elle ne devait que circuler à côté de vous au milieu d'un couloir, même si elle ne fait que passer au bord de champ de vision ou qu'elle soit juste dans votre dos, cette combinaison de caractéristique serait suffisant pour vous faire vous arrêter sur place. Peur ? Incertitude ? Curiosité ? Admiration ? Quoi que vous ressentirez, vous ne pourrez pas ignorer l'aura dense et froide qu’elle dégage. Comme si le vent du nord l’accompagnait dans sa marche, sa seule présence serait capable de vous faire frissonner le temps d’une seconde. Et si vous savez son surnom, tout deviendra logique mais aussi bien plus mystique.
Ce pseudonyme mystérieux fera soudainement tout son sens. Il ne pouvait plus avoir une apparence imaginaire dans votre esprit, il avait été créé pour elle. Chaque fois que vous penserez à nouveau à ce vulgaire titre, son visage réapparaîtra, et avec le vent du Nord qui vous fera frissonner à nouveau. Vous vous rappelez qu'elle n’est pas juste un fragment de votre subconscient. La légende est réelle. La Frost-Maiden existe vraiment.
Arme : Epée
Maîtrise de l'arme : 4/5
Magie : Feu
Maîtrise de la magie : 3/5
Emblème : Non.
Maîtrise de l'arme : 4/5
Magie : Feu
Maîtrise de la magie : 3/5
Emblème : Non.
Caractère
Juste / Prévoyante / Aimable / Généreuse / Loyale
Froide / Pragmatique / Impassible / Stricte / Réaliste
Froide / Pragmatique / Impassible / Stricte / Réaliste
Qu'est-ce que votre personnage aime/déteste ?
Malgré son apparence froide, Arian aime beaucoup. La liberté, la paix, la chasse, la forge, l’escrime, la magie, la beauté des paysages. Elle apprécie de nombreuses facette du monde sans pour autant l’afficher. Tout ce qu’elle les aime, elle souhaite le protéger. Pour elle, la vie des petites gens de tous les jours est la chose la plus magnifique sur terre. Le quotidien bardant. Ce simple ennui est une signification de paix. Une paix qu’elle refuse de voir tourner en guerre.
Ce qu’elle déteste ? Fauteur de troubles, voleur, meurtrier. Elle a une grande haine pour tout ce qui dérange la paix et l'ordre. Mais la justice se doit d’être aussi juste qu’implacable. Donc même si elle détestera ce genre de personne de toute son âme et corps, elle s’assura qu’ils soient jugés conformément à la loi. Car sans loi, un pays devient une anarchie.
Ce qu’elle déteste ? Fauteur de troubles, voleur, meurtrier. Elle a une grande haine pour tout ce qui dérange la paix et l'ordre. Mais la justice se doit d’être aussi juste qu’implacable. Donc même si elle détestera ce genre de personne de toute son âme et corps, elle s’assura qu’ils soient jugés conformément à la loi. Car sans loi, un pays devient une anarchie.
Votre personnage est-il satisfait de sa vie ?
Pendant un très long moment, elle ne fut pas satisfaite, obliger à suivre la volonté de son père et à vaincre au tournoi pour devenir le nouveau Odin. Son existence a été manipulée, contrôlée, et modifiée sans qu’elle ne puisse dire la moindre chose. Heureusement, elle a fini par couper les cordes, se séparant de son père.
Maintenant, en rejoignant l'ordre, devenant capitaine et représentant la vertue de la "Justice", elle commence enfin à réaliser l’envie et la volonté de son grand-père. Elle pense avoir trouvé sa place dans ce monde, mais elle a été à jamais changer par ce qu’elle a vécue.
Maintenant, en rejoignant l'ordre, devenant capitaine et représentant la vertue de la "Justice", elle commence enfin à réaliser l’envie et la volonté de son grand-père. Elle pense avoir trouvé sa place dans ce monde, mais elle a été à jamais changer par ce qu’elle a vécue.
Si non, que voudrait-il changer à sa vie ?
Elle ne voudrait pas changer sa vie actuelle… Mais si elle souhaite modifier son passé. Si elle le pouvait, elle reviendrait des années en arrière pour parler plus souvent avec son grand-père.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage soutient le plus ?
L’ordre, la paix et la loyauté.
C’est uniquement avec ces trois valeurs qu’elle pense qu’un peuple peut vivre et grandir en harmonie. L’ordre, car toute être doit avoir sa place et sa fonction. La paix, car un peuple se concentrant plus à la guerre ne pourra jamais grandir et évoluer. La loyauté, car si personne n’est fidèle, discorde et vengeance finiront par ronger les citoyens de l’intérieur.
La dernière valeur qu’elle pourrait rajouter serait l’honneur. Sauf qu’elle a bien compris que cette valeur ne se baladait pas tant sa famille.
C’est uniquement avec ces trois valeurs qu’elle pense qu’un peuple peut vivre et grandir en harmonie. L’ordre, car toute être doit avoir sa place et sa fonction. La paix, car un peuple se concentrant plus à la guerre ne pourra jamais grandir et évoluer. La loyauté, car si personne n’est fidèle, discorde et vengeance finiront par ronger les citoyens de l’intérieur.
La dernière valeur qu’elle pourrait rajouter serait l’honneur. Sauf qu’elle a bien compris que cette valeur ne se baladait pas tant sa famille.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage méprise le plus ?
Matérialisme, fierté mal placé, désir.
Elle méprise le matérialisme par une logique très simple. S'il faut une couronne à quelqu’un pour devenir roi, alors il n’est rien sans cela. Ce n’est pas l’habit qui fait le moine.
La fierté est un cas particulier. Elle est fière d’elle, de sa vie, de son rang et de sa personne… Mais elle sait que trop bien qu’une fierté mal placée n’est que de l’ego, une attitude qu’elle ne supporte pas. Trop de gens sont fiers d’eux alors qu’ils n’ont rien fait, la fierté doit se gagner par les actes.
Et enfin le désir. Un peu de désir est bien, mais à trop vouloir, on commence à blesser les autres et son entourage. On est aveugle, concentrer sur soi-même et plus capable de sauver qui il faut. Et ceci, elle le sait très bien.
Elle méprise le matérialisme par une logique très simple. S'il faut une couronne à quelqu’un pour devenir roi, alors il n’est rien sans cela. Ce n’est pas l’habit qui fait le moine.
La fierté est un cas particulier. Elle est fière d’elle, de sa vie, de son rang et de sa personne… Mais elle sait que trop bien qu’une fierté mal placée n’est que de l’ego, une attitude qu’elle ne supporte pas. Trop de gens sont fiers d’eux alors qu’ils n’ont rien fait, la fierté doit se gagner par les actes.
Et enfin le désir. Un peu de désir est bien, mais à trop vouloir, on commence à blesser les autres et son entourage. On est aveugle, concentrer sur soi-même et plus capable de sauver qui il faut. Et ceci, elle le sait très bien.
Votre personnage aime t-il son pays/souverain ?
Arian a un grand respecte pour l’Odin actuel. Elle l’admire immensément, elle, son arme, son titre, sa personne et ses valeurs. Elle sait qu’elle ne pourra jamais partager la même route que cette femme, mais elle souhaite profondément pouvoir un jour l’affronter au sommet. Non pas pour se battre pour le titre, simplement pour savoir si elle serait capable de battre le fameux Odin. Une simple curiosité sans arrière-pensée ou envie.
Quel est l'avis de votre personnage sur la politique de son pays ?
Elle est très fière de son pays et de sa politique. La seule particuliarité qui la dérange, ce sont les nobles qui souhaitent gagner le titre d’Odin pour le pouvoir, pas pour juste guider le peuple vers une époque encore plus prospère. Le tournoi a été transformé. Ce n’est plus une loi du plus fort. Selon elle, c'est devenue une simple dispute interne pour savoir qui sera Odin et qui finira par menacer le pays, ou au mieux une fête nationale.
Avez-vous un surnom donné par les autres ou encore par vous-même ?
Arian. Arianrhod est un magnifique prénom, mais elle demande à tout le monde de simplement l’appelé Arian. C’est plus court, plus simple… Il y a aussi une raison cachée derrière cela, mais elle ne le dira pas si facilement. Il se peut aussi que rarement, les gens l’appellent Bryn ou Brynhild en référence à son second prénom.
Maintenant, devenu capitaine dans l'Ordre, on l'appelle aussi la Justice. Elle représentait cette vertu, un titre très important pour elle et qui détenait beaucoup de valeur à ses yeux.
Cependant, à cause de son attitude et l’origine de celui-ci, elle a obtenu un surnom très particulier qui lui colle à la peau. Un surnom qui pourrait presque remplacer son prénom tant on la connaît sous ce titre. « The cold flame of Nyugard, the Frost-Maiden »
Maintenant, devenu capitaine dans l'Ordre, on l'appelle aussi la Justice. Elle représentait cette vertu, un titre très important pour elle et qui détenait beaucoup de valeur à ses yeux.
Cependant, à cause de son attitude et l’origine de celui-ci, elle a obtenu un surnom très particulier qui lui colle à la peau. Un surnom qui pourrait presque remplacer son prénom tant on la connaît sous ce titre. « The cold flame of Nyugard, the Frost-Maiden »
Votre personnage a-t-il des peurs ou phobies ?
Qu’elle ne puisse plus faire la différence dans sa justice. Elle sait que sa vision du monde est claire et cristaline, mais elle sait aussi que le monde change plus vite qu’on le pense. Elle fait donc de son mieux pour suivre cela même si elle ne peut ni montrer ses émotions, ni ressentir celle des autres.
Que pense votre personnage de la Déesse Zorya ?
Elle n’a jamais été très intéressée par la déesse. Elle la voit simplement comme une représentation du bien du monde. Elle n’attend rien d’elle, elle souhaite juste qu’elle ne décide pas de maudire ce monde lorsqu’elle verra les horreurs qui s’y cachent au plus profond du cœur des hommes.
Que pense votre personnage de la Calamité Nergal ?
Pour tout bien, un mal. Même si de nombreuses personnes détestent Nergal, Arian le respecte autant que Zorya c’est-à-dire très peu. Ce qu’il représentait était différent par contre. Il représente tout ce qui est mal et mauvais. Elle sait très bien que c’est dans les mauvaises choses qu’on peut grandir et apprendre. Il faut échouer pour évoluer, il faut être faible pour devenir fort, c’est pour ça qu’elle accepte et respecte le concept de la calamité… Mais jamais elle n’acceptera le mal qu’il pourra causer.
Elle appréciera toujours une personne se trainant dans la boue, contrôlant sa propre tristesse, frustration, haine, colère pour se relever plus haut en la contrôlant. C’est ce genre de personne qui pourrait attirer son regard glaçant.
Elle appréciera toujours une personne se trainant dans la boue, contrôlant sa propre tristesse, frustration, haine, colère pour se relever plus haut en la contrôlant. C’est ce genre de personne qui pourrait attirer son regard glaçant.
Que pense votre personnage de l'Ordre des Chevaliers ?
Elle a énormément d’espoir pour l’Ordre. Elle la rejoint sur un coup de tête, espérant que ce groupe pourra réussir à maintenir la paix dans le monde le plus efficacement possible. C’est dans cet ordre qu’elle espère enfin trouver sa place et réussir à changer ce monde pour le mieux. C’est aussi ici qu’elle souhaite commencer à créer un changement dans les mœurs du monde. Elle allait y imposer une justice pure et froide, la justice est aveugle, mais elle voulait tout voir avant de juger. Rien n’échappera à son regard. Arian faisait assez confiance aux autres capitaines pour qu’ils arrivent à gérer leur boulot… Malgré cela comme avec son père, elle sera dans leur ombre pour réparer et rétablir la justice.
Que pense votre personnage des autres pays ?
Indifférent. Elle aime son pays et sa propre culture. Même après avoir voyagé à travers le monde, le seul détail qui l’a laissé perplexe, c’était la température insupportable des autres pays. Pour ce qui est de la politique, elle s’en fiche aussi… Tout ce qu’elle souhaite, c’est que chaque pays comprend qu’une guerre de plus ne servira à rien sauf à verser du sang. Il n’y a aucune justice rendu dans une guerre sanglante.
Votre personnage a-t-il un but qu'il désire atteindre ?
Trouver sa place dans ce monde et arriver à imposer une parfaite justice au monde entier. Une justice non pas guider par les émotions, mais par une pure logique.
Histoire
An XXX
Voici une légende, une histoire qui fut partagée depuis de longues années. Qui malgré le temps, fait toujours battre le cœur de plus d’une personne.
Il y a une centaine d’années, une guerrière du Nord se démarqua de tous. Une puissante duelliste invaincu sur les champs de bataille. Cette légende est fort connu de notre peuple, sauf de ton père. Cette combattante a toujours été du côté du peuple. C’était une vraie guerrière à l’apparence d’un cygne avec la force d’un ours, elle avait compris l’essence d’un combat et d’un champ de bataille… Brynhild Thorensen. Seule, elle se battait pour une chose véritable.
-Papy ! Pourquoi c’est une vraie guerrière ? Nos ancêtres aussi étaient des guerriers non ? Elle était vraiment de notre côté ? Et c’est quoi son truc véritable ?
- Ahah, du calme petite, c’était la justice je crois. Cette femme était très particulière, tout comme sa légende.
- Pourquoi ça ?
- Car jamais elle n’a cherché à être reine ou élu. Elle a protégé le peuple et celui-ci la suivit. Selon moi, elle cherchait quelque chose plus loin que tous à travers les champs de bataille, une sorte de liberté. J’ai moi-même cherché cela, mais je n’ai jamais réussi à trouver… J’ai juste une petite idée de ce que c’est.
- VRAIMENT ? Dit moi papy Bren ! Dit moi direct ou je te pardonne plus jamais quand tu embêtes papa ! Je veux savoir moi !
- Ahahahah ! Curieuse et fougueuse ma petite fille ! Mais je ne te dirais rien, car je ne peux pas te le dire.
- Hein ?! Mais pourquoi ? Quand t’as un secret, tu me le dis toujours ! Alors pourquoi tu ne dis rien ! Je te déteste papy !
- Dit pas cela, tu vas blesser mon vieux cœur. Ce que cherchait l’héroïne du peuple et qu’elle finit par trouver, était une chose qu’on peut savoir uniquement en grandissant et en l’apprenant de soi-même. Moi, j’ai eu une idée de ce que c’était lors du tournoi.
- Vraiment ?! Alors… Je pourrais le trouver en faisant aussi des grands combats ?
- Ma petite chérie… Tu es ma plus grande fierté et je peux te le promettre… Tu finiras un jour par le trouver, tournoi ou pas. Je l’ai vu lors de ta naissance.
-T’as vu quoi ?
-En te voyant toi, j’ai cru voir Brynhild elle-même.
- Ooooh… Elle était gentille la madame papy ?
- Très gentille, elle avait un regard si froid et si doux… Et elle m’a même demandé elle-même de lui donner son nom… Tu finiras par trouver ta place dans ce monde et ce que ça signifie d’être une vraie guerrière ma petite Brynhild. C’est ton destin après tout.
- Papy ! Tu mens ! Maman elle me l’a dit, tu m’as appelé comme ça car quand tu m’as vu, t’as pensé à la madame ! Elle est morte de toute façon, tu ne pourrais pas la voir ! … Papy ? Pourquoi je m’appelle Arianrhod ?
- Ahahah ! Tu le dois à ta mère cela. Selon elle, tu es aussi juste et forte qu’elle…
- La maman de maman était forte ?
- Très ! On ne l’appelait pas la Steel-Maiden pour rien ! Elle aussi avait un fort caractère. J’ai pu échanger quelques coups avec elle. Mais avant tout, elle était incroyablement noble.
- Noble ?
- Oui, c’était étrange. Rien que la voir passer à côté de toi te forçait à te retourner pour la regarder. Elle dégageait une aura incroyable, une aura noble et pure. J’imagine qu’elle aussi avait son regard fixé sur un idéal fort lointain.
An -32
Jour de naissance et de gloire ! Aujourd’hui, un nouveau Nyugard vit enfin la lumière. Cette journée aurait dû être parfaite. Une nouvelle descendance, un nouvel héritier. Sauf que cette gaieté fut de courte durée pour le Vicomte, le père de l’enfant… Le nouveau-né n’était pas un homme. Une femme, l’héritière de la famille des Nyugard était une femme.
Même s'il n’était pas mauvais de voir une demoiselle au pouvoir d’une famille, le paternel avait du mal à l’accepter. Cette fille… C’était cet enfant qui devait devenir le nouvel Odin ? Qui devait détruit le tournoi et rapporter la gloire à la famille ? C’était leur premier enfant. Une fille fragile.
Il était furieux que son enfant ne fût pas le fameux guerrier qu’il aurait voulu avoir, un puissant et valeureux combattant qui deviendrait roi pour la gloire de leur famille. Cette réalité était impossible pour lui.
Cependant, le grand-père voyait quelque chose en regardant le bébé et décida qu’on la nommerait Brynhild comme la fameuse héroïne du peuple. Il semblait la voir à travers l'enfant. Le nom de la femme qui s’opposa à leur famille il y a longtemps. Le père refusa alors en tout point, il n’acceptait pas qu’elle puisse s’appeler ainsi.
Lorsque la mère regarda sa fille… Elle eut un léger frisson… À peine son enfant ouvra légèrement les yeux qu’elle vit son regard unique, un regard presque noir comme la nuit, mais perçant et juste… Un regard incroyablement bon et noble. Celui de sa propre mère.
Elle força alors un simple ordre.
« Elle s’appellera Arianrhod, comme ma mère… Notre fille sera Arianrhod Brynhild Nyugard. »
La volonté de la mère fut irréfutable pour le coup. L’alliance des deux membres de famille suffisait à faire taire le père une fois pour toutes.
An -26
Élu par la famille pour devenir le prochain Odin, la petite Arianrhod n’avait à peine que 6 ans que son entraînement commença. La branche de la famille Nyugard, d’où elle venait, était réputée pour leur éducation stricte afin de pouvoir réclamé le titre d'Odin, mais pour elle, ce fut bien pire. Elle avait non seulement la pression de toute sa famille sur le dos, mais elle devait aussi subir la colère et les strictes demandes de son papa.
Jamais elle ne connut l’amour de son père et pour ce qui est de sa mère, disons que c’était compliqué. La mère a toujours aimé son enfant, mais plus elle grandissait, plus elle s'éloignait d'elle. Brynhild ne l’avait pas vraiment compris à l’époque. Cette distanciation était à cause de son paternel. Chaque fois que sa maman voulait s’occuper d’elle ou être gentille avec, elle se faisait réprimander par son mari. Au début, ce n’était rien de grave, mais plus les années passèrent plus son père devint mauvais.
La seule personne qui était du côté de l’enfant était le grand-père paternel. Bren Nyugard. C’est avec et grâce à lui qu’Arian pu passer une belle enfance.
Avec son Bren, Arian apprenait le monde en dehors de l’épée et du tournoi. Que ça soit les merveilleuses chansons des forges qui créait de merveilleuse lame. Les parties de chasse et les nombreux secrets de la nature. Les balades à cheval. La beauté de la neige. Les coutumes du pays. C’est grâce à Bren qu’elle apprit à profiter de ce genre d'activité.
Pourtant, chaque fois qu’elle demandait à d’autres membres de sa famille sur le passé de papy… Arian était toujours surprise. Autrefois, son grand-père était réputé comme un très grand guerrier, un excellent duelliste et un homme gérant son peuple d’une main de fer. Ce n’est qu’une fois qu’il a perdu au tournoi lors de la finale que son attitude à fait un demi-tour complet. Sa méchanceté, envie, colère et soif de pouvoir avait disparu soudainement.
Il n’avait pas honte, il répétait sans arrêt que sa défaite était la plus grande récompense de sa vie. Il n’avait pas vraiment expliqué pourquoi, sauf à Bryn. Un jour, il lui dit qu’il était heureux d’avoir perdu car c’est en combattant dans un terrible combat qu’il a perçu un bref moment l’essence d’un vrai guerrier. Le reste de la famille le prenait pour fou et faible pour avoir de la fierté dans une telle défaite.
An -24
Jour de naissance et de gloire ! Aujourd’hui, un nouveau Nyugard vit enfin le jour. Cette journée aurait dû être parfaite. Une nouvelle descendance, un nouvel héritier… Sauf que cette joie fut de courte durée pour le père… Qui se rappela bien vite qu’il avait déjà une héritière et que celle-ci venait de perdre toute valeur.
Arianrhod aimait son cousin, elle n’avait aucun problème avec lui. Ce petit garçon était un ange qui était venu au monde, lui prenant un titre qui lui avait été promis… Un ange qui n'apporta que des malheurs dans sa vie. Pourquoi ?
Ce garçon était l’héritier légitime de la famille, un descendant de la branche principal… Brynhild ne faisait partit qu’une branche secondaire.
Son entraînement empira encore et le peu de contact qu’elle avait avec son paternel disparu petit à petit. Le peu de tact qu’il avait avec elle mourut. Et le peu d’émotion qu’Arian pouvait montrer fut détruit… L’entraînement devint aussi strict qu’un entraînement militaire. Elle avait à peine 8 ans, mais on lui demandait d’agir déjà comme un adulte. Lui donnant des responsabilités bien au-delà de ses propres capacités. Des tâches impossibles qu’elle échoua de nombreuses fois, se faisant réprimander à chaque erreur. Comme si le père se défoulait sur elle, essayant d’en faire une femme parfaite, mais utilisant cela comme excuse pour se défouler… Ce n’était qu’une enfant.
C’est à cause de cela, que le caractère de la jeune demoiselle changea doucement… Chaque envie et émotion devaient être caché derrière un masque froid et vide. Le beau regarde joyeux de la demoiselle se transforma en un regard la plus terrible qu'une toundra. Plus aucun sourire ne devait pouvait apparaître sur sa bouche et elle n’avait plus le droit de penser à autre chose que la gloire et la fierté de sa famille. Elle devait être noble.
Elle était destinée à être l’objet de gloire de sa famille, un objet remplaçable si jamais il échouait… Mais avant même qu’elle puisse essayer, elle fut remplacer par une nouveau-né.
An -21
Bren mourut… Une simple mort de vieillesse. Elle était le plus terrible drame de la vie d’Arian. La seule personne qu’elle considérait comme son ami, son protecteur et son mentor venait de mourir. Au fil des années, précédentes, Bren avait commencé à former sa petite fille à son propre art du combat. Même s'il était vieux, on pouvait remarquer une grande maîtrise dans son art de l’épée, et même de la magie.
Il l’éduqua à son art de l’épée, lui montrant que même les cours ennuyeux et étouffant de son père pouvait être amusant d’une certaine façon et surtout, qu’un roi se devait protéger son peuple et la vie des innocents. Il était comme un guerrier, un protecteur. En secret, caché des regards de la famille, Bren apprit ses techniques de combat et la magie du feu à sa descendante. Doucement, il devint son mentor. Le rythme de vie de l’héritière était difficile, mais elle faisait de son mieux… Car elle savait qu’elle finirait par trouver sa place. Il était devenu comme son vrai père.
Néanmoins à sa mort… Les évènements prirent une tournure horrible pour la fille de 11 ans. Maintenant, elle ne pouvait plus passer du temps avec lui, son entraînement se rallongea. Elle n’avait plus la moindre minute pour elle. L’éducation de son père devint de plus en plus insupportable et difficile. Elle ne pouvait même plus s’occuper d’elle-même ou de ses nombreuses passions. Elle devait vivre et respirer pour son père, n’ayant aucunement le droit de pleurer le défunt… Et à partir de ce jour, plus la moindre larme ne coula sur ses joues.
Chaque minute, chaque seconde, tout était prévu dans un programme strict. Brynhild faisait de son mieux pour accomplir chaque tâche, mais jamais ce n’était suffisant. Personne n’était là pour lui dire qu’elle pouvait y arriver. Elle n’avait plus que les souvenirs de son grand-père caché au plus profond de son cœur pour la tenir sur le froid chemin. Un chemin sur lequel son paternel semblait expressément la pousser vers l'échec. Sauf qu’une force en elle arrivait à la pousser toujours plus. Avec le temps, elle s’améliora, se raffermit et se durcit. À chaque nouvel échec, elle faisait une nouvelle victoire.
La mort de Bren fut le clou qui changea à jamais sa personnalité et le masque qu'elle portait devint son vrai visage... Et son ancien visage se changea à jamais.
An -13
Une maladie arriva aussi vite que le vent d’hiver et prit la vie de sa mère… Ainsi, avec la mort de ses deux proches, la transformation d’Arian était complète. Elle réussit à tenir bon aux envies et caprices de son père. Elle devait obéir à chaque ordre. Elle n’était rien de plus qu’un objet, et cela se reflétait sur sa personnalité. Plus la moindre émotion ne pouvait passer le visage d’Arianrhod si ce n’est parfois de la colère ou du dégoût. Elle possédait maintenant un regard supérieur et imposant, comme serait celui d'un grand noble. Elle n’avait que 19 ans, mais pourtant, elle reflétait à la perfection le titre que le peuple lui avait donné, elle incarnait la noblesse attendue des Nyugard.
Un surnom se déposa alors doucement sur elle.
The cold flame of Nyugard, la Frost-Maiden…
Si son apparence et sa maturité l’avaient changé… Ce ne fut pas à le cas de son cœur. Même si elle voyait le monde seulement à travers des yeux logiques et calculateur, elle restait aimante de sa famille, de son peuple et de sa nation. Si son corps était devenu de glace, c’étaient les souvenirs de Bren qui laissait une flamme brûler en son cœur. Chaque fois qu’elle avait du temps libre, elle allait rendre visite à son cousin, l’héritier. À la façon que son aïeul a montré à Bryn les plaisirs de la vie en dehors de la famille, Brynhild essayait de partager cela avec son cadet. Elle lui montra la chasse, les plaisirs de la neige, les chansons des forges. Elle essayait de s’ouvrir à lui, ce qui paraissait impossible pour elle.
Arian l’avait compris, mais ne pouvait rien n’y faire. Comme pour une gelure, elle avait perdu le sens du contact et ne pouvait plus partager sa flamme avec les personnes autour d’elle. Elle ne savait plus partager le plaisir qu’elle a vécue avec Bren. Elle était devenu différente de tous.
Son cœur la poussait à grandir , trouver sa place, une envie qui brûlait depuis bien trop longtemps. Une envie de liberté. C’est donc alors qu’elle décida de suivre sa flamme, en utilisant sa glace… Elle connaissait son père, connaissait ses envies, connaissait ses projets. Et elle allait lui rendre le plus grand service de sa vie. Elle savait comment obtenir justice, peu importe le moyen.
An -6
Âgé de 26 ans, Arianrhod Brynhild Nyugard obtenu le titre de Vicomtesse… Et hérita des autres biens de son père…
La raison est simple… Arianrhod pouvait vivre dans l’obscurité et dans la solitude, pas son père. Depuis que le titre d’héritier avait échappé des mains de sa branche de la famille, le Vicomte était devenu de plus en plus éloigné de ses proches. Il passait ses soirées à boire, ses journées à crier. Il détruisit jour après jour ce qu’il avait construit et se concentra à entraîner Arian. Cet état empira à la mort de son propre père et de sa femme… Sa maison devint vide, de plus en plus silencieuse…
À une exception. Quoi qu’il fasse, peu importe sa pensée et ses envies, peu importe la bêtise qu’il faisait ou la colère qui le traversait, elle était derrière lui, réparant ses erreurs. S’occupant du domaine en son absence. Froide, silencieuse, ne dégageant pas la moindre once de haine ou de violence, ou d’émotion. Fierté était son seul mot. Arian était là, toujours dans son ombre.
Un jour, pris par la colère, il essaya de lever la main sur elle. Il la frappa de plein fouet sur sa tête à l’aide d’une bouteille d’alcool. La bouteille éclata en mile morceau. Et du front de la fille, un liquide rouge commençait à perler… Ce n’était pas du vin, mais du sang. Et en fixant le regard de sa progéniture, il tomba en arrière. Sa colère devint peur alors qu’il comprenait enfin la conséquence de ses actes. La fille qu’il a éduquée, la femme qu’il avait formée. La lame qu’il avait forgée pour prendre le rôle d’Odin n’était rien d’autre que sa propre épée de Damoclès. Alors qu’elle venait de se faire frapper, le regard de la fille regardait bien loin, au-delà de son père… L’ignorant totalement. Il n’était plus pour elle. Ni son père, ni son paternel, ni son géniteur… Ni un obstacle.
Quand un être humain est submerger par la haine, il continuera de se battre sans être concerné par leur propre personne ou la raison, indépendamment de ce qu’ils pourraient gagner ou perdre. Alors qu’il était convaincu que sa fille devait le détester, lui vouer une haine immense au fin fond de son cœur. Que ça soit la colère de son père ou la haine qu’elle avait en elle, rien ne passait sa peau de glace ou en sortait. Plus rien n’était vivant en elle. Le cœur de feu que Bren lui avait donné brûlait dorénavant d’une flamme glacée et givrante. Elle n’était plus une coquille vide, elle n’était déjà plus humaine…
Aucune émotion ne pouvait être lue sur son visage. Elle saignait le même sang qu’un être humain, mais elle ne semblait plus en être une. L’arme était vivante et finirait par le remplacer… Le dernier membre de sa famille proche n’était plus rien de ce qu’il souhaitait. Cette chose ne faisait que s’assurer que lorsqu’il mourra, sa place sera assez propre pour qu’elle s’y installe. Il le savait. Il avait déjà perdu… Pire, il était déjà remplacé.
Ce qu’il venait de créer allait produire une nouvelle génération de Nyugard… En-dehors des traditions, en dehors de la famille et des principes humains. Cette femme, sa fille, son arme… Son monstre était bien plus dangereux qu’il ne le pensait… Brynhild… Ce nom lui allait si bien maintenant. Elle allait changer encore une fois cette famille.
Des idéaux pures, un parfait sens de l’honneur et de la noblesse. Une bête faites pour être roi mais ne possédant plus aucune émotion… Il a enfin aperçu le monstre sous le masque, il a vu ce qu’il avait créé. L’élégance d’une rose possédant la force d’une Wyvern. La véritable Frost-Maiden lui faisait face dans toute sa splendeur et son calme.
C’est ainsi, que le père s’éloigna tout et se laissa mourir. Il n’avait plus sa place dans ce monde. Arian le laissa doucement s’éteindre et mourir. Lorsqu’elle voulait l’aider, le soigner ou même lui apporter à manger, il prenait subitement peur d’elle. Criant des insultes et la fuyant…
Dans un silence obscur et une nuit noire… Le père mourra. Vide de vie. Son corps n’avait pas la moindre trace de blessure… Son âme avait simplement quitté son corps pour de bon.
Une seule chose passa à travers l’esprit de la nouvelle Vicomtesse en apprenant cela.
Justice avait été rendue.
An 0
Arianrhod a voyagé à travers le monde depuis qu’elle a pris la place de son père. Elle a fait des rencontres, elle a parfait son art de la lame, cherchant pendant 6 longues années sa place dans ce monde, créant de nombreuses relations. Elle participa à des chasses, des combats et des recherches. Son nom se fit doucement de plus en plus connaître à travers sa famille. Elle voulait aider le plus de gens possible, mais elle avait enfin compris. Que tout avait un équilibre, tout avait une conséquence, et même le plus juste des actes pouvaient apporter un malheur à un autre… Elle avait tant souffert, tant prit sur elle… Il fallait donc aider les gens autour d’elle et les protéger de ce mal, même si elle doit se faire passer pour un démon des glaces.
Sa place, son but… Sa justice. Elle l’avait trouvé ! Elle le savait, c’est ici qu’elle trouvera ce qu’est un vrai guerrier, qu’elle créera une vraie justice et qu’elle protégera les autres… Comme l’aurait voulu Bren. Elle s’inscrit à la garde dans l’ordre des chevaliers et prouva ses grandes capacités. Ses longues années de maltraitance et d’entraînement avaient créé une merveilleuse lame. Ainsi, l’ancienne héritière des Nyugard devint une capitaine de l’ordres des chevaliers cherchant à établir la paix, l’ordre, la loi et la justice. Peu importe les moyens utilisé, l’équilibre régnera. Un monstre magnifique ne voulant que le bien.
C’est de ce fait que le monde vit l’apparition de la Vicomtesse Arianrhod Brynhild Nyugard, capitaine de l’ordre des chevaliers, vertu de la Justice et la flamme froide de Nyugard.
The Frost-maiden.
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L'histoire fait-elle les livres ? Les livres font-ils l'histoire ?
Adam Helvar
27 ans » masculin » hétéro » Terres de Babel » scribe
Taille : 185 cm
Poids : 80 kilos
Couleur des yeux : marron avec de légères teintes de dorés
Cheveux : de courts cheveux à la couleur flamboyante
Signes distinctifs : l'auriculaire de sa main gauche est légèrement plus court que celui de sa main droite
Description :
Une peau caramel richement décorée par de multiples bijoux, que ce soit un collier, des bagues ou encore, des boucles d'oreilles. Des vêtements souvent d'un blanc immaculé avec quelques touches de bleu à certains endroits ou de doré selon ses envies. Une apparence qui ne peut pas tromper son appartenance à la noblesse. Mais qui, d'une certaine manière, le stigmatise comme un fils à papa, aimant se pavaner devant les faibles pour montrer sa supériorité. Des aprioris qui n'ont pas lieu d'être lorsque l'on connaît l'amour innocent que cet homme porte pour les joyaux.
Il est semblable au soleil, son sourire réchauffe les cœurs meurtris. S'il a délaissé les entraînements physiques au profit de l'intellect, cela se ressent sue l'ensemble de son corps. Ses muscles ne sont pas aussi développés qu'il le faudrait et pour des yeux aguerris, il est possible de voir de la graisse autour de son ventre notamment. Rien d'alarmant en soit. Seul peut-être, sont ses jambes arrivant à le soutenir des heures durant sans se fatiguer grâce à ses multiples séances de marche.
Poids : 80 kilos
Couleur des yeux : marron avec de légères teintes de dorés
Cheveux : de courts cheveux à la couleur flamboyante
Signes distinctifs : l'auriculaire de sa main gauche est légèrement plus court que celui de sa main droite
Description :
Une peau caramel richement décorée par de multiples bijoux, que ce soit un collier, des bagues ou encore, des boucles d'oreilles. Des vêtements souvent d'un blanc immaculé avec quelques touches de bleu à certains endroits ou de doré selon ses envies. Une apparence qui ne peut pas tromper son appartenance à la noblesse. Mais qui, d'une certaine manière, le stigmatise comme un fils à papa, aimant se pavaner devant les faibles pour montrer sa supériorité. Des aprioris qui n'ont pas lieu d'être lorsque l'on connaît l'amour innocent que cet homme porte pour les joyaux.
Il est semblable au soleil, son sourire réchauffe les cœurs meurtris. S'il a délaissé les entraînements physiques au profit de l'intellect, cela se ressent sue l'ensemble de son corps. Ses muscles ne sont pas aussi développés qu'il le faudrait et pour des yeux aguerris, il est possible de voir de la graisse autour de son ventre notamment. Rien d'alarmant en soit. Seul peut-être, sont ses jambes arrivant à le soutenir des heures durant sans se fatiguer grâce à ses multiples séances de marche.
Arme : la lance
Maîtrise de l'arme : 2/5
Magie : l'eau
Maîtrise de la magie : 4/5
Emblème : porteur d'aucun emblème
Maîtrise de l'arme : 2/5
Magie : l'eau
Maîtrise de la magie : 4/5
Emblème : porteur d'aucun emblème
Caractère
À l'écoute / Clément / Curieux / Impliqué / Vigilant
Angoissé / Émotif / Nonchalant / Sensible / Tatillon
Angoissé / Émotif / Nonchalant / Sensible / Tatillon
Qu'est ce que votre personnage aime/déteste ?
Adam fait partie de ceux dont l'odeur de la pluie - qu'il découvre réellement dans les Terres de Babel -, le ravit. Cela lui rappelle la chaleur écrasante de sa nation d'origine qu'il aurait préféré ne jamais connaître. Il supporte bien le soleil venant caresser sa peau caramel et pourtant, préférant largement la nuit, y trouvant un certain réconfort face au calme. Pouvoir fendre les cieux à dos de pégase est quelque chose qui le fascine. Toutefois, Adam ne pourra jamais voler trop longtemps à cause de sa peur des hauteurs - il fait des efforts pour guérir sa phobie.
Le scribe adore autant les animaux qu'il peut les détester. Il trouve un dégoût tout particulier pour les bestioles de plus de quatre pattes avec une mention spéciale pour les crabes et les araignées. Il ne fait preuve d'aucune rationalité face à ça et a même tendance à exagérer.
Adam aime ce qui est sucrée mais pas trop. Son fruit préféré est le melon tandis que celui qu'il aura tendance à refuser de manger est l'ananas. Il aime aussi sentir le goût du thé noir chaud aux épices couler le long de sa gorge, mais ne peut pas supporter une quelconque boisson avec de la menthe dedans.
Le scribe adore autant les animaux qu'il peut les détester. Il trouve un dégoût tout particulier pour les bestioles de plus de quatre pattes avec une mention spéciale pour les crabes et les araignées. Il ne fait preuve d'aucune rationalité face à ça et a même tendance à exagérer.
Adam aime ce qui est sucrée mais pas trop. Son fruit préféré est le melon tandis que celui qu'il aura tendance à refuser de manger est l'ananas. Il aime aussi sentir le goût du thé noir chaud aux épices couler le long de sa gorge, mais ne peut pas supporter une quelconque boisson avec de la menthe dedans.
Votre personnage est-il satisfait de sa vie ?
Il est difficile pour l'homme de savoir s'il est pleinement satisfait de sa vie actuelle ou non. Menant à bien ses objectifs sans se poser trop de questions. Néanmoins, les années passées dans les Terres de Babel et de côtoyer sa population ont su faire naître une curiosité maladive pour le monde où il vit. Ce qui est visible, mais ce qui ne l'est pas forcément pour tous. Il en vient parfois à rêver d'aventures à travers Elysia. Jamais longtemps, car il y toujours des textes à poser sur papier. Surtout dans les premiers temps d'une paix accueillie par tous.
Si non, que voudrait-il changer à sa vie ?
Une question à laquelle il lui serait difficile de répondre réellement. Peut-être aurait-il bien une idée en titre, aussi sombre soit elle. Que son frère avec qui on le compare depuis bien trop longtemps maintenant, ne soit plus. Ainsi, peut-il espérer devenir libre. À moins qu'il ne le soit déjà et s'enchaîne lui-même sans s'en rendre compte.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage soutient le plus ?
La franchise
Dire les choses sans filtre est quelque chose que le scribe affectionne particulièrement. Pas de faux-semblant qui peut manipuler les sentiments des autres et revenir à les blesser par la suite. Mais il le sait, que toute parole ne sont pas forcément bonnes à dire. Qu'il faut savoir doser. Tout dépend des événements selon lui.
La curiosité
Elle est le premier pas vers la connaissance. Adam préférera de loin celui ou celle qui posera des questions que de garder la bouche close. Il y voit là, un amour porté sur le monde qui les entoure. Une envie de découvrir des choses qui leur sont inconnues se les approprier. Pourquoi pas, chercher à devenir le professeur à terme.
Néanmoins, toute curiosité n'est pas bonne à prendre. Adam abhorre celle qui s'immisce dans la vie privée de quelqu'un ou qui cherche consciemment à nuire à autrui.
L'amour
Celui porté aux autres et sincère. Dans un monde où chacun a pu vivre des événements difficiles, il faut cette affection pour essayer de panser les plaies. Pouvant être d'origine amoureuse ou juste affective, Adam juge que l'amour permet à ceux d'en face de braver les obstacles et de viser toujours plus loin.
Dire les choses sans filtre est quelque chose que le scribe affectionne particulièrement. Pas de faux-semblant qui peut manipuler les sentiments des autres et revenir à les blesser par la suite. Mais il le sait, que toute parole ne sont pas forcément bonnes à dire. Qu'il faut savoir doser. Tout dépend des événements selon lui.
La curiosité
Elle est le premier pas vers la connaissance. Adam préférera de loin celui ou celle qui posera des questions que de garder la bouche close. Il y voit là, un amour porté sur le monde qui les entoure. Une envie de découvrir des choses qui leur sont inconnues se les approprier. Pourquoi pas, chercher à devenir le professeur à terme.
Néanmoins, toute curiosité n'est pas bonne à prendre. Adam abhorre celle qui s'immisce dans la vie privée de quelqu'un ou qui cherche consciemment à nuire à autrui.
L'amour
Celui porté aux autres et sincère. Dans un monde où chacun a pu vivre des événements difficiles, il faut cette affection pour essayer de panser les plaies. Pouvant être d'origine amoureuse ou juste affective, Adam juge que l'amour permet à ceux d'en face de braver les obstacles et de viser toujours plus loin.
Quelles sont les trois valeurs que votre personnage méprise le plus ?
La manipulation
Ceux qui jouent avec les sentiments des autres, afin de les avoir dans leur poche et de les jeter lorsqu'ils n'en ont plus besoin. Voilà bien un point qui met le scribe hors de lui. Cela lui rappelle bien trop de personnes dans son entourage. Un moyen pour eux de se sentir supérieur. Pour Adam, il s'agit d'un acte vil et bas, ne montrant qu'une seule chose : sans manipuler, ils ne seraient rien.
Le dénigrement
Toujours chercher à rabaisser autrui. Pourquoi s'arrêter à soi-même lorsque l'on peut donner son avis sur quelqu'un, même si on ne la connaît pas - et surtout dans ce cas de figure. L'herbe est toujours plus verte dans le champ d'à côté. Cela a le don de faire rire jaune Adam qui pense que cette façon de faire n'amène qu'à se renfermer sur soi-même.
L'injustice
Adam souhaite ce qui est juste pour chacun. Alors, il ne peut décidément rester les bras croisés. Quitte à subir les foudres à leur place. Il sait ce monde imparfait, mais espère qu'avec le temps de paix annoncé, chacun saura devenir plus juste.
Ceux qui jouent avec les sentiments des autres, afin de les avoir dans leur poche et de les jeter lorsqu'ils n'en ont plus besoin. Voilà bien un point qui met le scribe hors de lui. Cela lui rappelle bien trop de personnes dans son entourage. Un moyen pour eux de se sentir supérieur. Pour Adam, il s'agit d'un acte vil et bas, ne montrant qu'une seule chose : sans manipuler, ils ne seraient rien.
Le dénigrement
Toujours chercher à rabaisser autrui. Pourquoi s'arrêter à soi-même lorsque l'on peut donner son avis sur quelqu'un, même si on ne la connaît pas - et surtout dans ce cas de figure. L'herbe est toujours plus verte dans le champ d'à côté. Cela a le don de faire rire jaune Adam qui pense que cette façon de faire n'amène qu'à se renfermer sur soi-même.
L'injustice
Adam souhaite ce qui est juste pour chacun. Alors, il ne peut décidément rester les bras croisés. Quitte à subir les foudres à leur place. Il sait ce monde imparfait, mais espère qu'avec le temps de paix annoncé, chacun saura devenir plus juste.
Votre personnage aime t-il son pays/souverain ?
Adam a toujours eu du mal avec le Royaume du Pharaon, comme s'il ne se sentait pas chez lui. Un sentiment qu'il ne saurait expliquer sans s'embrouiller l'esprit. Voir le sable à perte de vue lui donne presque la nausée, mais il ne peut pas s'empêcher d'admirer la beauté des oasis et des pyramides.
À plusieurs reprises, le jeune Helvar a pu avoir affaire avec le souverain. Un homme maintenant trop âgé pour pouvoir régner convenablement selon ses pensées - qu'il préfère garder pour lui, afin de ne pas lapider sur la place publique. Cela ne veut pas dire, pour autant qu'il n'apprécie pas cet être divin. Au contraire. Au fond de son regard, Adam peut encore apercevoir la fougue de ce dirigeant. Celui prêt à tout pour son peuple et son bien-être. Celui qui se soucis réellement des autres.
À plusieurs reprises, le jeune Helvar a pu avoir affaire avec le souverain. Un homme maintenant trop âgé pour pouvoir régner convenablement selon ses pensées - qu'il préfère garder pour lui, afin de ne pas lapider sur la place publique. Cela ne veut pas dire, pour autant qu'il n'apprécie pas cet être divin. Au contraire. Au fond de son regard, Adam peut encore apercevoir la fougue de ce dirigeant. Celui prêt à tout pour son peuple et son bien-être. Celui qui se soucis réellement des autres.
Quel est l'avis de votre personnage sur la politique de son pays ?
L'homme ne préfère pas faire part de son avis publiquement, adoptant la prudence. Il ne cherche pas à remettre en question le Pharaon jugeant qu'il fait de son mieux pour sa nation et son peuple. Pour autant, certaines de ses actions sont totalement discutables. À commencé par l'esclavage bien trop présente à son goût au sein du Royaume.
Avez-vous un surnom donné par les autres ou encore par vous-même ?
Depuis son plus jeune âge, on l'a souvent surnommer "La crinière de feu" en raison de sa chevelure rousse. Des mots qui le font rire, lui qui préfère et maîtrise l'eau.
Votre personnage a-t-il des peurs ou phobies ?
Adam a bien des peurs, même s'il essaie toujours de les affronter courageusement.
Celle de la hauteur, celle des araignées et des crabes - généralement tout truc ayant plus de quatre pattes - et surtout... La peur de se faire comparer en permanence. Il n'a pas souffert physiquement à ce dernier point et reconnaît à présent, que cela n'était peut-être pas méchant foncièrement. Mais malgré tout, cela a été pour lui très éprouvant et même maintenant, il lui arrive de devoir gérer une angoisse assourdissante.
Celle de la hauteur, celle des araignées et des crabes - généralement tout truc ayant plus de quatre pattes - et surtout... La peur de se faire comparer en permanence. Il n'a pas souffert physiquement à ce dernier point et reconnaît à présent, que cela n'était peut-être pas méchant foncièrement. Mais malgré tout, cela a été pour lui très éprouvant et même maintenant, il lui arrive de devoir gérer une angoisse assourdissante.
Que pense votre personnage de la Déesse Zorya ?
Bercé depuis sa plus tendre enfance par les contes et légendes des dragons, la Déesse Zorya est devenue pour lui - et comme pour beaucoup - la figure d'une mère veillant sur ses enfants. Il lui arrive de temps en temps de se rendre jusqu'à un temple afin de prier pour elle. Bien qu'elle n'ait jamais fait d'apparition réelle auprès du peuple d'Elysia, il lui est impossible de penser qu'elle n'a, peut-être, jamais exister.
Que pense votre personnage de la Calamité Nergal ?
La lumière est toujours accompagnée par les ténèbres. Si Zorya est le bien, alors Nergal est le mal comme annoncée dans la légende. Cette Calamité qui a tant sévit depuis des décennies, elle noircit le cœur des hommes et fausse leur jugement. Adam ne peut pas apprécier cette vile représentation, bien que comme la Déesse, elle n'a peut-être jamais existé en ce bas monde.
Que pense votre personnage de l'Ordre des Chevaliers ?
Ils sont ce qui aurait dû être là dès le départ. Un regroupement de tout horizon se battant sous une même bannière. Un symbole de paix créé après tant d'années de guerres, de meurtre et de sang versé.
Un corps de combattants qu'il préfère regarder de l'extérieur que d'y participer. Adam ne se sent pas apte à faire partie de l'Ordre, bien qu'il l'admire de par ses valeurs. Il prie pour leurs victoires et prospérités.
Un corps de combattants qu'il préfère regarder de l'extérieur que d'y participer. Adam ne se sent pas apte à faire partie de l'Ordre, bien qu'il l'admire de par ses valeurs. Il prie pour leurs victoires et prospérités.
Que pense votre personnage des autres pays ?
Adam ne saurait donner son avis que sur les Terres de Babel, une nation pour laquelle il travaille depuis trois ans maintenant. Il y a découvert une liberté nouvelle, une région basée sur la diversité. Un mode de vie qui lui correspond bien mieux que celui du Royaume du Pharaon. Il trouve un grand intérêt pour les chercheurs avec qui, il a pris l'habitude de parler des heures durant.
Pour ce qui est du Domaine de North Odin et de l'Empire Nuhoko, le scribe n'a jamais vraiment eu l'occasion de s'y rendre. Il a vaguement des retours de ce qui s'y passe en conversant avec les gens.
Pour ce qui est du Domaine de North Odin et de l'Empire Nuhoko, le scribe n'a jamais vraiment eu l'occasion de s'y rendre. Il a vaguement des retours de ce qui s'y passe en conversant avec les gens.
Votre personnage a-t-il un but qu'il désire atteindre ?
Vivre tout simplement et le plus longtemps possible.
Histoire
Le 21 Yldiz de l'an - 27
L'automne a laissé la place à l'hiver sur le Continent Blanc. Et pourtant, la chaleur ne descend qu'à peine de quelques degrés dans le Royaume du Pharaon. Le peuple a toujours été habitué à ce climat aride, mais cela ne les empêche pas de préférer un peu de fraîcheur par moment. C'est au Nord-Ouest de la capitale Kemnos, au cœur du fief des Helvar, que l'histoire peut débuter.
Le soleil est à son zénith lorsque dans la demeure d'une des plus grosses familles du Royaume, les premiers cris d'un enfant retentit. Une chevelure de jais ainsi qu'une peau mate. Un petit garçon en très bonne santé qui dès ses premiers instants est promis à reprendre les rênes des Helvar. Mais un bonheur peut en cacher un autre. Seulement quelques minutes après, la mère donne naissance à une nouvelle vie, un autre garçon. Des jumeaux, de faux jumeaux même si l'on note les différences entre les bambins. Piers et Adam. Néanmoins, l'histoire qui sera ici contée sera celle du plus jeune des deux.
An -26 à l'an -21
Toujours un train de retard. Apprenant à marcher plusieurs mois après Piers, ou à parler. L'enfant ne peut réellement comprendre les paroles de son entourage, car il n'a pas la connaissance des mots. Pourtant, il en déteste l'intonation qui en dégage. Et souvent, les comparaisons des autres qui sont sans de réelles intentions méchantes, finissent par faire pleurer le bambin. Petit oiseau fragile en apparence. À quoi bon chercher à rendre ces deux êtres identiques lorsque tout les oppose.
Les années s'écoulent inéluctablement et avec elles, le garçon se transforme. Sa façon de parler se veut plus prudente que son aîné, sa curiosité plus instable. Chaque soir, sa mère le berce de contes et de légendes. Et chaque soir, elle se fait assaillir des mêmes questions. Celle d'un enfant qui débute à peine son apprentissage. De manière totalement ludique, le monde du Continent Blanc s'ouvre à lui. Le nom des différentes nations, les atrocités auxquelles les peuples ont pu assister. L'histoire romancée d'un tour qui embrasserait les cieux a fait apparaître dans ses yeux, des étoiles. Mais celle qui a le plus impacté le jeune homme est bien évidemment, celle de la Déesse Zorya et la Calamité Nergal. S'imaginant aisément deux immenses bêtes ailées s'affronter et donner naissance à là où il vit. Tant de choses fascinantes pour un petit-enfant comme lui.
Mais là où tout prend un sens plus profond est lorsqu'Adam découvre sa magie à l'aube de sa sixième année. Une altercation enfantine entre deux amis qui se chamaille. Oh, il n'a pas très bien compris au départ de comment il a pu arriver à faire ça. Néanmoins, cela s'est passé. Une gerbe d'eau s'échappant des doigts du roux pour venir éclabousser l'autre. Après les remontrances, viennent les éloges. Son père est fier de voir son enfant détenir la même magie que lui. Maintenant, il lui faut la maîtriser.
An -20 à l'an -15
On le confie à des érudits. De là, le garçon suit des cours de langue, d'arithmétique, d'écriture, mais surtout de magie. Même s'il lui arrive par moment de sécher, afin d'aller jouer, il reste un élève sage. Il apprend à mieux maîtriser les mots pour son plus grand bonheur. Et sans s'en rendre vraiment compte, Adam est en train de suivre la même voie que celle de son père ou encore, de ses ancêtres. Car dans le Royaume du Pharaon, les Helvar sont des scribes réputés.
Il lui arrive enfin de sortir de sa ville pour découvrir l'immensité de son fief, accompagné de son précepteur et d'une garde rapprochée. Le rouquin n'est peut-être pas l'héritier direct de la famille - étant plus jeune que son frère de quelques minutes -, mais il reste tout aussi important pour ses parents.
An -14
Âgé maintenant de 12 ans et normalement bien constitué, son père l'oblige à suivre des cours de combats. C'est avec un certain recul qu'Adam accepte - sachant pertinemment qu'il n'aura pas le dernier mot. Après avoir essayé plusieurs armes possibles, son choix se porte sur la lance avec qui, ses gestes se veulent plus fluides. Il n'est pas un grand combattant contrairement à Piers, mais l'effort qu'il met semble convenir à la famille. Un Helvar est avant tout un homme de tête, il n'est pas obligé d'exceller à l'arme. Tant que cela lui permet de se défendre en cas d'attaque.
An -13 à l'an-7
Adam fait part de sa volonté à suivre les traces des Helvar, trouvant très important de relater l'histoire sur papier. On le place donc sous les ordres d'un scribe professionnel, un membre lointain de la famille. Ensemble, le rouquin découvre les bases du métier et toute sa complexité. Son apprentissage lui permet d'aller jusqu'à la capitale Kemnos, dans le fief de Pharaos et de rencontrer le dirigeant de la nation. Malgré son âge déjà avancé, le Pharaon fait une forte impression sur le jeune adolescent qu'il est. Par la même occasion, lors d'une de ses visites au palais, Adam croise Caspian celui désigné pour succéder au trône. Il arrive à lui parler, sans pour autant nouer de véritables relations - bien qu'il aimerait.
Les jours se suivent et se ressemblent. Le métier de scribe lui paraît plus difficile qu'il ne le pensait, alors il redouble d'efforts, quitte à sacrifier des heures de sommeil. On ne lui permet pas de faire des documents officiels, mais peut toutefois donner ses avis à son maître. Adam semble jouir d'une liberté nouvelle malheureusement, son frère Piers suivant lui aussi le même apprentissage, les langues sont toujours aiguisées. Il arrive au plus jeune d'être pris d'angoisse, juste de peur d'être comparé à l'autre et d'être encore dans son ombre. Cela ne l'empêche pas d'être reconnu par les autres pour son sérieux et son éloquence.
An -6 à l'an -4
Après cinq longues années, Adam est jugé apte à devenir un scribe à part entière. Cela annonce un grand pan dans sa vie où il peut réellement s'affirmer comme un adulte. Durant trois ans, il propose ses services à ceux qui le souhaitent au sein du Royaume du Pharaon. Il lui arrive d'assister le souverain, qui remarque que le garçon ne se sent pas à l'aise. Cet homme pourtant fort occupé avec la gestion de sa nation, s'enquiert de son état. Il semble même être le seul à s'intéresser vraiment pour ce qu'il est lui.
Après quelques discussions et surtout, après en avoir parlé avec sa famille, Râ III propose à Adam d'aller dans les Terres de Babel afin de travailler pour le conseil. Une décision qui l'émeut énormément et ne sait pas comment le remercier.
An -3 à l'an -1
Le jeune scribe découvre un tout nouveau mode de vie. Les Terres de Babel le subjuguent totalement. Ceux du Conseil sont bons avec lui et il fait tout ce qu'il peut pour être digne de confiance. Adam participe notamment avec les missives permettant au bon déroulement de la construction de la tour de Zorya - celle des récits de sa mère. Il assiste parfois les savants de la région en couchant sur papier les nouvelles inventions créées pour le bien du peuple. Mais surtout, il est aux premières loges lorsque le Conseil commence à parler d'une ère de paix sur le Continent Blanc.
An 0
Le continent d'Elysia voit le jour. Il y a tant de choses à écrire, mettre en place pour un monde meilleur. Mais Adam, fait de son mieux, assisté bien évidemment par de multiples personnes. Il peut assister à une nouvelle ère basée sur l'unification de toutes les nations. Cela le réjouit comme beaucoup. La création de l'Ordre des Chevaliers est quelque chose qu'il suit de près, mais préfère rester fidèle à son poste de scribe.
L'automne a laissé la place à l'hiver sur le Continent Blanc. Et pourtant, la chaleur ne descend qu'à peine de quelques degrés dans le Royaume du Pharaon. Le peuple a toujours été habitué à ce climat aride, mais cela ne les empêche pas de préférer un peu de fraîcheur par moment. C'est au Nord-Ouest de la capitale Kemnos, au cœur du fief des Helvar, que l'histoire peut débuter.
Le soleil est à son zénith lorsque dans la demeure d'une des plus grosses familles du Royaume, les premiers cris d'un enfant retentit. Une chevelure de jais ainsi qu'une peau mate. Un petit garçon en très bonne santé qui dès ses premiers instants est promis à reprendre les rênes des Helvar. Mais un bonheur peut en cacher un autre. Seulement quelques minutes après, la mère donne naissance à une nouvelle vie, un autre garçon. Des jumeaux, de faux jumeaux même si l'on note les différences entre les bambins. Piers et Adam. Néanmoins, l'histoire qui sera ici contée sera celle du plus jeune des deux.
An -26 à l'an -21
Toujours un train de retard. Apprenant à marcher plusieurs mois après Piers, ou à parler. L'enfant ne peut réellement comprendre les paroles de son entourage, car il n'a pas la connaissance des mots. Pourtant, il en déteste l'intonation qui en dégage. Et souvent, les comparaisons des autres qui sont sans de réelles intentions méchantes, finissent par faire pleurer le bambin. Petit oiseau fragile en apparence. À quoi bon chercher à rendre ces deux êtres identiques lorsque tout les oppose.
Les années s'écoulent inéluctablement et avec elles, le garçon se transforme. Sa façon de parler se veut plus prudente que son aîné, sa curiosité plus instable. Chaque soir, sa mère le berce de contes et de légendes. Et chaque soir, elle se fait assaillir des mêmes questions. Celle d'un enfant qui débute à peine son apprentissage. De manière totalement ludique, le monde du Continent Blanc s'ouvre à lui. Le nom des différentes nations, les atrocités auxquelles les peuples ont pu assister. L'histoire romancée d'un tour qui embrasserait les cieux a fait apparaître dans ses yeux, des étoiles. Mais celle qui a le plus impacté le jeune homme est bien évidemment, celle de la Déesse Zorya et la Calamité Nergal. S'imaginant aisément deux immenses bêtes ailées s'affronter et donner naissance à là où il vit. Tant de choses fascinantes pour un petit-enfant comme lui.
Mais là où tout prend un sens plus profond est lorsqu'Adam découvre sa magie à l'aube de sa sixième année. Une altercation enfantine entre deux amis qui se chamaille. Oh, il n'a pas très bien compris au départ de comment il a pu arriver à faire ça. Néanmoins, cela s'est passé. Une gerbe d'eau s'échappant des doigts du roux pour venir éclabousser l'autre. Après les remontrances, viennent les éloges. Son père est fier de voir son enfant détenir la même magie que lui. Maintenant, il lui faut la maîtriser.
An -20 à l'an -15
On le confie à des érudits. De là, le garçon suit des cours de langue, d'arithmétique, d'écriture, mais surtout de magie. Même s'il lui arrive par moment de sécher, afin d'aller jouer, il reste un élève sage. Il apprend à mieux maîtriser les mots pour son plus grand bonheur. Et sans s'en rendre vraiment compte, Adam est en train de suivre la même voie que celle de son père ou encore, de ses ancêtres. Car dans le Royaume du Pharaon, les Helvar sont des scribes réputés.
Il lui arrive enfin de sortir de sa ville pour découvrir l'immensité de son fief, accompagné de son précepteur et d'une garde rapprochée. Le rouquin n'est peut-être pas l'héritier direct de la famille - étant plus jeune que son frère de quelques minutes -, mais il reste tout aussi important pour ses parents.
An -14
Âgé maintenant de 12 ans et normalement bien constitué, son père l'oblige à suivre des cours de combats. C'est avec un certain recul qu'Adam accepte - sachant pertinemment qu'il n'aura pas le dernier mot. Après avoir essayé plusieurs armes possibles, son choix se porte sur la lance avec qui, ses gestes se veulent plus fluides. Il n'est pas un grand combattant contrairement à Piers, mais l'effort qu'il met semble convenir à la famille. Un Helvar est avant tout un homme de tête, il n'est pas obligé d'exceller à l'arme. Tant que cela lui permet de se défendre en cas d'attaque.
An -13 à l'an-7
Adam fait part de sa volonté à suivre les traces des Helvar, trouvant très important de relater l'histoire sur papier. On le place donc sous les ordres d'un scribe professionnel, un membre lointain de la famille. Ensemble, le rouquin découvre les bases du métier et toute sa complexité. Son apprentissage lui permet d'aller jusqu'à la capitale Kemnos, dans le fief de Pharaos et de rencontrer le dirigeant de la nation. Malgré son âge déjà avancé, le Pharaon fait une forte impression sur le jeune adolescent qu'il est. Par la même occasion, lors d'une de ses visites au palais, Adam croise Caspian celui désigné pour succéder au trône. Il arrive à lui parler, sans pour autant nouer de véritables relations - bien qu'il aimerait.
Les jours se suivent et se ressemblent. Le métier de scribe lui paraît plus difficile qu'il ne le pensait, alors il redouble d'efforts, quitte à sacrifier des heures de sommeil. On ne lui permet pas de faire des documents officiels, mais peut toutefois donner ses avis à son maître. Adam semble jouir d'une liberté nouvelle malheureusement, son frère Piers suivant lui aussi le même apprentissage, les langues sont toujours aiguisées. Il arrive au plus jeune d'être pris d'angoisse, juste de peur d'être comparé à l'autre et d'être encore dans son ombre. Cela ne l'empêche pas d'être reconnu par les autres pour son sérieux et son éloquence.
An -6 à l'an -4
Après cinq longues années, Adam est jugé apte à devenir un scribe à part entière. Cela annonce un grand pan dans sa vie où il peut réellement s'affirmer comme un adulte. Durant trois ans, il propose ses services à ceux qui le souhaitent au sein du Royaume du Pharaon. Il lui arrive d'assister le souverain, qui remarque que le garçon ne se sent pas à l'aise. Cet homme pourtant fort occupé avec la gestion de sa nation, s'enquiert de son état. Il semble même être le seul à s'intéresser vraiment pour ce qu'il est lui.
Après quelques discussions et surtout, après en avoir parlé avec sa famille, Râ III propose à Adam d'aller dans les Terres de Babel afin de travailler pour le conseil. Une décision qui l'émeut énormément et ne sait pas comment le remercier.
An -3 à l'an -1
Le jeune scribe découvre un tout nouveau mode de vie. Les Terres de Babel le subjuguent totalement. Ceux du Conseil sont bons avec lui et il fait tout ce qu'il peut pour être digne de confiance. Adam participe notamment avec les missives permettant au bon déroulement de la construction de la tour de Zorya - celle des récits de sa mère. Il assiste parfois les savants de la région en couchant sur papier les nouvelles inventions créées pour le bien du peuple. Mais surtout, il est aux premières loges lorsque le Conseil commence à parler d'une ère de paix sur le Continent Blanc.
An 0
Le continent d'Elysia voit le jour. Il y a tant de choses à écrire, mettre en place pour un monde meilleur. Mais Adam, fait de son mieux, assisté bien évidemment par de multiples personnes. Il peut assister à une nouvelle ère basée sur l'unification de toutes les nations. Cela le réjouit comme beaucoup. La création de l'Ordre des Chevaliers est quelque chose qu'il suit de près, mais préfère rester fidèle à son poste de scribe.
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